Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
La Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot (NDIP) occupe une grande partie de l’Île Perrot. Elle est l’une des quatre municipalités qui divisent l’île Perrot. La superficie de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot est de plus de 28 kilomètres carrés et elle compte environ 10 mille Perrotdamoises et Perrotdamois. La ville a été constitué en 1984.
Administrativement, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot fait partie de la région administrative de la Montérégie et de la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, ainsi que de la Communauté métropolitaine de Montréal.
Notre-Dame-de-l’Île-Perrot est située à l’ouest de Montréal, en bordure du Saint-Laurent et du lac Saint-Louis.
Notre-Dame-de-l’Île-Perrot est une ville riveraine, à la fois paisible et dynamique. Elle séduit par la beauté de ses quartiers et la qualité des services offerts à la population. C’est une ville résidentielle, avec un grand nombre d’espaces verts, de parcs et de sentiers qui longent le bord de l’eau.
À Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, on trouve plusieurs écoles et garderies. Il y a des clubs de golf, une excellente piste cyclable, des terrains de tennis, de soccer et de basketball ainsi qu’un club de kayak.
La beauté de cette partie de l’île ont conquis un grand nombre de familles qui s’y sont installés.
Quant à l’histoire de l’île, nous l’avons présentée dans notre article: Île Perrot. Cet article vous permettra de découvrir l’île Perrot qui a été décrite pour la première fois par Dollier de Casson.
Pointe du Moulin
Extrémité est de l’île Perrot, la pointe du Moulin occupe un site exceptionnel à la confluence de la rivière des Outaouais et du Saint-Laurent. Dès 1674, le seigneur de l’Île-Perrot, François-Marie Perrot, y avait installé un poste pour la traite des fourrures. Une trentaine d’années plus tard, entre 1705 et 1708, le second seigneur, Joseph Trottier Desruisseaux, y fera construire un moulin à vent pour la farine. Remarquable par ses murs percés de meurtrières destinées à faciliter la défense des habitants et de leurs biens, ce moulin a rapidement donné son nom à la pointe. Il demeure aujourd’hui l’attraction principale d’un petit parc historique aménagé sur les lieux.
Coordonnées de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot :
21, rue de l’Église
Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
J7V 8P4.
Téléphone : 514 453 4128.
Site internet de la ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot : ndip.org.
Historique de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
L’île Perrot, voisine ouest de l’île de Montréal, sur le bord du lac Saint-Louis, compte quatre localités : Terrasse-Vaudreuil, Pincourt, la ville de L’Île-Perrot et Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. Cette dernière, avec ses 28 km2 de superficie occupe la majeure partie du territoire de l’île, à l’est de Pincourt. Tout comme la ville et l’île, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, détachée de la municipalité de la paroisse de L’Île-Perrot, tire son appellation du patronyme du premier concessionnaire des lieux, François-Marie Perrot (1644-1691), qui en prend possession en 1672.
Ce militaire détenait le grade de capitaine du régiment de Picardie et était gouverneur de Montréal (1669-1684) quand il obtint la seigneurie, laquelle comprenait les îles de la Paix, aux Pins, Perrot, Sainte-Geneviève et Saint-Gilles. D’abord érigée en 1949 avec le statut de municipalité de paroisse, cette entité a vu son territoire considérablement augmenté par suite d’une fusion intervenue en 1984, laquelle faisait disparaître la ville de Pointe-du-Moulin, créée en 1958. Les citoyens de la nouvelle entité municipale ont cristallisé leur sentiment d’appartenance par l’adoption, en 1986, de la dénomination collective Perrotdamois, Perrotdamoise.
Île Madore
L’île Madore, dont le nom est signalé dans le Répertoire géographique du Québec en 1969, baigne dans le lac Saint-Louis, juste au nord-est de l’île Perrot. Elle rappelle le souvenir de François Morel, dit Mador (Madore), nommé dans l’aveu et dénombrement de la seigneurie de l’Île-de-Montréal en 1731, premier propriétaire des terres entourant la baie située un peu plus à l’ouest. Cette baie et la pointe qui la forme portent également le nom de Madore. D’autres appellations ont servi à identifier cette petite terre insulaire. Sur la carte de Murray en 1763, on relève la forme Island au Biche. Cinquante-sept ans plus tard, en 1817, on retrouve la forme Isle à la Biche, dans le procès-verbal partageant la seigneurie de l’Île-Perrot entre Régis Maurice Mongrain et Pierre-Amable Dezery ou Déséry. Dans ces deux cas, le motif de la désignation demeure inconnu, mais la signification semble obvie. La quatrième appellation qui fut en usage est Île des Quatorze. Elle tiendrait du fait que quatorze personnes s’étaient portées acquéreurs de l’île afin d’avoir droit de vote aux élections municipales Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. Île Madore demeure toutefois la désignation la plus répandue.

Autres municipalités de l’Île-Perrot :