Matane

Ville de Matane

La ville de Matane constitue la porte d’entrée orientale de la région du Bas-Saint-Laurent. Elle occupe une superficie de 215 kilomètres carrés dans la municipalité régionale de comté de Matane, sur les berges du fleuve Saint-Laurent. Plus de 15 mille Matanaises et Matanais résident dans cette ville où la mer joue un rôle très important.

En 2003, le territoire de l’actuelle ville s’est considérablement agrandi à la suite des fusions municipales. Les villages environnants de Saint-Luc-de-Matane, Petit-Matane et Saint-Jérôme-de-Matane furent intégrés à la ville de Matane.

En effet, Matane est un port en eau profonde ouvert toute l’année. On y trouve un important chantier naval, l’usine québécoise la plus importante pour la transformation de la crevette, ainsi que le seul traversier-rail en opération au Québec.

Matane, carrefour de grandes voies terrestres et maritimes, est le chef-lieu de la MRC de Matane.

En langue malécite, Matane veut dire «vivier de castors» (certaines sources parlent de la langue micmac, en fait les deux versions sont correctes car les Micmacs font partie de la nation Malécite et le mot a la même signification).

Selon d’anciens récits de voyages, Matane fut fréquentée par des pêcheurs de Saint-Malo, de Honfleur, de Dieppe, de La Rochelle et de Rouen au cours du XVIe siècle. Samuel de Champlain décrit ces terres comme le «havre de barre de basse mer». Les marchands de La Rochelle font la traite des fourrures avec les Amérindiens et ils sont les premiers européens à passer l’hiver en Gaspésie.

En 1677, la Seigneurie de Matane est octroyée au Sieur Mathieu D’Amours de Chauffours. Plusieurs pêcheurs s’établissent alors dans la région pour pêcher la morue et le saumon.

Au XIXe siècle, Matane devient un centre industriel. Des rouleaux, des fuseaux et des bobines de bois y sont fabriqués puis exportés vers l’Europe. Le 17 juillet 1893, Matane a son premier Conseil de ville. C’est au début du XXe siècle, avec l’avènement du chemin de fer et la construction d’un véritable port de mer dans l’estuaire de la rivière de Matane, que la localité prend un nouvel essor. Elle obtient le statut de ville en 1937.

Aujourd’hui, la ville de Matane est devenue la capitale industrielle de l’est du Québec. Outre ses diverses industries, on trouve à Matane l’entreprise Nordais qui gère le plus important parc éolien jamais construit au Canada.

Parmi les attraits de Matane, on peut citer entre autres le Centre d’art le Barachois, localisé au bord de la mer; le Centre d’observation de la montée du saumon de l’Atlantique; le Complexe culturel Joseph-Rouleau; Les Jardins de Doris; le Parc des Castors avec sa piste cyclable; Les Jardins de l’Orme et le Parc des îles.

Historique de Saint-Jérôme-de-Matane

Entre Saint-Ulric-de-Matane et Petit-Matane, voisine immédiate au sud de Matane, s’insère la municipalité de la paroisse de Saint-Jérôme-de-Matane, dans le Bas-Saint-Laurent. Les entités hydrographiques Rivière Matane et Lac Blanchette marquent le paysage de ces lieux aux contours topographiques tourmentés. Paroisse mère de Matane, Saint-Jérôme-de-Matane est considérée comme fondée en 1662, bien qu’elle ne fût érigée que 200 ans plus tard, en 1861.

Les premiers établissements se font peu après la concession de la seigneurie de Matane en 1672 à Mathieu Damours, des deux côtés de la rivière homonyme. D’abord établie comme municipalité de Matane en 1845, devenue partie de la municipalité de comté en 1847, la municipalité actuelle, empruntant sa dénomination à la paroisse religieuse, est officiellement créée en 1855. Saint-Jérôme fut un célèbre père de l’Église, né vers 347 et mort en 420, sa transposition de la Bible en latin identifiée comme la Vulgate demeure son œuvre majeure. Suivant Hormisdas Magnan, l’endroit aurait été mis sous le patronage de Saint Jérôme pour rendre hommage à l’abbé Jérôme Demers (1774-1853), vicaire général de Québec de 1818 à 1842. Il est l’auteur d’un célèbre manuel de philosophie rédigé en latin et publié en 1835. Les activités locales, à l’image de maintes autres municipalités de type rural, se concentrent autour de l’agriculture et du travail en forêt.

Coordonnées de la ville de Matane :

230, avenue Saint-Jérôme
Matane
G4W 3A2

Téléphone : 418 562 2333

Site internet de Matane : ville.matane.qc.ca.

Matane
Vue de Matane, le 2 septembre 1875. Photographie libre de droits.

Voir aussi :

2 réflexions au sujet de “Matane”

  1. Es-QUE je pourrais avoir la photo de l’ex-maison de 18 rue st-cléophas de la ville de matane. Maintenant rue de la marée.

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  2. Je trouve que les service de la ville de Matane sont pas extraordinaires mais médiocres. J’étais pour aller vivre à Matane mais j’ai complètement changé d’orientation.

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