Municipalité d’Oka

Municipalité d’Oka

À 50 kilomètres à l’ouest de Montréal, au confluent de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint Laurent, en bordure du lac des Deux-Montagnes, se trouve la municipalité d’Oka, dont la population est d’environ 5 mille Okoises et Okois et dont la superficie totale est de soixante kilomètres carrés.

Oka fait partie de la région administrative des Laurentides et la ville fut fondée en 1721. Son premier nom fut la Mission du Lac des Deux–Montagnes parce que les Sulpiciens et les sœurs de la Congrégation Notre-Dame qui étaient chargés de faire l’évangélisation des Amérindiens, habitaient cette mission.

En 1881, la localité est rebaptisée et le nom d’Oka est désormais son appellation officielle. Ce nom vient d’un mot algonquin signifiant «poisson doré». Oka fut érigée en ville en 1874.

À la fin du XIXe siècle, la plus grande pinède au Canada est créée à Oka. Plus de cent mille pins et épinettes furent plantés à cette époque. Aujourd’hui, il en reste un grand nombre dans cette magnifique forêt, la première forêt plantée en Amérique du Nord.

Suite aux événements de l’été 1990, quand les Amérindiens ont pris les armes, Oka a connu un nouvel essor.

Aujourd’hui, municipalité riveraine du lac de Deux-Montagnes, Oka est un centre populaire de tourisme qui a su conserver son air champêtre. La route agrotouristique permet aux visiteurs de goûter à la quiétude des paysages enchanteurs de sa campagne et d’y découvrir la richesse de ses produits frais et de son autocueillette.

Les ateliers et les boutiques des artistes et artisans d’Oka regorgent de trouvailles surprenantes. Le patrimoine historique et culturel de la municipalité recèle de trésors que les visiteurs auront plaisir à découvrir à travers les visites et les concerts à l’église, les chapelles du Calvaire, le sentier historique, les tours guidés…

Les espaces verts pour les randonnées pédestres et le camping, le lac avec ses activités nautiques, la piste cyclable menant au noyau villageois feront le bonheur des amateurs de sport et de plein air.

À partir du quai municipal d’Oka, un pittoresque traversier sillonne le lac, faisant la navette jusqu’à Hudson. Eh hiver, un pont de glace relie les deux rives du lac et ce plan d’eau douce devient alors un paradis pour la pêche sur la glace, le patinage, le ski de randonnée et la motoneige.

Adresse d’Oka :

183, rue des Anges
Oka
J0N 1E0.

Téléphone : 450 479 8333.

Site internet : municipalite.oka.qc.ca.

Hameau La Trappe

À environ 5 km au nord-est d’Oka et à un peu moins de 2 km au nord-ouest de la Grande Baie du lac des Deux Montagnes, ce toponyme identifie une abbaye cistercienne dont les origines remontent à 1881, soit à la construction d’un modeste monastère par les moines français de l’abbaye de Bellefontaine.

En échange des 405 ha de terrain cédés par les Sulpiciens, anciens seigneurs du Lac-des-Deux-Montagnes, les religieux ont promis d’organiser une ferme modèle et de contribuer au développement de l’agriculture. Ils tinrent parole : l’École d’agriculture fondée en 1893, devenue faculté (Institut agricole d’Oka) en 1908, fut affiliée à l’Université de Montréal avant la fusion de toutes les facultés francophones d’agriculture et le choix de l’Université Laval, comme site unique, en 1962. L’Institut abrita même l’École de médecine vétérinaire de 1928 à 1947. Ce toponyme a été emprunté à La Trappe, abbaye mère de l’ordre de Cîteaux fondée en 1140 à Soligny et réformée par l’abbé de Rancé en 1664. Au Québec, les moines souhaitent qu’on parle de l’abbaye de Notre-Dame-du-Lac plutôt que de La Trappe d’Oka. Ils sont reconnus pour avoir produit un excellent fromage pendant des années.

Oka
Vue sur Oka à partir de la montagne. Photo libre de droit.

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