
Municipalité de Rivière-Saint-Jean
Rivière-Saint-Jean est une municipalité de la région administrative de la Côte-Nord qui ne regroupe que 250 Jeanriveraines et Jeanriverains, mais qui se déploie sur un vaste territoire de près de 653 kilomètres carrés. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de Minganie, et s’étend le long du littoral du golfe Saint-Laurent, dans la baie Magpie. La distance entre Rivière-Saint-Jean et Sept-Îles est d’environ 150 kilomètres.
Évidemment, la municipalité de Rivière-Saint-Jean longe les berges de la rivière Saint-Jean (à son embouchure), célèbre pour ses nombreuses fosses à saumons et qui est navigable sur une distance d’environ 50 kilomètres. On y pêche aussi la truite de mer (le balbuzard est un grand competeteur). Le hameau Magpie est le centre social et économique de la municipalité.
Les premiers résidents s’installent à l’embouchure de la Saint-Jean et de la Magpie en 1849. Ce sont des pêcheurs de morue et de saumon. Un poste de pêche y est érigé vers les années 1860, et deux entreprises de pêche importantes, soit Robin & Colas et Le Bouthillier, s’y établissent dix ans plus tard.
La mission Saint-Octave est fondée en 1895 à l’embouchure de la rivière Magpie. La municipalité de Rivière-Saint-Jean est constituée civilement en 1966.
Le village de Magpie (son nom vient du mot anglais qui désigne le geai gris, appelé familièrement pie bavarde), est l’une des plus anciennes localités de la Côte-Nord, fondée en 1903 lors de l’arrivée des frères Eudistes. Le père Etienne Gallix s’établit à Magpie, et le père Joseph Gallix à Rivière Saint-Jean.
Le père Joseph Gallix construit une église à la mission de Longue-Pointe. En 1914, le père Joseph LeStrat fait construire le presbytère, la route et le pont. Dans les années 1930 le père Arthur Gallant ouvre une école, grâce au financement gouvernemental. De 1958 à 1961, on entreprend la construction d’une centrale hydroélectrique sur la rivière Magpie (cette centrale fut agrandie au début du XXIe siècle).
Notons en passant que la rivière Saint-Jean a servi de frontière entre le Québec et le Labrador pendant plusieurs décennies.
De nos jours, de nombreux amateurs de kayak de mer et de rafting viennent pratiquer leurs sports favoris sur les rivières Magpie et Saint-Jean.
L’industrie forestière est à la base du développement économique de Rivière-Saint-Jean.
Une importante zone de remontée d’eau profonde, jumelée au déversement de la Magpie et la Saint-Jean, favorise un brassage constant de masses d’eau d’origines différentes, ce qui assure une diversité d’habitats marins et ce qui favorise la richesse de la faune et de la flore locales. On y voit des forêts d’épinettes, de sapins, de bouleaux et de frênes, survolées régulièrement par l’eider à duvet, le plongeon huard, le cormoran et bien d’autres oiseaux.
On accède à Rivière-Saint-Jean en suivant l’autoroute 138.
Pour les amateurs de promenades, les sentiers de Magpie, qui s’étendent sur une vingtaine de kilomètres, longent le littoral entre Magpie et la municipalité de Rivière-au-Tonnerre.
Coordonnées de Rivière-Saint-Jean :
116, rue du Quai
Rivière-Saint-Jean
G0G 2N0
Téléphone : 418 949 2464.
Rivière Magpie
D’une longueur de 200 kilomètres, la rivière Magpie prend sa source près de la frontière du Québec et du Labrador et vient se déverser dans la baie du même nom, en Minganie, à 60 km à l’ouest de Havre-Saint-Pierre. Voisine à l’ouest de la Saint-Jean, deux de ses embranchements portent les noms de Rivière Magpie Est et Rivière Magpie Ouest.
Peu considérable, mais rapide et turbulente, la rivière Magpie, surnommée La Pie, n’est pas navigable même pour les barques légères. Son estuaire, assez large, forme cependant un havre accessible aux embarcations de pêche. Le village de Magpie, qui regroupe 200 habitants, est établi à flanc de coteaux. autour d’un autre petit havre situé à 30 km du premier, à l’extrémité ouest de la baie du même nom. C’est l’une des plus anciennes localités de la Côte-Nord. Le site est fréquenté dès 1849 par les Gaspésiens de la baie des Chaleurs qui y viennent pêcher la morue et le saumon.
