La ville de Ville-Marie dans l’Abitibi-Témiscamingue
Ville-Marie est une ville du Québec, située dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, en bordure du Lac Témiscamingue tout près de la frontière entre le Québec et l’Ontario. Son nom, contrairement à ce que plusieurs pensent, n’a pas de liens avec le premier nom de la ville de Montréal, mais il honore la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée et souligne le rôle de cette communauté religieuse dans la colonisation de la région du Témiscamingue. La population de cette petite ville est d’environ 2700 Ville-Mariennes et Ville-Mariens et est en constante diminution. La superficie de son territoire est de quatorze kilomètres carrés.
Ville-Marie est la plus ancienne localité de l’Abitibi-Témiscamingue, D’abord, la future ville se forme et se développe autour de la mission des Oblats, établie en 1836 et des postes de compagnies forestières qui exploitent les grandes forêts du bassin du lac Témiscamingue pendant des décennies. Le premier bâtiment, le Fort Témiscamingue, fut construit dans ces lieux en 1686 par des traiteurs de pelleteries. Ville-Marie fut érigée en paroisse en 1886, en village en 1896 et en ville en 1962.
Ville-Marie est aujourd’hui la principale ville de la région rurale du Témiscamingue et ses services offrent des infrastructures assez développées : aqueduc, égouts pluviaux, égouts résidentiels, service d’incendie, aréna, patinoire extérieure, terrain de balle, terrain de tennis, plage publique, quai public et marina, parc municipal, habitation à loyer modique, centre pour personnes âgées, CLSC, salle d’exposition, centre familial, clubs sociaux et bibliothèque municipale, piscine, chambre de commerce dynamique.
La ville possède aussi des musées : la maison du Frère Moffet et le Fort Témiscamingue, lieu historique national du Canada. Elle offre aussi des sites naturels : la grotte et le parc du Centenaire, un centre d’interprétation qui donne l’occasion d’apprécier la flore témiscamienne et de pique-niquer sur un site enchanteur, un sentier de motoneige 6 km, une piste cyclable, elle aussi de 6 km. Elle compte aussi le centre d’exposition de la salle Augustin Chénier, qui présente la Biennale des arts miniatures. La Foire Gourmande et Ville-Marie en fête sont organisées tous les ans.
En fait, située à l’extrémité est de la rue Notre-Dame-de-Lourdes, la grotte fut aménagée en 1904 à l’image de celle de Notre-Dame-de-Lourdes en France. Cette grotte est reconnue régionalement comme lieu de pèlerinage et, à la mi-août de chaque année, des centaines de pèlerins s’y donnent rendez-vous pour participer à des célébrations. Du haut du belvédère, une vue magnifique de la ville et du lac Témiscamingue s’offre aux spectateurs.
Plus de 200 entreprises diverses y sont établies. La valeur moyenne des résidences de Ville-Marie est d’environ 95 mille $. Le revenu moyen par habitant est de 28 000$.
L’environnement naturel et le lac offrent des possibilités pour le développement d’activités à Ville-Marie, car elle possède un fort potentiel au niveau du tourisme grâce à sa situation géographique très avantageuse, à proximité de l’Ontario.
Malheureusement, aujourd’hui, sa population diminue et est vieillissante. Ce dont Ville-Marie a besoin, c’est de nouveaux arrivants qui lui inspireront un nouveau souffle.
Coordonnées de Ville-Marie :
21, rue St-Gabriel Sud
Ville-Marie
J9V 1A1.
Téléphone : 819 629 2881.
Site internet : ville-marie.ca.
Lac Ogascanane
Partagée entre les cantons de Couturier et de Darveau, au Témiscamingue, à 75 km au sud-est de Ville-Marie et du lac Témiscamingue, cette étendue d’eau d’une superficie de près de 31 km2, reçoit les eaux de son voisin septentrional, le lac Lescot, et se déverse à l’est dans le lac des Loups, qui alimente la Kipawa, affluent de la rivière des Outaouais. Appelé Ogasika sur le plan de 1869 de l’arpenteur Lindsay Russell, le lac devient Ogascanan Lake sur le plan de Henry O’Sullivan de 1893, comme sur celui de J.-A.-L. Doyon de 1927. Ogascanane provient des mots algonquins « oka », « doré », et « sakaigan, « lac » et signifie « lac du doré. » Le père Joseph-Étienne Guinard, pour sa part, traduit Ogascanane par « au pays des dorés. » En 1980, la forme Okaskanakik Sakaikan a été relevée, laquelle a pour sens « lac où il y a beaucoup de dorés. »
Voir aussi :
- Pèlerinage de Ville-Marie à vélo
- Fort Témiscamingue
- Ligne du Mocassin
- Région de l’Abitibi-Témiscamingue
- Attraits de l’Abitibi-Témiscamingue
- Foire gourmande