Municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (Île-Verte)
et où habitent une quarantaine de résidents permanents qui s’appellent Verdoyantes et Verdoyants, fait partie de la région administrative du Bas-Saint-Laurent et de la municipalité régionale de comté de Rivière-du-Loup.
L’île Verte constitue une étroite langue de terre de 11 kilomètres de longueur. Elle se trouve à quelques kilomètres des rives du Bas-Saint-Laurent, en face de Tadoussac et elle conserve sa nature sauvage, fort appréciée de cette poignée de résidents et des vacanciers, amateurs de kayak et de la nature. Lors de la marée basse, l’île est presque reliée au continent.
C’est Jacques Cartier qui a baptisé ce petit coin de terre « île Verte » en remontant le fleuve avec sa flottille en 1535.
L’Île-Verte contient plusieurs exemples de patrimoine culturel et historique du Québec. D’abord, on y trouve le phare de l’Île-Verte qui est le plus ancien phare du Québec, érigé en 1809. Un Musée du squelette est aménagé sur l’Île-Verte, présentant une grande collection d’os de différents animaux.
Jusqu’à ce jour, l’Île-Verte demeure un endroit méconnu des touristes à la recherche des baleines (plutôt, des rorquals), mais ces grands mammifères fréquentent les parages et les chances d’apercevoir un rorqual près de l’Île-Verte sont beaucoup plus grandes que celles de croiser un être humain. Des rorquals sont visibles sans jumelles à 30 mètres.
Un centre d’interprétation de l’Île-Verte est aménagé dans l’école du Bout-d’en-Haut et on y découvre la vie insulaire depuis les débuts de la Nouvelle-France jusqu’à nos jours. On y apprend beaucoup de choses sur la pêche à fascines, l’agriculture, la mousse de mer, le pont de glace, la navigation au temps des goélettes et sur d’autres sujets.
Le circuit touristique de l’île Verte est un circuit dévoilant les aspects de la vie en milieu maritime : le patrimoine et le quotidien des insulaires à l’École Michaud ; l’étude et l’observation d’une collection ostéologique au Musée du squelette. L’histoire du premier phare du Saint-Laurent sur le site du phare que vous pourrez gravir.
Le Site ornithologique du marais de Gros-Cacouna et le Réserve nationale de faune de la baie de L’Isle-Verte sont deux sites du Service canadien de la faune d’Environnement Canada. Retrouvez-y des sentiers pédestres de niveau facile à intermédiaire et des aménagements d’observation de la faune, de la flore, du fleuve et des îles environnantes. Ces territoires de conservation sont localisées à l’intérieur du parc côtier Kiskotuk.
Remarquons le Sentier de la Bouette, sur lequel se déroule une activité unique et vivifiante. Ce parcours permet de rejoindre l’île à pied, à la marée descendante. La traversée dure deux heures et est réalisée avec des guides insulaires.
En hiver, particulièrement en janvier, un pont de glace se forme entre l’île et la terre ferme et on peut alors faire la traversée à pied, à raquette, à ski de fond, à motoneige ou même en automobile. Un séjour à l’île en hiver est aussi magique, sinon plus que pendant la saison douce. La lumière du phare éclaire les glaces mouvantes du fleuve et on peut découvrir la pêche blanche à l’éperlan. En traversant le pont de glace, on aperçoit sur le fleuve, dans un immense désert blanc, un véritable village composé de dizaines de cabanes de pêche.
Quelques gîtes demeurent ouverts pour accueillir les touristes pendant l’hiver.
Récifs Les Couillons
Les Couillons sont deux petits rochers qui se retrouvent du côté nord de l’île Verte, à environ 1 kilomètre de la rive. Situés en zone intertidale, ils sont couverts uniquement lors des grandes marées. L’un d’eau a plus de 3 mètres de hauteur depuis le fond marin et mesure près de 150 mètres de longueur. Des loups marins viennent séjourner sur ce rocher schisteux recouvert d’une mousse que les pêcheurs appellent du « limon vert ». Ce toponyme connu depuis une quarantaine d’années, résulte de la déformation de caillon, diminutif de caille ou caye. Le mot « caye » se rattache à la forme préindoeuropéeenne « kal », qui a donné le mot « caillou ». Les cayes sont de grosses roches ou des rochers à fleur d’eau. Ce mot se rencontre souvent sur les cartes anciennes des Antilles et des environs de la Floride. Variante : Récif de l’Île Verte.
Coordonnées de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (Île-Verte) :
69B, chemin de l’Île
Notre-Dame-des-Sept-Douleurs
G0L 1K0.
Téléphone : 418 898 3451.
Site internet de l’Île Verte : ileverte-municipalite.com.
Voir aussi :
- L’Île Verte
- Musée du Squelette de l’Île-Verte
- Municipalité de l’Isle-Verte
- MRC de Rivière-du-Loup
- Ville de Tadoussac
- Région du Bas-Saint-Laurent
- Emblèmes graphiques de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs