
Municipalité de Saint-Alexis-des-Monts
La municipalité de paroisse de Saint-Alexis-des-Monts est située dans la région administrative de la Mauricie et fait partie de la municipalité régionale de comté de Maskinongé. Cette municipalité regroupe plus de 3 mille Aleximontoises et Aleximontois et elle occupe un espace d’environ 1390 kilomètres carrés. Saint-Alexis-des-Monts a été constituée grâce à la fusion des municipalités de Belleau (fondée en 1973) et de la paroisse de Saint-Alexis (fondée en 1877) survenue le 21 avril 1984. Établie sur les bords de la rivière du Loup, à l’ouest de Saint-Paulin, dont la paroisse de Saint-Alexis a été détachée en 1871, Saint-Alexis-des-Monts se situe à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Louisville, en Mauricie. Son nom rappelle, d’une part, la mémoire du pionnier Alexis Bélanger, qui a fait don du terrain sur lequel l’église a été élevée, et souligne, d’autre part, la proximité des contreforts des Laurentides.
Le bureau de poste ouvert en 1876 portait déjà cette appellation. Quant à l’ex-municipalité de Belleau, son appellation honorait la mémoire de sir Narcisse-Fortunat Belleau (1808-1894), lieutenant-gouverneur du Québec de 1867 à 1873. Les ancêtres des Alexismontois, originaires de Saint-Paulin, se sont établis à Saint-Alexis vers 1865 et ont été surnommés, plus tard, les Bûcherons en raison du foisonnement forestier environnant.
Le parc riverain Sacacomie est situé sur les berges de la rivière, une rampe d’embarquement et un stationnement y sont aménagés. D’ailleurs, Saint-Alexis-des-Monts est le siège social de l’administration réserve faunique Mastigouche.
Pont de Broche (Pont Branlant)
Ce pont est une structure historique située à droite de la route 349, près de la route 981. Il a été construit en 1906, afin d’unir deux rives et faciliter l’accès à l’école de rang située de l’autre côté de la rivière. Comme l’école de rang était déjà construite de l’autre côté de la rivière, les jeunes écoliers du rang St-Joseph, ne pouvaient se rendre à l’école, durant plusieurs semaines par année.
C’est donc le 12 août 1906, que les commissaires d’école décident d’ériger un lien pédestre pour faciliter l’accès des personnes entre les deux rives de la rivière, succédant au bac inter rives, le pont de broche s’avère plus pratique en rapprochant ainsi les gens en toutes saisons. En octobre 1906, les commissaires prennent connaissance de la facture de la construction du pont de broche qui se chiffre à 96.96$.
Au fil des ans, ce lien sera constamment restauré et conservé en bonne condition de service, à la mémoire des générations passées qui l’ont emprunté. Jusqu’au moment, le pont a été restauré à 3 reprises.
Les visiteurs peuvent s’y arrêter et admirer ce paysage unique, en profiter pour traverser le pont, tout en se remémorant l’histoire de la petite école de rang et des enfants qui ont dû le faire à maintes reprises pour se rendre à la petite école et des résidents qui se devaient de l’emprunter.
Coordonnées de Saint-Alexis-des-Monts :
101, rue de l’Hôtel-de-Ville
Saint-Alexis-des-Monts
J0K 1V0
Téléphone : 819 265-2046.
Site Web de Saint-Alexis-des-Monts :saint-alexis-des-monts.ca.
Voir aussi :
Réserve faunique Mastigouche
L’ouverture au public de ce territoire jadis occupé par des clubs privés de chasse et de pêche remonte à 1971, alors que le gouvernement de l’époque menait l’opération Accessibilité et démocratisait ainsi la pratique des activités de prélèvement faunique.
Établi cette même année en réserve de chasse et de pêche sous le nom de Réserve du Parc Mastigouche, ce territoire devait, durant plusieurs années, être mieux connu sous le nom de Parc Mastigouche, ce territoire devait, durant plusieurs années, être mieux connu sous le nom de Parc Mastigouche, appellation que les habitués utilisent encore couramment d’ailleurs. Sa consécration à titre de réserve faunique date de 1979. La désignation de la réserve provient de celle de l’ancien club privé de chasse et de pêche de Mastigouche, concédé en 1881 à Élisabeth Copeland de Berthier, et dont la majorité des membres étaient des Américains.
Ce club occupait, avec le club Saint-Bernard, la plus grande partie du territoire actuel de la réserve. Située à 100 km au nord-ouest de Trois-Rivières, la réserve faunique Mastigouche a une superficie de 1617 kilomètres carrés et l’on évalue à plus de 500 le nombre de lacs qui s’y retrouvent. Malgré que Rouillard (1914) le rattache au montagnais, le nom Mastigouche, associé à quelques lacs et cours d’eau du secteur, serait vraisemblablement, compte tenu de sa localisation, tiré d’un mot d’origine algonquine ou atikamekw, et signifierait « là où le bois est petit ».
Lac Sacacomie
Compris dans la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts et situé à 35 km à l’ouest de Shawinigan, ce lac, qui découpe des anses profondes, se décharge au sud-est dans la rivière du Loup par un mince filet d’eau portant le même nom que le lac. Outre la Grosse Île reposant au milieu de la nappe d’eau, trois autres petites terres de moindre importance émergent, soit l’île de Terre, l’île Pauvre ainsi que l’île aux Pins qui constitue plutôt un îlot. Le toponyme se présente sous la forme devenue officielle dans la description du canton de De Calonne effectuée en 1870 par l’arpenteur Télesphore Chavigny de La Chevrotière. Le terme lui-même se retrouve, entre autres, sous la graphie Saghackhomi dans le journal de voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749. Il s’agit d’une plante appelée Jackasjaûck par Linné et que le naturaliste suédois a trouvée pour la première fois au cap aux Oies, en Charlevoix. Elle pousse, dit-il, en abondance dans les terrains secs des collines rocheuses et une partie de ses baies sont remplies d’une farine qui enrobe les grains.
Les Français en ramassent pour mélanger à leur tabac et ils l’appellent sagackomi. Selon plusieurs, ajoute-t-il, ce mélange est nuisible aux poumons et c’est pour cette raison que d’autres Français, notamment dans la région de Trois-Rivières, mélangent plutôt le vinaigrier au tabac. Pehr Kalm identifie lui-même cette plante comme étant Arctostophylos Uva-Ursi dont le nom générique, selon Marie-Victorin, signifie « raison d’ours ». Si le mot sacacomi a comme radical sakaw, allumer, selon Jean-André Cuoq, ou est l’équivalent de sakahamaw, allume-lui le calumet – par extension « donne-lui du tabac à fumer» – on peut néanmoins s’étonner qu’il identifie particulièrement cette nappe d’eau, à moins que ses rives ou celles de la rivière contiennent abondamment la plante nommée précédemment. L’usage de ce mot est encore plus énigmatique lorsqu’on apprend du naturaliste Kalm que la plante que les Indiens mélangeaient à leur tabac n’était pas Arctostaphylos Uva-Ursi, mais Lonicera caulibus repentibus, une sorte de chèvrefeuille. Les Abénaquis connaissent ce plan d’eau sous la dénomination Sagakhiem, « du bleuet ».

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