Municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes
La paroisse Notre-Dame-de-Lourdes est située dans la municipalité régionale de comté de L’Érable, qui fait partie de la région administrative du Centre-du-Québec. La superficie totale de cette paroisse est d’environ 83 kilomètres carrés et elle compte environ 800 Lourdinois et Lourdinois.
Autrefois, le gros du territoire de l’actuelle paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, constituée civilement le 7 octobre 1897, appartenait en partie à l’ancien canton de Stanfold et le sud du territoire se trouvait dans le canton de Somerset, proclamé en 1807. En fait, c’est l’Augmentation de Somerset qui est le territoire primitif qui a donné naissance à la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes. Cette Augmentation constitue une portion de territoire oublié lors des délimitations cadastrales des cantons avoisinants et répertorié dans le rapport d’arpentage de ces terres dressé en 1839. Dans ce rapport, son auteur, M. Louis Legendre demandé à l’arpenteur général en 1839 d’approuver un plan de l’Augmentation de Somerset. Les subdivisions utilisées actuellement aux rangs #1, 11 et 111 longeant la rivière Bécancour, proviennent de ce rapport.
La dénomination municipale a pour origine le célèbre sanctuaire de Lourdes, dans le département des Hautes-Pyrénées en France. On a retenu cette appellation à la suggestion faite par l’aumônier de l’archevêché de Québec, M Napoléon Laliberté, qui, ayant effectué en 1860 un pèlerinage à Lourdes en France où était apparue la Sainte-Vierge à Bernadette Soubiroux trouva aux lieux une certaine similitude avec cet endroit de la région des Bois-Francs. S’inspirant de ce fait, il dédia la paroisse à la Vierge Marie d’où l’appellation Notre-Dame-de-Lourdes. Ce nom succéda à celui de l’Augmentation de Somerset.
Avant même qu’il y ait des routes sur ce territoire, la rivière Bécancour a été le premier moyen pour les autochtones et ensuite pour les colons français d’accéder aux terres au sud du Saint-Laurent. La Bécancour qui permettait d’acheminer son bois vers les moulins, a permis d’ailleurs le développement des industries locales reliées à l’exploitation forestière.
Jusqu’à aujourd’hui, les principales activités économiques des résidents de Notre-Dame-de-Lourdes demeurent l’agriculture et l’exploitation des ressources forestières. Il y plusieurs élevages de bovins et de porcs ainsi que des producteurs laitiers et une pépinière reconnue pour sa production horticole et quelques érablières réparties sur ce territoire. Cependant, la culture de la canneberge est en constante évolution grâce aux sols qui sont propices à cette culture. En effet, la municipalité se démarque par la présence de l’entreprise agroalimentaire Fruit d’Or, un important producteur et transformateur de canneberges et un chef de file mondial de la commercialisation de la canneberge biologique.
On retrouve plusieurs autres entreprises industrielles et des commerces sur le territoire de Notre-Dame-de-Lourdes.
Notre-Dame-de-Lourdes est fière de posséder un très beau parc, le Parc riverain Wôlinaktewk, aménagé par plus de 20 bénévoles en juin 2005 sur deux terrains appartenant à la Fabrique de Notre-Dame-de-Lourdes grâce à l’appui financier du CLD de L’Érable dans le cadre du Pacte Rural. Une partie du parc Wôlinktewk se trouve près de la rivière Bécancour tandis que l’autre partie est située du côté est de l’église près de la grotte.
L’aménagement de ce parc consiste en plusieurs plates-bandes placées à côté d’une gloriette et d’une pergola; de nombreux bancs ainsi que plusieurs tables de pique-nique sont placés sur les sites permettant d’apprécier la quiétude de ce bel endroit, de s’y reposer et d’admirer la rivière dans un cadre enchanteur. Le parc est accessible depuis mai jusqu’à la fin octobre.
Canton de Somerset
De forme très irrégulière, ce canton est traversé d’est en ouest par la rivière Bécancour qui sert de limite à cette division géographique sur une courte distance, au nord-ouest. Son terrain assez bas, qui s’élève cependant à quelque 270 m, est en quelques endroits marécageux de part et d’autre de la rivière Bécancour, et est arrosé par des cours d’eau secondaires, notamment les rivières Noire et Bourbon. On y trouve le hameau de Sainte-Julie-Station, le village de Lourdes, la municipalité de Laurierville et la principale agglomération, Plessisville. Ce territoire, identifié sur la carte de Gale et Duberger de 1795, tire son nom d’un comté du sud-ouest de l’Angleterre limité au nord par le canal de Bristol et l’estuaire de la Severn. On y trouve de nombreux sites historiques et des ruines romaines, dont les plus spectaculaires se trouvent à Bath. Proclamation en 1804.
Secteur résidentiel de Pointe-Neuf-Pas
Le secteur résidentiel de Pointe-à-Neuf-Pas constitue un attrait important dans la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes, dans la région de Lanaudière, par sa localisation sur une pointe formée par un méandre de la rivière L’Assomption. Il se situe à quelque 5 km au nord-est de Joliette. Cet ancien centre de villégiature est maintenant habité à longueur d’année par plus de 80 % de ses propriétaires. Son appellation est inspirée par la pointe à Neuf Pas, nom indiquant qu’il ne faut que neuf pas pour rejoindre les deux rives du méandre que forme la rivière L’Assomption à l’entrée de ce secteur résidentiel. Ce toponyme a été relevé sur une carte cadastrale de la ville de Joliette en 1928. Ce secteur résidentiel est aussi connu localement sous le nom de Domaine-Lajeunesse.

Coordonnées de Notre-Dame-de-Lourdes :
837, rue Principale
Lourdes
G0S 1T0
Téléphone : 819 385-4315
Site web de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes : municipalitelourdes.com
Voir aussi :
- MRC de L’Érable
- Attraits et patrimoine du Centre-du-Québec
- Rivière Bécancour
- Notre-Dame-de-Lourdes, une autre municipalité québécoise