Sainte-Thérèse

Ville de Sainte-Thérèse

La ville de Sainte-Thérèse a été constituée en 1849 sur une superficie de plus de 8 kilomètres carrés. Aujourd’hui, Sainte-Thérèse fait partie de la région administrative des Laurentides et de la Municipalité régionale de Comté de Thérèse-De Blainville. Plus de 25 mille Térésiennes et Térésiens l’habitent (sans le « h », thérésien!). De plus, Sainte-Thérèse appartient à la Communauté métropolitaine de Montréal en raison de sa proximité de la ville (à environ 20 kilomètres).

Sainte-Thérèse est le centre administratif de la MRC de Thérèse-De Blainville. C’est une ville en plein essor et elle est reconnue comme une ville d’enseignement réputé où les établissements offrent tous les niveaux de scolarité, avec des programmes et projets éducatifs audacieux qui servent d’exemple aux autres municipalités québécoises.

À Sainte-Thérèse, on dénombre plus de 600 entreprises, commerces et industries. De plus, Sainte-Thérèse connaît un développement immobilier très prometteur.

Historiquement, c’est en 1683 que la première mention de Sainte-Thérèse est signalée dans les actes notariés, mais la colonisation débute en 1735, quand Mme Marie-Thérèse Du Gué s’y installe. En 1792, à la naissance du système parlementaire canadien, le comté d’Effingham est constitué qui regroupe quelques localités, dont le village de Sainte-Thérèse qui n’est toutefois érigé en municipalité qu’en 1849.

Le développement économique s’accélère dès 1875, après l’implantation des Distilleries James Porteous. La même année, le chemin de fer est inauguré et la gare de Sainte-Thérèse devient l’un des plus grands carrefours ferroviaires au Québec.

En 1886, la famille Juteau fait installer à Sainte-Thérèse le téléphone qui relie la localité à Montréal. Remarquons que dix ans se sont écoulés à peine depuis l’invention du téléphone.

La Ville de Sainte-Thérèse est incorporée en 1916. Au milieu du XXe siècle, le développement industriel s’amorce dans l’axe de l’autoroute 15 et plusieurs entreprises importantes s’y établissent : la Sicard, devenue Paccar, l’usine Coronation et General Motors, ainsi que plusieurs autres.

Aujourd’hui, le « Village » de Sainte-Thérèse et particulièrement l’église Sainte-Thérèse d’Avila constituent un bijou architectural. La flèche du clocher de l’église s’élance à 69 mètres dans les airs, étant une des plus hautes au Québec.

Construite en partenariat avec le Collèges Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse dispose d’une salle régionale de spectacles accueillant des artistes de marque.

Attraits de Sainte-Thérèse

Théâtre Lionel-Groulx : Situé sur la rue Duquet, le théâtre Lionel-Groulx bénéficie aujourd’hui d’une acoustique et d’équipements techniques de pointe. Les nouveaux fauteuils assurent au public un confort optimal. Cette salle polyvalente offre des spectacles de toutes les disciplines (humour, chanson, théâtre et encore plus) et fait rayonner les artistes les plus prisés du grand public. Spacieuse et confortable, elle est un incontournable pour des expériences culturelles incomparables.

Cabaret BMO Sainte-Thérèse : Le Cabaret BMO Sainte-Thérèse (57 rue Turgeon) est une toute nouvelle salle de spectacles chaleureuse et invitante, construite en 2016. Le Cabaret BMO Sainte-Thérèse présente les artistes les plus en vue autant en humour qu’en chanson ainsi que du cinéma de répertoire. Cette salle est dotée d’un service de bar qui ouvre une heure avant le début de la représentation. Cette salle polyvalente offre deux configurations possibles : 218 personnes en formule cabaret ou 400 personnes debout.

Parcs urbains:  Une trentaine de parcs, bien entretenus et bien équipés, se trouvent sur le territoire de la ville, contribuant au charme de la vie à Sainte-Thérèse. Parmi eux, le Jardin des Sources, aménagé sur le site d’une ancienne gravelière, est une véritable forêt, un site de migration de canards et hérons. C’est aussi le royaume des rats musqués, marmottes et écureuils.

Rampe de mis à l’eau : La ville de Sainte-Thérèse possède une rampe de mis à l’eau aux abords de la rivière des Mille-Îles, à l’île Bélair, à Rosemère, plus précisément à la station de purification de l’eau de la ville.

Musée Joseph-Filion : Si l’histoire régionale vous intéresse arrêtez-vous au Musée Joseph-Filion, centre d’histoire de la Municipalité régionale de Thérèse-De Blainville, où sont présentées des expositions thématiques sur l’origine du territoire térésien et ses environs.

