Municipalité de Saint-Aubert
Située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches et faisant partie de la Municipalité régionale de comté de L’Islet, la municipalité de Saint-Aubert compte environ 1500 Aubertoises et Aubertois et se déploie sur une superficie de 97 kilomètres carrés. Elle est située sur la rive sud du Saint-Laurent, entre Saint-Jean-Port-Joli et Saint-Damase-de-L`Islet, à une centaine de kilomètres de la ville de Québec.
La municipalité de Saint-Aubert a été constituée le 1er juillet 1857 par détachement de la partie sud-est de la paroisse de Saint-Jean-Port-Joli. Le fief Rhéaume, à partir du Troisième rang, incluant les rangs I et II du canton Fournier fera également partie de la nouvelle entité administrative. La constitution de la municipalité fut possible grâce à l’ouverture de la route Elgin (route 204), en 1856. Cette route relia Saint-Jean-Port-Joli et la frontière américaine, permettant la colonisation de la Côte-du-Sud de la région de Chaudière-Appalaches.
La construction de l’église et de la sacristie débutent le 5 août 1856 et se réalisent par l’entrepreneur et architecte Hébert et le charpentier J.B. Legros, dit Saint-Laurent, sous l’égide de Louis Parant, curé de Saint-Jean Port-Joli. En 1858, les registres de la nouvelle paroisse sont ouverts par Clovis Roy, premier curé résident.
Le 23 juillet 1889, le curé Théophile Houde bénie la magnifique chapelle Notre-Dame de Pitié, réalisée par Romain Marceau en forme de rotonde avec ouverture en hémicycle, dans la partie arrière de la sacristie. Depuis 1976, l’ancienne chapelle est utilisée comme salon funéraire et de ce fait, tout en conservant sa beauté, elle a perdu les privilèges spirituels.
Le nom de la municipalité rappelle Saint Aubert, évêque d’Avranches en France et fondateur de la chapelle qui devait devenir l’Abbaye du Mont-Saint-Michel. Cette appellation rend également hommage à Philippe-Joseph Aubert de Gaspé (1786-1871), seigneur de Saint-Jean-Port-Joli et écrivain.
La municipalité se situe en bordure du Lac Trois-Saumons (notons en passant que le grand botaniste québécois, le frère Marie-Victorin, a caractérisé ce lac comme « Étonnante vasque taillée dans la blancheur du quartz… ») . Ce territoire présente un paysage formé de plateaux et de collines. On y retrouve cependant une partie des monts Notre-Dame qui constituent une sous-section des Appalaches.
Les résidents de la municipalité travaillent par la plupart dans l’agriculture, l’acériculture et dans le commerce. La villégiature est également une activité très importante puisqu’on retrouve à Saint-Aubert le Camp Trois-Saumons, un important camp de vacances fondé en 1947 sur les berges du lac. En fait, la vocation de villégiature du village prend forme dès 1904, alors que le camp Marie-Joseph, un camp de pêche est fondé sur les berges du Lac Trois-Saumon, par le Club de pêche Notre-Dame-de-Bonsecours. À l’époque déjà, les eaux poissonneuses et la présence de truite en quantité attirait les familles de notables de la région de L’Islet.
Note historique : D’après le livre Une traversée dans le temps…à l’abri de l’oubli, selon l’inventaire des lieux de culte du Québec, l’église de Saint-Aubert fait partie depuis le 24 avril 2008, de la liste des églises identifiées comme présentant un intérêt soit d’ordre historique, culturel ou esthétique. Forts de cette reconnaissance, le Conseil de Fabrique et les paroissiens de Saint-Aubert reçoivent ainsi un encouragement à poursuivre l’entretien et la conservation de son église.
Canton de Fournier
De forme presque carré, ce canton situé à environ 10 km à l’est de L’Islet a comme limite nord-est la route 204 menant à Saint-Damase-de-l’Islet, au nord, et à Saint-Pamphile, au sud. Issu du lac Therrien, le bras de la Rivière Ouelle l’irrigue au sud, tandis que le nord se caractérise par la présence du lac Trois-Saumons qui donne naissance à la rivière du même nom, petit tributaire du Saint-Laurent.
Au sud de ce lac de villégiature, l’altitude atteint 640 m, tombe ensuite à moins de 400 m aux alentours du lac des Plaines, dont les rives sont également habitées par des villégiateurs, et descend à nouveau d’une quinzaine de mètres près la voie ferrée du Canadien National. Cette unité géographique a été nommée pour perpétuer le souvenir de François Fournier, député du comté de Devon au parlement du Bas-Canada, du 13 mai 1814 au 6 juillet 1824. Le comté de Devon, à l’ouest du comté de Cornwallis, comprenait la seigneurie de la Rivière-du-Sud, dans le Bas-Saint-Laurent. Proclamation : 1961.
Restauration
Casse-croûte Chez Line. 420, route 204, Saint-Aubert. Dîner, souper ― Terrasse Bonne bouffe, accueil chaleureux. Mathieu et Caroline et toute leur équipe vous attendent !
Coordonnées de Saint-Aubert :
14, rue des Loisirs
Saint-Aubert
G0R 2R0
Téléphone : 418 598-3368
Site Web de Saint-Aubert : saint-aubert.net.
Voir aussi :