
Municipalité de Pierreville
La municipalité de Pierreville regroupe plus de 2 300 Pierrevilliennes et Piervilliens et s’étend sur la superficie d’environ 125 kilomètres carrés, faisant partie de la région administrative du Centre-du-Québec et de la Municipalité régionale de comté de Nicolet-Yamaska. L’actuelle municipalité de Pierreville a été constitué civilement le 13 juin 2001 à la suite du regroupement des municipalités de Pierreville, Notre-Dame-de-Pierreville et Saint-Thomas-de-Pierreville.
Pierreville est un milieu de vie idéal pour les amateurs de chasse et de pêche, pour les familles ou pour vivre une retraite paisible en campagne. On y trouvera de nombreux chalets, de belles maisons et des services tels une école primaire, une épicerie Métro, un dentiste, un CLSC, une COOP de santé, une pharmacie, un chiropraticien, une pâtisserie, Magasin Korvette, une bijoutierie et plusieurs autres entreprises chez nous et dans les municipalités avoisinantes afin qu’ils vous facilitent la vie et répondre à vos besoins.
Historique de Notre-Dame-de-Pierreville
Cette modeste ancienne municipalité de paroisse de la MRC de Nicolet-Yamaska est située à 6 km au nord du noyau urbain de Pierreville, sur le bord du lac Saint-Pierre. Peu distante de l’établissement amérindien d’Odonak, elle est baignée par la rivière Saint-François dans sa partie ouest. Outre l’évident aspect religieux qui véhicule le constituant Notre-Dame, la dénomination municipale ne saurait rappeler la mémoire de Pierre Philippe, dit Lafontaine (né et 1638) dont le père, Laurent, reçoit en concession la seigneurie de Pierreville en 1683.
En effet, cette hypothèse, avancée par Pierre-Georges Roy qui soutient que Pierre Philippe a reçu en concession de son père la seigneurie, ne tient pas puisque selon un aveu et dénombrement de 1723, la moitié de la seigneurie appartient à Charlotte Giguère, veuve de Laurent Philippe, et un quart est possédé par chacune de ses deux filles,Catherine et Marie. De plus, aucun document n’atteste l’existence même de ce Pierre Philippe. Le mystère demeure total.
À l’instar de la paroisse créée la même année que la municipalité, en 1894, celle-ci provient du détachement de parties des territoires de Saint-Thomas-de-Pierreville et de Saint-François-du-Lac.
En sanctionnant le nom collectif Pierrevillois, les autorités municipales voulaient marquer la spécificité de Notre-Dame-de-Pierreville, en regard de la municipalité du village de Pierreville, peuplée de Pierrvilliens.
En abénaqui on désigne l’endroit comme Tagwaôganek, au moulin, allusion à une industrie pionnière qui confirme la forme Pierreville Mill’s attribuée au bureau de poste entre 1871 et 1914. En effet, en 1815, Joseph Bouchette signale l’existence d’un moulin et d’une scierie à cet endroit.
Historique de Saint-Thomas-de-Pierreville
Ce territoire, dont la partie nord donne sur le lac Saint-Pierre, se situe au sud-est de Notre-Dame-de-Pierreville, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Nicolet. La rivière Saint-François constitue la limite ouest de la municipalité. L’histoire thomasienne remonte au milieu du XIXe siècle avec l’établissement de la paroisse de Saint-Thomas-de-Pierreville, détachée de celle de Saint-François-du-Lac.
Érigée canoniquement en 1853 et civilement en 1854, elle donnera son nom à la municipalité de paroisse créée en 1855. L’hagionyme Saint-Thomas a été retenu à la suggestion du curé fondateur (1853-1870), l’abbé Joseph-Pierre-Anselme Maurault (1819-1871), qui désirait rendre hommage à monseigneur Thomas Cooke (1792-1870), premier évêque de Trois-Rivières de 1852 à 1869. L’élément Pierreville, retenu également pour identifier le bureau de poste ouvert en 1854, souligne l’inclusion du territoire en partie dans la seigneurie de Pierreville, concédée à Laurent Philippe, dit Lafontaine en 1683.
