Municipalité de Mont-Carmel dans le Bas-Saint-Laurent
La municipalité de Mont-Carmel est située dans la MRC de Kamouraska qui fait partie de la région administrative du Bas-Saint-Laurent, sur un vaste territoire de 435 kilomètres carrés. La municipalité se situe aux portes du Bas-Saint-Laurent, Mont-Carmel, dans le Haut-Pays du Kamouraska.
Il s’agit d’un village qui se caractérise par une agriculture prospère, l’exploration de la forêt forestière importante, une offre récréotouristique diversifiée ainsi que des services essentiels.
Les origines de Mont-Carmel remontent à la première moitié du XIXe siècle. En ce moment, le domaine agricole des paroisses riveraines était surpeuplé et il ne suffisait plus pour absorber une population qui s’accroissait à un rythme rapide. Un certain nombre de colons s’établissent alors sur le domaine forestier de la bordure des Appalaches. D’après une certaine tradition orale, que ne contredisent pas les documents écrits, le premier habitant de Mont-Carmel serait François Lebel, décédé en 1853, qui, le 26 mars 1814, se faisait concéder une terre au bas de la côte du village. On peut affirmer que le peuplement du territoire, commencé avant 1840, fut très intensif aux environs de 1850. Une première chapelle en bois fut érigée sur les lieux, en 1849.
La municipalité de Mont-Carmel fut érigée en 1855 par détachement d’une partie des seigneuries de Saint-Denis, Rivière-Ouelle, Kamouraska et du canton de Woodbridge. Beaucoup plus tard, en 1972, s’y ajoutent les cantons Painchaud et Chapais et une partie du canton d’Ixworth. L’érection canonique, elle, aura lieu en 1867 sous le vocable de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
L’église actuelle, en pierre prise au 4e rang et au rang de la Montagne, fut construite en 1906 selon les plans des architectes David Ouellet et Pierre Lévesque.
Des attraits de Mont-Carmel, citons les suivants :
Sentier pédestre culturel : Ce sentier offre un parcours de 4,5 kilomètres où vous aurez tout le loisir d’admirer la vue magnifique du Saint-Laurent et de mieux connaître les artistes de la région grâce à Place de la peinture et Place de la musique.
Sentier pédestre des Pointes (sept kilomètres).
Parc municipal : En plein cœur du village, ce grand parc boisé vous offre un service de restauration, une piscine extérieure chauffée et une scène animée tout l’été.
Halte Bretagne : En route vers le lac de l’Est prenez le temps de vous arrêter à la Halte Bregagem une aire de repos située au croisement du tronçon Monk et de la route 287 dont l’architecture rappelle l’ancienne gare de Bretagne. Vous y trouverez une foule d’information sur l’histoire ferroviaire et forestière de Mont-Carmel.
Une auberge est située en bordure du Lac de l’Est (l’auberge du Lac de l’Est), une chapelle a été construite à deux pas de l’auberge. Camping, plage, service de restauration.
Mont-Carmel est accessible via la sortie 456 de l’autoroute Jean-Lesage (20) et par la route 230, à partir du village de St-Philippe. À l’intersection vous prenez la route 287 vers le sud. Vous arrivez ainsi au cœur de notre beau village. Pour vous rendre au Lac de l’Est continuez votre route sur la 287.
Lac de l’Est : Le premier nom de ce lac fut Kyjemquispam qui apparaît entre autres sur une carte de 1944 conservée à la Municipalité. Ce nom vient de la langue micmaque et signifierait Lac de l’Est. Situé au-delà des terres défrichées de Mont-Carmel, avantagé par d’immenses forêts, ce lac majestueux est long de 13 kilomètres. Il longe les côtes américaines. D’ailleurs, le territoire possède de nombreuses rivières et ruisseaux adjacents.
Le Lac de l’Est fut d’abord et avant tout un centre d’opérations forestières. Ce plan d’eau contribua à l’essor de Mont-Carmel en fournissant ainsi matière à gagner pour les citoyens. Vers 1860 déjà, les travailleurs, surtout des jeunes de Mont-Carmel, de St-Pacôme et autres paroisses environnantes, se rendaient à pied jusqu’à la rivière St-Jean située à huit milles du Lac de l’Est, pour y bûcher, haler et draver le bois.
