Village de Rivière-à-Pierre
Entouré de belles montagnes, le petit village de Rivière-à-Pierre s’étale sur plus de 521 kilomètres carrés dans la région administrative de la Capitale-Nationale (MRC de Portneuf). La municipalité regroupe environ 700 Ripierroises et Ripierrois.
L’origine du nom du village soulève des controverses. Le site Internet du village nous apprend que selon certains, le fait qu’à certains endroits, la rivière coule sur un lit de pierre, inspire son nom. Alors que d’autres croient que l’abondance du granite en serait la cause. Par contre, l’hypothèse la plus plausible est que le nom de la municipalité est attribuable à un dénommé Pierre – Pierre Tharazeth (ou Tharazet) ou Pierre Beaupré.
On connaît ces deux noms dès le début de l’histoire des lieux. Pierre Beaupré vint s’établir ici vers 1883-1884. Quant à Pierre Tharazet(h), un Huron, il se rend dans les lieux pour y faire la pêche et la chasse. Alors quel Pierre a laissé son nom à la rivière ? En tout cas, ce n’est qu’en 1948 que l’on officialise ce nom. Soit 64 ans après que le nom de Saint-Bernardin-de-Sienne ait été donné à la mission du Canton Bois.
À la fin du XIXe siècle, l’activité principale sur le territoire du Canton Bois, dans la vallée de la Rivière-à-Pierre et sur les bords du lac Vert, était l’exploitation du bois résineux.
Village stable
Rivière-à-Pierre semble ne pas avoir été marqué par le temps. La population n’a pas subi de fluctuations marquantes depuis 80 ans. Mais l’histoire du village lia toujours à ses célèbres carrières de granit. Effectivement, on reconnaît la municipalité mondialement pour la qualité de son granite. On compte au moins douze granites différents dans les carrières de Rivière-à-Pierre.
Déjà en 1934, la paroisse de Rivière-à-Pierre contribue alors à sa façon aux célébrations du 400e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier au Canada. Par exemple, elle le fait par la construction de la Croix de Gaspé. On l’a taillée d’un seul bloc du granit de la carrière Auguste Dumas et Cie. La Croix de Gaspé a été dévoilée le 25 août 1934.
Le Centre d’interprétation du granite, aménagé en 2003, est ouvert aux gens de Rivière-à-Pierre et aux touristes durant la saison estivale.
La granite
Aujourd’hui, le granite, apprécié depuis longtemps sur le marché régional, gagne maintenant la faveur des marchés internationaux. Cette pierre est exportée aux États-Unis, au Japon, en Australie, en Espagne, à Taiwan et en Corée du Sud.
Un des attraits les plus intéressants de la municipalité est le parc municipal Lacrouzette/Rivière-à-Pierre, aménagé en 1997. La réalisation de ce parc a été possible grâce à l’aide financière des citoyens et citoyennes de Rivière-à-Pierre ainsi qu’à une subvention du gouvernement provincial.
Réserve faunique de Portneuf
La Réserve faunique de Portneuf qui s’étend sur une superficie de plus de 775 kilomètres carrés, se située en partie sur le territoire de Rivière-à-Pierre. Cette réserve faunique en fait est couverte de forêts mixtes à prédominance de feuillus. La constituent principalement de bouleaux, d’érables, de sapins et d’épinettes. On y retrouve 375 lacs et 11 rivières, dont la majestueuse rivière Batiscan.
La voie ferrée désaffectée du CN est devenue une piste multifonctionnelle où l’on pratique le vélo en été et la motoneige en hiver.
Notons aussi que les Chutes de la Marmite sont depuis longtemps un des plus grands attraits touristiques de Rivière-à-Pierre. Avant de devenir ce qu’elles sont maintenant, les Chutes de la Marmite furent d’abord l’hôte d’un barrage hydroélectrique qui desservait la municipalité.
Le journal Le Ripierrois est édité par la municipalité pour les citoyens.
Chutes de la Marmite
Sises à la pointe sud-est de la réserve faunique de Portneuf, du côté de la ZEC Batiscan-Neilson, les chutes de la Marmite marquent le cours de la rivière à Pierre. On pourrait croire que le toponyme Chutes de la Marmite provient d’une anecdote culinaire. Cependant, il n’en est rien. En fait, il désigne une forme d’érosion bien précise.
Une marmite est une cavité circulaire creusée dans un lit rocheux par les matériaux grossiers qu’entraînent les tourbillons d’un cours d’eau. « Chaudron ou Chaudière » sont également d’autres termes métaphoriques pour rendre compte de ce phénomène géomorphologique. Le nom a été relevé dans un article du quotidien « Le Soleil » du 19 août 1978. Une enquête toponymique effectuée à cet endroit en 1980 a confirmé l’usage de ce nom.
Lac des Prêles
C’est à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Rivière-à-Pierre, dans la réserve faunique de Portneuf que se trouve ce petit lac de 500 m de long. Il se déverse par ailleurs dans les lacs des Bolets et Genetot puis dans la rivière Batiscan par un filet d’eau intermittent. À l’instar de plusieurs autres toponymes attribués dans les environs, qui tirent leur origine de la botanique notamment, celui-ci, en usage depuis le début des années 1970, désigne la tige stérile de l’Equisetum sylvaticum L. dont le nom populaire est queue-de-renard ou queue-de-cheval. C’est plus près du nom anglais horsetail. Cette nappe d’eau est connue aussi sous le nom de Lac Boswell et de Lac des Prêtres.
Coordonnées de Rivière-à-Pierre :
C. P. 69
Rivière-à-Pierre
G0A 3A0.
Téléphone : 418 323-2112.
Site Internet de Rivière-à-Pierre : riviereapierre.com.
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