Le village connaît un essor important avec l’installation des compagnies de pêche Robin & Colas et Le Bouthillier vers 1870.
Magpie est le nom anglais du geal gris du Canada appelé communément « pie » et scientifiquement « Perisoreus canadensis ». Au XIXe siècle, les Magpiens prononçaient ce toponyme Magpointe.
Le cours d’eau est également désigné sous le nom de Rivière à la Pie, par l’arpenteur Saint-Cyr, en 1886, bien qu’Eugène Taché, en 1870, indique sur sa carte du Québec R. Magpie ou à la Pie. On relève aussi les toponymes Rivière des Girard, dénommée ainsi selon l’abbé Victor-Alphonse Huard, en l’honneur des trois frères Girard venus s’établir dans le secteur à partir de 1849. De plus, les Montagnais l’ont désignée depuis le début du XXe siècle sous diverses appellations.
Hormidas Maganan mentionne en 1925 le nom Rivière Moteskikan qui signifierait « abrupt, rocheux, difficile ». Les toponymes suivants ont également été relevés, soit Mutehekau Hipu, qui se traduit par « rivière de l’eau qui passe entre les falaises rocheuses carrées et Pmotewsekaw Sipo qui signifie « rivière le long de laquelle on marche parmi les arbustes ».
Canton Fornel
Seule la frontière nord du canton de Fornel est rectiligne. À l’ouest, il est limité par la rivière Jupitagon, à l’est par la rivière Magpie et, au sud, par les eaux du détroit de Jacques-Cartier. Il se situe sur la Côte-Nord, vis-à-vis de la pointe occidentale de l’île d’Anticosti. Sa frange sud où est implanté le village de Magpie est plutôt marécageuse et arrosée par la rivière Brûlée ainsi que par le ruisseau de l’Anse de Seine.
Vers le nord, le relief s’élève graduellement jusqu’à 275 m. Ce nom, pertinemment choisi en 1949 par rapport à certaines activités du personnage, rappelle la mémoire de Louis ou Jean-Louis Fornel (1698-1745), négociant de Québec qui s’est intéressé à la chasse au loup marin (phoque), à partir de 1730. En 1743, il prend possession, au Labrador, de la baie des Esquimaux (aujourd’hui Hamilton Inlet) qu’il rebaptise Baie Saint-Louis, croyant qu’il était le premier à l’explorer, alors que Louis Jolliet était passé par là au moins un demi-siècle avant lui. En plus de détenir quelques terrains à Québec et dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges, il a été seigneur de Bourg-Louis (1741), fief situé derrière la seigneurie de Neuville., Ce canton paraît en 1951 sur la carte officielle de la province de Québec.

Rivière Saint-Jean, vue à partir de la route 138. Auteur de l’image : Cephas
Pour en apprendre plus :
Bien jolie cette présentation sur Rivière ST Jean, mon village natal. Continuons de parler de la Côte Nord.
Peut-être bien, mais M. Roussy, une photo, s.v.p…. sans une photo ou même deux, la présentation n’est pas complète, on dirait…
Merci pour vos mots gentils.
j’aimerais voir le village natale de ma mere plus d’image de Saint-Jean s.v.p. merci
Y-a-t-il un site de camping chez vous avec accès a une douche et salle de bain ou un Hébergement a prix raisonnable?
Ma grand-mère Suzanne Roussy fille de William Roussy était originaire de Rivière St–Jean mariée à Alfred Beaudin de la côte-nord elle a vécu à Sept-iles et tous les deux y sont décèdés il y a de ça depuis plusieurs années, ma question est la suivante , ma grand-mère avait une soeur prénommée Année et cette dernière était mariée avec un certain nom de famille Salsman (phonètique) est-il possible d’avoir accès aux régistres de la paroisse pour vérifier ces faits….juste pour ma curiosité…merci..
Richard Bérubé Montréal