
Ville de Repentigny
L’actuelle ville de Repentigny, issue de la fusion des villes de Repentigny et de Le Gardeur a été constituée le 1er juin 2002. Elle occupe une vaste superficie de plus de 68 kilomètres carrés dans la région administrative de Lanaudière. La ville fait partie de la MRC de l’Assomption et de la Communauté métropolitaine de Montréal. Repentigny est habitée par 80 mille Repentignoises et Repentignois.
Repentigny est la ville la plus peuplée de la MRC de l’Assomption. Au niveau du Québec, elle occupe le 12e rang par la densité de sa population.
Repentigny se trouve sur les rives du fleuve Saint-Laurent et de la rivière l’Assomption, à l’est de l’Île de Montréal. Sa position géographique est très avantageuse en raison de la proximité de l’Île de Montréal. 20 minutes séparent Repentigny de la métropole si on suit les grands axes routiers de la région, soit l’autoroute 640, soit l’autoroute Félix-Leclerc. De plus, les autoroutes 40, 20, 25, 15 et 13 traversent son territoire, créant des liens solides avec la ville de Québec et d’autres agglomérations. Les ponts Le Gardeur et Benjamin-Moreau relient la ville à Montréal.
Repentigny fut fondée en 1670 par Jean-Baptiste Le Gardeur, mais en fait, la seigneurie de Repentigny existait depuis le 16 avril 1647. Cette année-là, son père, Pierre Le Gardeur, Sieur de Repentigny, né dans le Calvados et amiral de la flotte française en Nouvelle-France, reçut à Paris les actes de la concession de ces terres. Pierre Le Gardeur est décédé en 1648 et c’est Jean-Baptiste qui s’établit sur ses terres avec sa famille. De cette façon, la localité devient le plus ancien lieu d’occupation permanente de Lanaudière.
Cependant, jusqu’au début du XXe siècle, Repentigny n’est habitée que par un petit groupe de paysans et la première municipalité n’est constituée qu’en juillet 1855. Un siècle plus tard, en 1957, la municipalité est érigée en ville.
Aujourd’hui, Repentigny est jumelée avec la ville de Bergerac, dans le Département de la Dordogne et avec la ville d’Évry qui est le chef-lieu de l’Essonne.
Parmi les attraits patrimoniaux, on peut citer l’église de la Purification, construite en 1725 et agrandie en 1850 et qui est la plus ancienne église du diocèse de Montréal. On y trouve également deux moulins, construits sur le bord du chemin du Roy et classés monuments historiques.
Repentigny possède sept plages sur ses deux cours d’eau, et un secteur de la ville a reçu le nom de Repentigny-les-Bains.
Coordonnées de Repentigny :
Adresse :
435, boulevard Iberville
Repentigny
J6A 2B6.
Téléphone : 450 470 3000.
Site internet : ville.repentigny.qc.ca.
Île Bourdon
Située à l’embouchure de la rivière L’Assomption, cette île basse de 1,3 km de longueur a été concédée en 1672 par Jean Talon à Jean-Baptiste Legardeur de Repentigny à la suite d’un accommodement entre celui-ci et Charles-Joseph d’Ailleboust Des Muceaux, afin que ce territoire fasse partie de la seigneurie de L’Assomption. Il portait déjà ce nom, à l’instar de sa voisine au sud qui sera connue plus tard sous le nom de Bonfoin.
Identifiée par le spécifique Saint-Pierre en 1677 dans l’aveu et dénombrement de la seigneurie et, plus tard, par Beaucanel et Buchanan, cette île a néanmoins conservé son appellation originelle. Ce nom rappelle le souvenir de l’ingénieur Jean Bourdon (vers 1601-1668), auteur des premiers plans de Québec et des environs.
Une autre île Bourdon, dont l’origine est inconnue, située en face de Terrebonne, sert de support à une route traversant la rivière des Mille Îles.
