Mayo

Municipalité de Mayo

La municipalité de Mayo est située dans la Municipalité régionale de comté de Papineau qui fait partie de la région administrative de l’Outaouais.

Environ 700 Mayoloises et Mayolois y vivent, et la municipalité se déploie sur une superficie totale de plus de 76 kilomètres carrés.

Établis vers 1807, les premiers habitants de cette municipalité outaouais, située à une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Thurso avaient pour patrie l’Irlande à l’Écosse. En conséquence, il apparaissait naturel d’identifier la municipalité de paroisse, établie le 1er août 1864, Saint-Malachy, nom tiré de la mission ouverte en ces lieux en 1854, puisque Malachie (1094 – 1148) a été primat de l’Irlande et l’un des saints les plus populaires de ce pays.

On le connaît davantage de nos jours pour ses prophéties Prophéties sur les papes, document apocryphe rédigé dans la seconde moitié du XVIe siècle.

Lors de la modification du nom municipal en 1954, la même thématique a été respectée puisque le choix s’est porté sur Mayo, nom du bureau de poste entre 1866 et 1926 et aussi nom d’un comté de la république d’Irlande, dans la province de Connacht. En Irlandais, Mago-eo, devenu Mayo, a pour sens : la plaine des ifs. Le village irlandais de Mayo a été anciennement un siège épiscopal et saint Colman, mort en 676, y a fondé un monastère. En 1992, la dénomination collective Mayolois, Mayoloise a été sanctionnée par les membres du conseil municipal à titre de gentilé « officiel » pour identifier les citoyens de l’endroit.  

À Mayo, sur la route 315, derrière le noyau urbain de Buckingham dans l’Outaouais, la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche est l’une des rares réserves écologiques ouvertes au grand public. Cette forêt pour l’essentiel une érablière à hêtres, représente l’une des dernières forêts primitives du sud du Québec. Sa valeur est inestimable, car elle propose un regard privilégié sur un monde qui s’est largement modifié. Sont altitude se tient entre 181 mètres au niveau du lac La Blanche et 325 mètres sur les sommets.

Histoire de l’église Saint-Malachy de Mayo

Église St-Malachy rappelle le petit village de Knock, en 1879, dans le comté de Mayo, au nord d’Irlande. Margaret Beirne et sa famille vivaient à quelque deux cents mètres de l’église paroissiale de Knock. Chaque soir Mme Beirne s’y rend verrouiller les portes. En cette veillée du mois d’août 1879, elle ne porte pas trop d’attention à ce qui lui semble une vague lueur au-dessus de l’église. Par contre, sa fille Mary est intriguée. En compagnie de la gouvernante du curé de la paroisse, la brave fille s’approche de l’église et croit voir les statues extérieures bouger :  »Ce ne sont pas les statues, s’exclame-t-elle, cela bouge, c’est la bienheureuse Vierge ». Une quinzaine de personnes ont aussi remarqué ce fait surprenant.

Ainsi nait la dévotion à Our Lady of Knock qui devient par la suite un sanctuaire international. Dès sa nomination, en 1949, comme curé de la paroisse St-Malachy par l’archevêque du diocèse d’Ottawa, l’abbé Clément Braceland se rend en pèlerinage au pays ancestral. Le en revient avec une indéfectible volonté de bâtir au cœur de sa paroisse une réplique, humble mais réelle, du célèbre sanctuaire d’Irlande. Il charge l’architecte Bruno Ducheski d’Ottawa, où était né le pasteur Braceland, de tracer les plans initiaux.

Le 15 août 1955, lors de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, Mgr M.-J. Lemieux vient d’Ottawa bénir le sanctuaire Our Lady of Knock de Mayo. Depuis, le dimanche le plus rapproché de la fête de l’Assomption, ce sanctuaire irlandais en terre canadienne et québécoise accueille les pèlerins qui viennent prier Notre-Dame-de-Knock.

Coordonnées de la municipalité de Mayo :

20, chemin McAlendin
Mayo
J8L 4J7

Téléphone : 819 986-3199

Site Web de Mayo : mayo.ca.

Pour en apprendre plus :

Regard sur la municipalité de Mayo. Source de la photographie : commons.wikimedia.org/wiki/File:Mayo_QC.JPG. Auteur : P199.
Regard sur la municipalité de Mayo. Source de la photographie : commons.wikimedia.org/wiki/File:Mayo_QC.JPG. Auteur : P199.

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