La proximité de la réserve abénaquise d’Odanak se révèle importante puisque les gens de Saint-Thomas fréquentaient l’église de ces Amérindiens durant la construction de la leur en 1855 et que le curé Maurault a vécu dans la réserve jusqu’en 1857, alors qu’il a pu disposer d’un presbytère à Saint-Thomas-de-Pierreville. En 1922, une partie du territoire de la municipalité a été annexée à celui de Pierreville.
Historique de Pierreville
Le territoire de la municipalité de Pierreville a été détaché de celui de la municipalité de la paroisse de Saint-Thomas-de-Pierreville en 1887, dont le nom rappelle monseigneur Thomas Cooke (1792-1870), premier évêque de Trois-Rivières de 1852 à 1870. Quant à l’élément Pierreville, qui figure tant dans l’appellation de la paroisse homonyme érigée en 1853 que dans celle du bureau de poste ouvert en 1854, il ne peut rappeler la mémoire de Pierre-Philippe, fils de Laurent Philippe, dit Lafontaine, premier seigneur de Pierreville en 1683, comme l’avance l’historiens Pierre-Georges Roy, puisque l’existence même de ce Pierre Philippe n’a pu être établie et qu’il se révèle faux de prétendre que ledit Pierre ait pu hériter du fief de Laurent Philippe. Or, Saint-Thomas de Pierreville a été détachée de Saint-François-du-Lac et le voisinage même du lac Saint-Pierre a fort bien pu inspirer la dénomination.
Concédée sans nom particulier, l’entité seigneuriale est signalée comme « fief vulgairement nommé de Pierreville », dans un aveu et dénombrement du 11 juillet 1723, les propriétaires de la seigneurie étant alors la veuve de Laurent Philippe, Charlotte Giguère et ses deux filles, Catherine et Marie.
Pierreville a été implantée dans les Bois-Francs, sur les rives de la rivière Saint-François, à proximité de la réserve indienne d’Odanak, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Nicolet.
Jadis l’endroit portait le nom amérindien de Nessaouakamighé, « où le poisson est séché par la fumée ». De nos jours, les Abénaquis l’identifient comme Agwadaiwi, « en amont ». Les Pierrevilliens ont vu leur renommée franchir les frontières du Québec grâce à une industrie fort particulière, la fabrication de camions à incendie et de pompes exportés dans le monde entier. Ils se targuent également d’habiter la Capitale mondiale de la chasse aux canards en raison de l’importance de cette activité que chaque mois de septembre ramène. La pêche demeure un loisir largement pratiqué aussi à Pierreville. Enfin, cette municipalité a vu naître Paul Comtois (1895-1966), lieutenant-gouverneur du Québec de 1961 à 1966, qui devait périr tragiquement dans l’incendie de Bois-de-Coulonge en février 1966.
Le territoire de Pierreville est traversé par la Route verte # 4, ainsi que par un des 4 circuits Vélo-Vedette de la MRC Nicolet-Yamaska. Un circuit de 37 km longeant la rivière Saint-François vous fait découvrir toute la beauté de notre municipalité et des alentours. D’ailleurs, la municipalité de Pierreville, en collaboration avec celle de Saint-François- du-Lac et la Communauté d’Odanak, vous invite à profiter de cette belle activité estivale.
Pointe de Lussaudière
Cette langue de terre s’avance dans le fleuve Saint-Laurent, à l’embouchure du chenal Tardif, dans la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Pierreville, secteur de Pierreville. L’appellation évoque le nom de la seigneurie de La Lussaudière, concédée à Pierre Dorfeuille de La Lussaudière (ou Lussodière), par l’intendant Jean Talon, le 3 novembre 1672. Le fief, après avoir été réuni au Domaine pour non-exécution des clauses de concession, a été rconcédé, le 26 juillet 1683, à Dominique La Motte de Lucière. Le nom de la seigneurie de La Lussaudière s’est maintenu malgré plusieurs concessions subséquentes. On trouve la graphie Lusaudière sur la carte de Jean-Baptiste Decouagne (1709) alors qu’un aveu et dénombrement de 1736 mentionne le « fief vulgairement appelé Lussodière ou Chenail Tardif. » Variante : Pointe de la Rivière.
Coordonnées de la municipalité de Pierreville :
Adresse physique : 26, rue Ally, Pierreville
Adresse postale :
C. P. 300
Pierreville
J0G 1J0
Québec
Téléphone : 450 568-2139
Site Web : pierreville.net.

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