Municipalité de Saint-Ambroise
Capitale de la pomme de terre du Québec
Municipalité rurale, Saint-Ambroise est située dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean, à quelques vingt kilomètres des villes de Saguenay et d’Alma. D’une superficie de 149 kilomètres carrés, elle fait partie de la municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay. La municipalité compte plus de 3600 Ambroisiennes et Ambroisiens.
Le peuplement de la région débute vers 1845 avec la mise en exploitation de chantiers forestiers, mais les premiers colons, venus de Sainte-Anne-de-Chicoutimi, de Saint-Pacôme de Kamouraska, de Chicoutimi et de L’Anse-Saint-Jean, s’y établissent en permanence en 1869.
Le nom de Saint-Ambroise rappelle le mémoire d’Ambroise de Milan. D’ailleurs, Monseigneur Dominique Racine, en mettant le village sous la protection de ce saint, désirait, rendre hommage à l’abbé Ambroise-Martial Fafard (1840-1899), curé de Baie-Saint-Paul, de la cathédrale de Chicoutimi et supérieur du Séminaire de Chicoutimi.
En 1883, la mission Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette est fondée et l’année suivante, une scierie est mise en opération aux chutes de la rivière à l’Ours.
En 1895, on construisit la première église en bois, mais cette première église brûlera en 1921. Les premiers habitants de la mission de Saint-Ambroise se dotent d’une petite école en 1902. Le 20 octobre de la même année, la municipalité de la paroisse de Saint-Ambroise est érigée par détachement de celle du canton de Bourget.
En 1903, la mission de Saint-Ambroise accueille son premier prêtre résident en la personne du curé Abel Simard.
Peu à peu, la communauté se dote de différents services et de petites entreprises améliorant ainsi la qualité de vie. En 1916, le téléphone arrive à La Dalle; une première forge s’ouvre, ainsi qu’un magasin général.
Le 14 décembre 1917, la municipalité du village de Saint-Ambroise est érigée par détachement de celle de la paroisse.
En 1917, on construit l’aqueduc et en 1921, c’est l’arrivée de l’électricité. Une nouvelle église est bénie en 1924. Le premier système d’égout est installé en 1932. Au cours des années suivantes, plusieurs groupements, organismes et institutions verront le jour dans différents secteurs de l’activité humaine.
Le 7 septembre 1947, les sœurs du Bon-Pasteur arrivèrent à Saint-Ambroise et prendront possession de leur couvent l’année suivante. Les frères de la Charité viendront les seconder en 1952.
En 1954, les petits producteurs de pommes de terre forment un syndicat et dans les années 1960, la culture de la pomme de terre devient une production importante. Au cours de cette période, Saint-Ambroise se positionne comme un centre de services en offrant une meilleure qualité de vie à ses résidents tout en se dotant d’infrastructures modernes et en développant son secteur des loisirs.
En 1971, les municipalités de la paroisse et du village de Saint-Ambroise se regroupent pour former la municipalité actuelle de Saint-Ambroise.
Aujourd’hui, pourvue d’une panoplie de services, Saint-Ambroise saura vous charmer par la qualité de vie offerte et vous comblera que ce soit pour un séjour, pour y vivre ou pour y travailler.
En effet, la construction des Habitations à Louer Modique débute en 1971, l’Hôtel de Ville est construit en 1975 et l’aréna Marcel-Claveau est ouverte en 1979.
Les défis démographiques et sociaux que représentent le vieillissement de la population et l’exode des jeunes ont rendu primordiale la conception et la réalisation d’une politique familiale dans le but de maintenir et d’accroître la population de Saint-Ambroise, ainsi que de perpétuer un noyau familial constitué de gens épanouis dans le respect de la diversité des modèles familiaux.
L’épanouissement et l’attachement des familles au milieu sont la priorité de la municipalité de Saint-Ambroise. La politique familiale contribuera au développement d’une grande fierté et d’un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Par le fait même, cette politique vient répondre aux besoins des familles et les aidera ainsi à réaliser leurs projets futurs et à grandir.
