Municipalité de Saint-Casimir
Saint-Casimir regroupe plus de 1550 Casimiriennes et Casimiriens. Cette petite municipalité fait partie de la municipalité régionale de comté de Portneuf et est située dans la région administrative de la Capitale nationale. Le territoire de la municipalité est de plus de 65 kilomètres carrés.
La distance entre la localité et la ville de Québec est d’environ 80 kilomètres et la distance entre la municipalité et Trois-Rivières est d’environ 50 kilomètres.
Saint-Casimir, une municipalité pleine de charmes et de couleurs, s’étend sur les deux rives de la rivière Sainte-Anne. D’ailleurs, quatre autres rivières traversent le territoire de Saint-Casimir: Niagarette, Petite Niagarette, Blanche et Noire. La rivière Sainte-Anne prend sa source dans le lac du même nom situé dans le parc des Laurentides. La rivière est connue internationalement pour la fameuse pêche aux poulamons, mais notez que le poulamon ne remonte toutefois pas jusqu’à la hauteur de Saint-Casimir.
Aux débuts de la Nouvelle-France, le territoire de Saint-Casimir faisait partie de la seigneurie de Grondines, l’une des plus anciennes au Québec, fondée en 1637, et de la paroisse de Saint-Charles-des-Grondines.
La seigneurie fut concédée par la compagnie de la Nouvelle-France à Madame de Cambalot, duchesse d’Aiguillon. En 1646, le gouverneur de la Nouvelle-France, Monsieur de Montmagny, accorde aux religieuses Hospitalières la possession du territoire de Grondines, mais en 1683, les Hospitalières vendent la seigneurie à sieur Jacques Aubert. Ensuite, la seigneurie change de mains à plusieurs reprises, mais c’est vers 1830 que M. Peter Burnet, marchand à bois de Québec, y établit un moulin à scie et à farine, au confluent des rivières Noire et Sainte-Anne (aujourd’hui, c’est la jonction des rues Tessier et Chemin de l’Île Grandbois).
Au fait, lors du recensement de 1760, on dénote déjà une trentaine de maisons dans l’endroit, parsemées le long des rives de la rivière Sainte-Anne, mais c’est à partir de la construction du moulin que la municipalité se développe. Vers la fin de 1835, le riverains adressent une requête à l’archevêque de Québec, Monseigneur Signay, pour lui demander l’érection d’une paroisse. La réponse est positive, et la nouvelle paroisse est constituée canoniquement en 1836.
Le nom de Saint-Casimir rappelle le souvenir du notaire Joseph-Casimir Dury (parfois, on écrit Duret ou même Déry) de Sainte-Anne-de-la-Pérade, l’un des bienfaiteurs de la paroisse qui finança la construction de l’église de la paroisse. Cette imposante église de style gothique a été décorée par Raphaël Giroux, élève de Thomas Baillargé.
En 1912, la municipalité de village de Saint-Casimir se détache de celle de la paroisse, suivie en 1913 du détachement de Saint-Casimir-Est. Jusqu’en 1981 on a eu donc trois entités municipales sur le territoire. En 1981, le village et Saint-Casimir-Est fusionnent, et en 2000 la paroisse rejoint les autres pour former la municipalité actuelle qui porte le nom de Saint-Casimir.
À l’est du village, on trouve une grotte fascinante appelée Trou du diable. La caverne, vieille de huit mille ans et d’une longueur de 980 mètres (3220 pieds), est la seconde plus longue cavité connue au Québec.
Sur la route 363, se trouve un terrain municipal de loisirs, où les groupes et les familles pratiquent le patin, la balle, le pétanque et autres sports. Vous pouvez aussi pique-niquer près de la rivière Niagarette.
À Saint-Casimir est situé le centre de ski de fond Le Gîte de l’Écureuil qui offre des paysages d’une beauté incroyable de vastes champs à perte de vue et des Laurentides, la plus vieille chaîne de montagnes au monde. De plus, plus de cinquante kilomètres des sentiers de motoneiges et de véhicules tout-terrain vous réserveront d’agréables surprises.
Un des plus illustres poètes québécois, Alain Grandbois est né à Saint-Casimir, en 1900, dans la maison située au 155, rue Tessier Ouest. La Société des poètes canadiens français y a fixé une plaque commémorative. Alain Grandbois a reçu trois fois le Prix Athanase-David, en 1941, 1947 et 1969.
Fait historique : le 22 mars 1997, un suicide collectif a eu lieu à Saint-Casimir, quand cinq adeptes de l’Ordre du Temple du Soleil dont trois d’origine française ont mis le feu à la maison, où ils se trouvaient et sont morts dans les flammes. Il s’agit de Didier Quèze, 39 ans; Chantal Goupillot, 39 ans; Suzanne Druau, 63 ans; Bruno Klaus, 49 ans; Pauline Rioux, 54 ans.
Coordonnées de Saint-Casimir :
220, boulevard de la Montagne
Saint-Casimir
G0A 3L0
Téléphone : 418 339-2543
Site Internet : saint-casimir.com.
Rivière Niagerette
Ce cours d’eau de quelque 10 km de longueur prend sa source dans le Septième Rang de la municipalité de Saint-Ubalde, dans Portneuf. La rivière Niaerette coule en direction sud-est pour se jeter dans la rivière Sainte-Anne au cœur de la municipalité de Saint-Casimir. À un km en amont de son embouchure, elle est alimentée par l’un de ses tributaires, la Petite rivière Niagerette. Chaque printemps, les Casimiriens redoutent la Niagerette, se rappelant les conséquences désastreuses des sinistres de 1939 et de 1973, alors qu’elle est brutalement sortie de son lit. Toponyme à l’occasion relevé sous la forme Rivière Naigerette remontant à la fin du XIXe siècle et peut-être même avant, on ne peut expliquer précisément son motif d’attribution. Il est possible qu’il se rapporte à un fait relié de près ou de loin aux célèbres chutes de Niagara : Niagarette pourrait être, tout simplement, un diminutif de Niagara… Le terme iroquois niagara signfiie résonner, faire du bruit.
Voir aussi :
J’apprends des choses sur mon village natal en lisant ce site.
Heureux de l’avoir lu.