
Municipalité de Péribonka
La municipalité de Péribonka se trouve dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, comptant parmi la douzaine de communautés rurales de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine. Elle se situe au nord-nord-est de Roberval, sur les bords de la rivière Péribonka, à quelques kilomètres de son embouchure avec le lac Saint-Jean. Sa superficie est de plus de 113 kilomètres carrés, mais pas plus de 500 Péribonkoises et Péribonkois y résident.
Le village de Péribonka a vu le jour en 1888, quand M. Édouard Niquette, le premier habitant permanent de ces lieux, s’y établit et commence à défricher les terres. Cependant, en 1679, le père François de Crespieul baptisa deux enfants à l’embouchure de la rivière Péribonka et c’est la première mention de l’endroit dans les registres. Ensuite, des coureurs des bois ont également emprunté la rivière Péribonka lors de leurs expéditions vers la baie d’Hudson.
La municipalité de la paroisse de Saint-Amédée-de-Péribonka est constituée en 1903 et en 1907, les Frères de Saint-François-Régis, arrivés de France, y fondent un orphelinat qui ferme ses portes en 1938, suite à la montée des eaux du lac Saint-Jean après la mise en opération de la centrale hydroélectrique de l’île Maligne.
En 1908, la municipalité de Péribonka se détache de la municipalité de Saint-Amédée-de-Péribonka.
De 1941 à 1953, près de Péribonka, trois barrages ont été construits. Il s’agit des barrages de la Chute-des-Passes, de la Chute-du-Diable et de la Chute-à-la-Savane qui permirent la création du réservoir Péribonka afin de fournir de l’énergie à la compagnie d’aluminium Alcan.
Malheureusement, depuis 1993, après qu’Abitibi Price ait fermé l’usine de bois de sciage, la population du village diminue. Cependant, l’usine a été rouverte sous le nom d’Uniforêt Scierie Péribonka et elle est gérée par la coopérative des habitants.
Aujourd’hui, Péribonka est connu avant tout par le fait que Maria Chapdelaine, l’héroïne du grand roman homonyme y habita, ainsi que son auteur, l’écrivain Louis Hémon. Il publia le roman Maria Chapdelaine en France en 1916. Depuis 1937, un Musée Louis-Hémon se trouve dans la maison historique de Samuel-Bédard, construite en 1903, et classée monument historique en 1983.
Par ailleurs, Péribonka est le point de départ de la Traversée internationale du lac Saint-Jean, une compétition annuelle qui s’y tient depuis les années 1950. L’arrivée de la Traversée se situe à Roberval.
L’origine du nom Péribonka est claire: le mot pelipoko (on peut rencontrer la variante pelipokou) est un mot Abénaki signifiant «rivière aux rives de sable».
Coordonnées de Péribonka :
312, rue Édouard-Niquet
Péribonka
G0W 2G0
Téléphone : 418 374 2967
Site Internet de Péribonka : peribonka.com.
Canton de Tanguay
Proclamé en 1903, à environ 55 km au nord du lac Saint-Jean, prend place ce canton inhabité de forme irrégulière qui est limité à l’ouest par la Petite rivière Péribonka. Son territoire est baigné par plusieurs petits lacs et se situe en général au-dessus de 310 m d’altitude. Georges Tanguay (1856-1913), honoré dans la dénomination de ce canton, a été directeur de la société du chemin de fer Québec-Lac-Saint-Jean, échevin de la ville de Québec (1894-1907), maire de cette ville, de janvier à mars 1906 et, enfin, député libéral de Lac-Saint-Jean, de 1900 à 1908.

Village de Péribonka vu de la rivière Péribonka. Photo : Fralambert
Lire aussi :
- Rivière Péribonka
- Musée Louis Hémon
- Région du Saguenay – Lac – Saint-Jean
- Maria Chapdelaine
- Traversée internationale du lac Saint-Jean
- Lac Saint-Jean
Nous avons eu la chance de nous rendre au barrages de la Chute-du-Diable et nous nous languissons d’aller observer les deux autres. Le Québec, c’est vraiment un province formidable !
Me donneriez-vous svp le nom du père et de la mère de Jacques Amyot, nageur. Il serait parent avec mon mari John Pouliot autrefois de St-Michel-de-Bellechasse par l’entremise des Larochelle. Sa mère serait peut-être une Larochelle.