Historique du secteur Le Gardeur (ancienne ville de Le Gardeur)
Le territoire de cette localité faisait jadis partie de la vaste seigneurie de La Chesnaye, concédée en 1647 par la Compagnie de la Nouvelle-France à Pierre Legardeur de Repentigny, décédé l’année suivante.
Son fils, Jean-Baptiste (1632-1709), fonda Repentigny en 1670 et l’année suivante, céda la plus grande partie de sa seigneurie à Charles Aubert de la Chesnaye, poursuivant ainsi une cession qui avait débuté en 1667 et ne conservant qu’un petit territoire où se trouve aujourd’hui la ville de Repentigny. À son tour, son fils Pierre (1657-1736) concéda, en 1718, maintes terres à des colons majoritairement venus de Pointe-aux-Trembles.
Ainsi, le rôle important joué par la famille Legardeur, dont le patronyme a souvent été orthographié Le Gardeur, sur ce territoire, motive-t-il le choix de ce nom municipal. La rivière L’Assomption a contribué au développement de la ville, identifiée vers 1850 comme le Petit Village, entité issue du développement de la seigneurie de L’Assomption en 1857. La même année, était érigée la municipalité de la paroisse de Saint-Paul-l’Ermite, dont le nom rappelle soit saint Paul, le premier ermite (vers 228 – vers 341), né en Égypte et qui vivait dans une caverne, soit un original, appelé Vieux Jean-Baptiste, qui demeurait jadis à Saint-Paul (Joliette), plantant des croix à chaque endroit où il résidait, cette légende a pu être véhiculée jusqu’à Le Gardeur.
Saint-Paul-l’Ermite ayant obtenu le statut de ville en 1973, on procédait, en 1978, à la modification de ce nom en Le Gardeur, que portait déjà le bureau de poste depuis 1957, parce que trop de villages du Québec comptent l’élément Saint-Paul dans leur dénomination et constituent ainsi que source de confusion. Ce nom de famille souche, qui a connu plusieurs ramifications (Repentigny, Tilly, etc.), l’un des seuls de cette catégorie à ne pas encore avoir servi à désigner des lieux, faisait donc une entrée remarquée en toponymie.
Le développement de Le Gardeur s’est effectué surtout à partir de 1940, grâce à une usine de remplissage de munitions où ouvraient maints Saint-Paul-Ermitois, devenus depuis des Le Gardeurois. Le Gardeur, secteur résidentiel, occupe la rive droite de la rivière L’Assomption, à 17 km au nord-est de Terrebonne, au nord de Repentigny, dans la région de Lanaudière.

Les battures du Saint-Laurent. Auteur de la photographie : Laceoflight
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durant les été de 1933 et 1934 nous passions nos étés avec mes parents a Repentigny les bains. je me rappelle qu’il y a cette époque un gros incendie à Charlemagne village voisin.Je suis allé voir ce feu et s’a m’a beaucoup impressionné à l’âge de 10 ans, maintenant 87 ans. Tout cela me rappelle de joyeux souvenirs et la baignade au fleuve meci de votre atttention et amitiés. Roger Manseau.
daniel pouliot en 1993 j`ai servi de model pour le peintre pierre lusier, peinture au dessus du maître autel, ps st joseph ,je suis a genoux je presente une colombe a Marie, mercie de me lireje demeure a st michel de bellechasse ,a l`époque j`était plombier,maintenant je suis maquettiste ,mon site ,,,voiturier depoque ¸youtube ….
une bonne journé ,je vais aller voir l`église de répentigny
Que de souvenirs!
J’ai habité sur la rue St-Malo jusqu’en 1957, année où mes parents sont déménagés à Pointe-aux-Trembles. En fait, la rue St-Malo a cessé d’exister lors des expropriations pour la construction du pont-tunnel H-Lafontaine.
Mais je me rappelle qu’un jour d’été sur la rue St-Malo, j’ai eu la permission de mes parents d’accompagner une amie (je pense Denise Leboeuf) et sa famille pour baignade et pique-nique à Repentigny-les-Bains… et que c’était loin!
Je me répète: Que de souvenirs!