
Ville de Rivière-Héva
Rivière-Héva est située dans la Municipalité Régionale de Comté de La Vallée-de-l’Or, elle fait partie de la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue et s’étend sur une superficie de 193 kilomètres carrés. La population de la ville est d’environ 1200 personnes (le nombre d’Hévarivoises et d’Hévarivois diminue au cours des dernières années).
La municipalité se trouve à seize kilomètres au nord de Malartic et constitue un important carrefour routier à la jonction des voies entre Val-d’Or – Rouyn-Noranda et Amos – Rouyn-Noranda.
Le village de Rivière-Héva fut constitué en 1935 dans le cadre de la colonisation, suivant un plan élaboré par M. Irénée Vautrin, le Ministre de la Colonisation, de la Chasse et des Pêcheries dans le cabinet Taschereau.
Autrefois, en raison des caractéristiques géographiques de la région (un carrefour), les gens désignaient ce village sous le nom des Quatre-Coins. L’origine du toponyme Héva demeure inconnu, quoique que plusieurs hypothèses tentent de trouver une explication. Il est possible que le prénom féminin «Éva» incorrectement orthographié soit à l’origine du nom, ou alors le terme «hève» qui en normand et en hollandais veut dire «le rocher creux». Une autre version parle d’une origine acadienne, selon laquelle le nom «La Hève» proviendrait de la municipalité de la rivière Héva en Acadie. En tout cas, cette dénomination fut officialisée en 1982 (date de la fondation de la municipalité de Rivière-Héva).
Même si la municipalité de Rivière-Héva est petite, la vie locale y est assez mouvementée, la mairesse du village ayant démissionné en 2005 suite à un conflit politique.
Le Festival du fermier de la Rivière-Héva est organisé dans le village tous les ans depuis 2000. Ce festival gagne en popularité et les éditions à venir promettent d’être encore meilleures. C’est sous le thème « Viens jouer chez nous » que se déroulent les activités de ce festival. Parmi les activités, exposition de machinerie agricole, mini ferme, dégustation de produits régionaux, exposition d’œuvres d’artistes régionaux, spectacles country, concours amateurs…
En effet, les Hévarivois sont optimistes. Ils vous invitent à partager avec eux la richesse de ces terres. C’est un lieu assez intéressant pour s’y établir et donner un nouvel essor à ce village merveilleux.
Coordonnées de la municipalité de Rivière-Héva :
C. P. 60
Rivière-Héva
J0Y 2H0.
Téléphone : 819 735 3521.
Canton Malapart
Baigné par les lacs Peppler et Jean, arrosé par la Petite rivière Manicouagan et la rivière Peppler, ce canton fait aujourd’hui partie du territoire de la MRC de Caniapiscau, dans l’arrière-pays de la Côte-Nord, à 250 km au nord-ouest de Sept-Îles. Il tient son nom, choisi en 1956, d’un soldat parisien, André Malapart, qui se trouva en Acadie en 1629, sous les ordres de Charles Daniel. L’objectif de la mission était de ravitailler Québec, alors assiégée par Kirke. Le navire de Daniel s’étant égaré en mer, on finit par arriver dans la baie de Sainte-Anne (île de Cap-Breton) et on décida d’y attaquer l’établissement de lord Ochiltree, seigneur écossais qui rançonnait les navires de pêche français. L’année suivante, sans doute pour se mettre en valeur, Malapart publia en l’amplifiant le compte rendu initialement rédigé par Daniel. Malapart revint en Nouvelle-France puisque sa présence est signalée à Québec en 1634, puis à Trois-Rivières (1635, 1639 et 1649) où il fut pendant quelque temps commandant du fort.
Lac Malartic
Partagé entre les cantons abitibiens de La Motte et de Malartic, cette expansion de l’Harricana, rivière dont le point d’arrivée est au nord-ouest, dans la baie James, possède une superficie de plus de 76 km2. Il a une forme plutôt irrégulière qui crée plusieurs baies. Voisin méridional du lac La Motte dans lequel il se déverse, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Malartic., il reçoit de nombreux ruisseaux et des rivières comme la Malartic et la Héva. Les municipalités de La Motte et de Rivière-Héva s’étendent respectivement au nord et à l’ouest de ses rives. Comme le canton, ce toponyme honore la mémoire d’un brillant officier de Montcalm, Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic (1730-1800).
Le chevalier de Lévis dit d’ailleurs de lui, en 1759, qu’il est un « officier dont le zèle, les talents et l’intelligence méritent des récompenses distinguées ». Au moment de l’organisation territoriale de l’Abitibi en cantons, en 1907, les autorités ont systématiquement attribué aux territoires cantonaux les noms de régiments et d’officiers présents au Canada avec le marquis de Montcalm à la fin du Régime français. Ce système a également servi à baptiser bon nombre de nappes d’eau de la région puisque dans les environs immédiats du lac Malartic, on retrouve les lacs La Motte, Kergus, Cadillac et Preissac, tous noms d’officiers des régiments de Béarn et de Berry. En moins de vingt ans, la présente nappe d’eau apparaît sous trois appellations différentes sur des documents cartographiques. Ainsi, sur une carte de 1907, il porte le nom de Lac Askikyway, de l’algonquin « askiko wajou », demeure du loup marin ; il se transforme en Seal’s Home Lake – traduction anglaise littérale du nom amérindien sur une carte de 1911 – et devient, en 1924, Lac Malartic. Les Algonquins de la réserve de Pikogan, près d’Amos, l’appellent aussi Manadik Sagahigan, lac du caribou déformé.

Rivière-Héva, présentation graphique, image libre de droit.
Facebook
Twitter
RSS