Ainsi, dans son rapport pour 1867-1868, le curé de Mont-Carmel écrit que 20 à 25 jeunes gens sont partis l’automne pour les chantiers de la rivière St-Jean et sont revenus le printemps pour aider aux semences.
Avec le temps, les gens découvrirent aussi la beauté et la polyvalence du Lac de l’Est, ce qui, combinées avec le déclin de l’industrie forestière, lui donna un important attrait touristique enrichi par la chasse et la pêche.
C’est ainsi, qu’en 1964, le Centre des loisirs du Lac de l’Est a obtenu sa charte et a bâti le camping avec tout l’équipement approprié.
La chapelle du Lac de l’Est est citée monument historique. Il s’agit d’un petit édifice en bois érigé en 1926, ayant servi d’établissement scolaire et de lieu de culte. De plan rectangulaire, le bâtiment d’un étage et demi est coiffé d’un toit à deux versants droits. Un clocher surmonte le faîte avant. La chapelle est située en bordure de la voie publique, à proximité du Lac de l’Est, dans un secteur rural et boisé. La chapelle du Lac de l’Est constitue un des plus anciens bâtiments subsistants dans ce secteur et témoigne de la formation du hameau au début du XXe siècle.
Canton de Chapais
Proclamé en 1920 et situé à une trentaine de kilomètres au sud de Rivière-Ouelle, ce canton, en partie compris dans la ZEC Chapais, touche à la frontière du Maine. À travers les collines appalachiennes se distingue la montagne de la Tour, point culminant du relief à 679 mètres. On y remarque le lac de l’Est et, à l’opposé ouest, le lac Sainte-Anne et le Petit lacs Sainte-Anne, à travers des étendues boisées.
Le petit hameau de Chapais se situe quant à lui à 25 kilomètres au sud du canton. Il a été désigné à la mémoire de Jean-Charles Chapais (1811-1885), né précisément à Rivière-Ouelle et l’un des Pères de la Confédération canadienne. Ce commerçant, établi à Saint-Denis, fut député de Kamouraska à partir de 1851, plusieurs fois ministre, délégué à la Conférence de Québec (1864) préparatoire à la Confédération, puis sénateur, en 1868. Il était le père de Thomas Chapais, avocat, homme politique et historien.
Mont Carmel, la plus grande municipalité du Kamouraska, avec ses 435 kilomètres carrés, est située à flanc de montagne dans un décor naturel aux panoramas saisissants. Son territoire parsemé de lacs s’étend jusqu’à la frontière des États-Unis. Les amants de la nature y sont comblés : baignade à à la plage du lac de l’Est ou chasse, pêche, quad, motoneige, randonnée sur le territoire, alors que la culture côtoie la nature au Sentier culturel et au Circuit des chaises géantes.
- Sentier culture de Mont-Carmel : 54, rue Bois-Frances : parcours linéaire, haltes culturelles: peinture, musique, poésie, photographie.
Coordonnées de la municipalité de Mont-Carmel :
22, rue de la Fabrique
Mont-Carmel
G0L 1W0
Téléphone : 418 498-2050.
Site Web de Mont-Carmel : mont-carmel.ca.
ZEC Chapais
Enclavée dans les limites de la municipalité de Mont-Carmel et du territoire non organisé de Petit-Lac-Sainte-Anne, à 15 km environ au sud-est de La Pocatière, dans la région de Kamouraska, la zec Chapais couvre une superficie de 288 km2. Cette zone d’exploitation contrôlée compte une quinzaine de petits lacs peuplés surtout d’omble de fontaine et d’omble chevalier. La chasse à l’ours noir et au petit gibier y est autorisée. La désignation de cet espace territorial reprend celle du canton et du hameau situés à proximité et qui rappellent la mémoire de Jean-Charles Chapais (1811-1885).
Attraits touristiques de la municipalité de Mont-Carmel
- Plage publique du Lac de l’Est, Mont-Carmel.
- Sentier pédestre culturel. Mont-Carmel. Difficulté facile. 4 km, ouvert toute l’année.
- Pourvoirie La Baronnie de Kamouraska. 1, Lac des 5 milles, Mont-Carmel : 5 unités units, pêche, chasse, trappage.
Voir aussi :
