Mont-Saint-Michel

Municipalité de Mont-Saint-Michel

La municipalité de Mont-Saint-Michel fait partie de la municipalité régionale de comté d’Antoine-Labelle, située dans la région administrative des Laurentides, à 35 kilomètres au nord de Mont-Laurier. On y dénombre un peu plus de 625 Michelmontoises et Michelmontois sur un territoire de plus de 144 kilomètres carrés.

Le village est principalement bâti à l’ouest de la Rivière du Lièvre, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de celui de Ferme-Neuve, mais une part importante de sa population est constituée de villégiateurs installés autour du Lac Gravel.

Ces endroits attirent bon nombre de touristes et de l’avis de plusieurs, il s’agit d’un des plus coquets villages des Hautes-Laurentides.

Le nom de la municipalité rappelle la colline Saint-Michel, sur laquelle trône l’église paroissiale de Saint-Michel-Archange (construite selon les plans de l’architecte Eugène Perron). Cette appellation rappelle également le père Joseph-Michel Martin (1878-1932), curé de la paroisse de Très-Saint-Sacrement-de-Ferme-Neuve entre 1908 et 1932.

Le démembrement du territoire de Ferme-Neuve dans les Laurentides, en 1928, a amené la création de cette localité, située entre Lac-Saint-Paul au sud et Sainte-Anne-du-Lac au nord.

En 1915, une paroisse religieuse fut érigée en mission en 1915 sous la dénomination de Saint-Michel-Archange, également appelée le Mont-Saint-Michel, nom que portait le bureau de poste, ouvert en 1912 et que reprit la municipalité en 1928.

Anciennement, on identifiait la localité sous la dénomination de Saint-Michel-des-Cèdres qui a dû céder la place en vertu de nombreuses erreurs suscitées par la similitude dénominative avec Saint-Michel-des-Saints. Le nouveau nom a été officialisé en mai 1968.

Retenons que Mont-Saint-Michel identifie une commune du département français de la Manche, implantée sur un îlot rocheux où une abbaye bénédictine attire des millions de pèlerins depuis le VIIIe siècle.

Mais Mont-Saint-Michel québécois, en dépit de la présence d’un vaste marécage et d’une tourbière naturelle, attire également de nombreux visiteurs qui y viennent admirer sa multitude de lacs, le cours accidenté de la rivière du Lièvre et le rapide des Cèdres, un magnifique rapide sur un affluent de cette dernière. Des pourvoiries de chasse (orignal, ours, gelinotte huppée, canard et lièvre) et de pourvoiries de pêche (truite mouchetée, doré jaune, brochet et touladi) sont également des pôles d’attraction de ces lieux.

Coordonnées de Mont-Saint-Michel :

94, rue de l’Église
Mont-Saint-Michel
J0W 1P0

Téléphone : 819 587-3093

Mont-Saint-Michel, origine du toponyme au Québec

C’est en raison d’une analogie géographique qu’une petite municipalité de la partie nord de la région des Laurentides, à une trentaine de kilomètres au nord de Mont-Laurier, porte aujourd’hui le nom de Mont-Saint-Michel, comme le fameux site historique et touristique de France. Il est vrai que le cœur du village, avec son église, sa mairie et son école, trône sur un monticule, mais là s’arrêtent les caractéristiques communes entre ces lieux français et québécois homonymes. Cette municipalité agricole a vu le jour en 1928 sous le nom de Mont-Saint-Michel, suite au détachement d’une partie du territoire de la municipalité de Ferme-Neuve.

La paroisse religieuse, érigée en mission, existait, elle, depuis 1915, sous le nom de Saint-Michel-Archange, mais le bureau de poste, ouvert antérieurement, portait déjà le nom de Mont-Saint-Michel depuis 1912. La municipalité, érigée principalement sur la rive droite de la rivière du Lièvre, abrite aujourd’hui une population de près de 650 habitants qui, pour une bonne part, tire sa subsistance de l’agriculture, de la forêt, de la chasse et de la pêche.

Le Mont-Saint-Michel, en France, est une petite commune d’à peine 100 habitants, surmontée d’une abbaye médiévale, située à l’extrémité sud-ouest de la Basse-Normandie, dans le département de la Manche, arrondissement d’Avranches. Son site et son histoire, en font toutefois un lieu de prédilection pour les touristes qui visitent la France : le village et l’abbaye du Mont-Saint-Michel composent, en effet, un paysage tout à fait exceptionnel, les bâtiments apparaissant comme soudés à un îlot rocheux de forme conique, haut de 78 m excluant les constructions et faisant tout au plus 900 m de circonférence.

L’ensemble forme un des monuments les plus remarquables de l’architecture militaire et monastique de France. Ce rocher granitique est relié à la terre ferme depuis depuis 1875 par une digue, longue de 1 km, qui la relie au bourg de Pontorson. Mais cette chaussée pourrait être appelée à disparaître bientôt afin de redonner au site son insularité naturelle. L’abbaye bénédictine, qui occupe le sommet du Mont, fut constituée par Richard Ier, duc de Normandie, en 966 et devint rapidement un lieu de pèlerinage très fréquenté au Moyen Âge. L’église abbatiale domine l’abbaye avec sa flèche pointant à 152 m au-dessus du niveau de la mer. Elle possède une nef et un transept romans du XIIe siècle, mais son chœur est de style gothique flamboyant du XVe siècle. La Merveille, longue et haute construction gothique tout en granit du XIIIe siècle, est le nom que l’on a donne à une partie des bâtiments monastiques.

Elle s’élève sur trois niveaux : en bas l’aumônerie et le cellier ; au-dessus, la vaste salle des Chevalier et le dortoir ; à l’étage supérieur, le réfectoire et le cloître. Les fortifications et les constructions militaires, quant à elles, datent des XIIIe et XIVe siècles et rappellent que le Mont-Saint-Michel fut, au cours de la guerre de Cent Ans, pourvu d’une garnison entretenue par le roi de France.

Mont-St-Michel
L’entrée du village. Source de la photographie : Site Web de la municipalité de Mont-Saint-Michel.

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