Usines de pianos à Sainte-Thérèse

L’industrie de Sainte-Thérèse débute avec l’implantation d’une usine de pianos par Thomas F. Foisy qui fonde, en 1889, sur la rue Turgeon, la première usine de pianos du village, mais cette entreprise ne prospère pas et en 1891, Damas Lesage l’achète pour fonder plus tard, en association avec Procule Piché, la firme de pianos Lesage & Piché. Cette association se termine en 1904, et Damase Lesage et son fils Adélard changent la raison sociale de la compagnie en Lesage & Fils. La compagne fabrique alors quelques cinq cents pianos par année. En 1911, Adélard devient l’unique propriétaire de la compagnie qui devient Compagnie de pianos Lesage. C’est lui qui entreprend la construction d’une nouvelle usine sur la rue Lesage. L’usine est agrandie en 1916 et vers 1926, la compagnie Lesage produit jusqu’à deux mille pianos par an.

Cette association se termine en 1904. Damase Lesage et son fils, Adélard, changent la raison sociale de la compagnie en Lesage & Fils. L’usine fabrique alors 500 pianos par année. En 1911, Adélard est l’unique propriétaire de la Compagnie de pianos Lesage. Il entreprend la construction de l’usine de la rue Lesage. Agrandie en 1916 et en 1926, la firme Lesage a alors une capacité de production de 2 000 pianos par an.

En 1954, Jacques-Paul Lesage succède à son père et le frère de ce dernier, Gérard, prend à son tour la direction de l’usine en 1979, mais l’usine ferme ses portes en 1986. On peut encore voir, sur la rue Lesage, près de la gare de Sainte-Thérèse, l’imposant édifice de trois étages de l’une des trois plus grandes fabriques de pianos du Canada.

Notons également que trois autres usines de pianos fonctionnaient à Sainte-Thérèse à l’époque : l’artisan Joseph Casavant ouvre son usine de orgues vers 1890. Sa compagnie produira pendant plus de 20 ans les orgues Casavant avant de déménager à Saint-Hyacinthe. D’autres deux firmes firmes, c’étaient Foisy et Quidoz et Willis.

Artisans, sculpteurs et ébénistes : Dès 1987, la vieille fabrique de la rue Lesage est envahie par des artisans, des sculpteurs et des ébénistes, dont le premier à investir les locaux est Pierre Basilières, suivi par plusieurs autres : l’école d’ébénisterie de Normand Laporte sous le nom d’Atelier Pro-Ébéniste, l’artisan Luc Allard, l’ébénisterie de Yvan Daviault, les ateliers E.L.R.D Inc (armoires de cuisines), les artisans Gaétan Thibault, Yvon Basilières, Doris Laflamme, Raynald Thibault (rembourreur), Pierre Poirier, Fernand Morin (sculpteur), Germain Hotte, Luc Couture, Fernand Jolicoeur, et plusieurs autres. Ces artisans occupent les lieux durant une quinzaine d’années, puis la célèbre bâtisse, aux vieilles pierres rouges, redevient silencieuse vers 2005.

Un investissement de $40 millions pour donner la nouvelle vie à l’ancienne usine Lesage :  La coquille du bâtiment de la compagnie Lesage existe encore au 15, rue Lesage, intégrée à l’intérieur d’un complexe de 176 logements pour retraités autonomes. Ce complexe est créé en 2006, sous le nom de Le Sage au Piano dont le promoteur et gestionnaire est la firme Bâtimo de Francis Charron, et un partenaire de taille, la firme EMD Construction de Marc Dubuc. Avec la pelletée de terre officielle le 26 septembre 2006, ce projet accueille ses premiers occupants en novembre 2007 et la Phase no 1 ouvre officiellement ses portes le 28 janvier 2008.

(Source des information sur la fabrication de pianos à Sainte-Thérèse : sainte-therese.ca/ville-sainte-therese/histoire-et-patrimoine/sites-patrimoniaux/ancienne-usine-des-pianos-lesage.html.)

Coordonnées de la ville de Sainte-Thérèse :

C. P. 100
Sainte-Thérèse
J7E 4H7.

Téléphone : 450 434 1440.

Site internet : ville.sainte-therese.qc.ca.

Sainte-Thérèse est située au carrefour des autoroutes 13, 15 et la route 640.

monique giard
L`Écriture. Une œuvre monumentale réalisée par Monique acquise par la Ville de Sainte-Thérèse dans le cadre du programme du 1% du ministère de la Culture et des communications au moment de la construction de la bibliothèque. Source de l’image : ville.sainte-therese.qc.ca.

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