Situé au carrefour des villes d’Alma et de Saguenay, sur la route régionale 172, le parc industriel de Saint-Ambroise offre un avantage majeur aux entreprises qui visent une clientèle régionale. il présente plusieurs avantages intéressants, dont de grands terrains plats d’une excellente capacité portante.
Si vous visitez Saint-Ambroise, vous pouvez explorer l’arrière pays de la municipalité en parcourant le sentier pédestre de la chute Gagnon, un joyau naturel accessible à toute la famille. Il est possible d’y faire un pique-nique avec les enfants.
Saint-Ambroise est reconnu par son Festival de la Chanson qui présente un concours international de chansons francophones qui s’adresse aux interprètes et aux auteurs-compositeurs-interprètes.
Situé sur la route régionale 172, le parc industriel de Saint-Ambroise présente plusieurs avantages intéressants, dont de grands terrains plats d’une excellente capacité portante.
La distance entre Saint-Ambroise et l’aéroport de Saint-Honoré est de 19 kilomètres. L’aéroport d’Alma se situe à 33 kilomètres et celui de Bagotville à 46 kilomètres de distance. La gare ferroviaire de Jonquière se trouve à 22 km de Saint-Ambroise, la zone portuaire de Grande – Anse est située à 45 km.
Coordonnées de Saint-Ambroise :
330, rue Gagnon
Saint-Ambroise
G7P 2P9
Téléphone : 418 672-4765.
Site Web de Saint-Ambroise : st-ambroise.qc.ca.
Historique de Saint-Ambroise
Située dans la partie nord-ouest du canton de Simard et dans la partie nord-est de celui de Bourget, Saint-Ambroise et distante de Chicoutimi de 26 km, au nord de Jonquière. Son territoire est traversé par la rivière des Aulnais, la rivière à l’Ours et la rivière Labonté, alors que la Shipshaw constitue sa limite est la séparant de Saint-Honoré. D’ailleurs, à l’origine, on identifiait l’endroit sous le nom de Colonie de la Rivière-à-l’Ouest et les Ambroisiens ont reçu le surnom d’Ours, soulignant la présence de cours d’eau. De plus, le bureau de poste local a été aussi identifié ainsi jusqu’en 1931, date à laquelle l’appellation a été modifiée en Saint-Ambroise-de-Chicoutimi.
Quant à la dénomination Saint-Ambroise, elle a d’abord servi à identifier la paroisse fondée en 1883 et érigée canoniquement en 1931. Monseigneur Dominique Racine, en mettant sous la protection de ce saint la chapelle construite en 1885, désirait, d’une part, rappeler sa paroisse natale, Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette et, d’autre part, rendre hommage à l’abbé Ambroise-Martial Fafard (1940-1899). Celui-ci, curé de Baie-Saint-Paul de 1889 à 1899, assumait, à ce moment-là, les responsabilités de curé de la cathédrale de Chicoutimi (1880-1889) et de supérieur du Séminaire de l’endroit (1880-1881). Si des chantiers forestiers démarrent vers 1845, c’est en 1869 que la colonie naît vraiment avec l’arrivée de pionniers de Sainte-Anne-de-Chicoutimi, de Saint-Pacôme (Kamouraska), puis de Chicoutimi et de l’Anse-Saint-Jean. L’entrée en fonction d’une scierie en 1884, aux chutes de la rivière à l’Ours assure la prospérité à la communauté d’alors.
Par la suite, la municipalité de Saint-Ambroise et celle du village de Saint-Ambroise, respectivement créées en 1902 et en 1917, fusionnèrent en 1971 pour former la municipalité du village de Saint-Ambroise. Cette dernière accédera au statut de municipalité sans autre désignation en 1982. L’industrie locale la plus florissante demeure la culture de la pomme de terre, spécialité que le Festival de la patate venait souligner naguère à chaque mots de septembre. Abandonnée vers 1985, cette activité faisait l’objet d’une relance, sous le titre de Saint-Ambroise en fête, en 1990.



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