Ville de Mascouche dans Lanaudière
La ville de Mascouche est une paisible localité de la région administrative de Lanaudière qui se trouve à quelque vingt kilomètres de l’Île de Montréal. Sa superficie totale est d’environ 105 kilomètres carrés. Sa population compte plus de 25 000 Mascouchoises et Mascouchois. La ville fait partie de la Municipalité Régionale de Comté Les Moulins.
En 2005, Mascouche a célébré le 250e anniversaire de la constitution officielle de la ville. Jusqu’à nos jours, de nombreux bâtiments anciens et de vieilles maisons de divers styles architecturaux y sont conservés.
Mascouche est établie sur les bords de la rivière du même nom depuis 1717. Ce territoire faisait partie d’une vaste seigneurie nommée Repentigny qui appartenait, dès 1647, à Pierre LeGardeur.
La paroisse Saint-Henri-de-Mascouche créée en 1749 avec un premier baptême célébré le 29 décembre, par le prêtre Simon-Amable Raizenne. C’est le 29 décembre 1970 que Mascouche reçoit son statut de municipalité.
Selon les statistiques officielles, la richesse foncière uniformisée de la ville est d’à peu près un milliard de dollars. À noter qu’ici, le revenu moyen des familles est supérieur à celui du Québec (presque 60 mille $). Ainsi les propriétaires composent le 85% de la population, tandis que les locataires 15% seulement.
Une vingtaine de parcs se trouvent dans la ville, on peut y pratiquer le tennis, le baseball, le soccer, la balle molle et plusieurs autres sports.
Il y existe une Chambre de commerce de Mascouche.
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Le parc industriel d’affaires de Mascouche offre un potentiel élevé de développement puisqu’il reste encore des terrains à occuper, dans un environnement propice aux entreprises : un réseau routier donnant accès au carrefour des autoroutes 25 et 640, le prix des terrains est concurrentiel, il existe des services à proximité pour les employés.
Le Festival Bières et Découvertes de Mascouche est créé à Mascouche en 2006. Ce festival accueille des dizaines exposants, qu’il s’agisse de microbrasseries artisanales québécoises, de producteurs agroalimentaires lanaudois, de cidreries, de fromageries, de producteurs de canneberges, de moules à la bière, mais aussi de choucroute, de sandwichs européens, de poissons fumés, de fleurs comestibles. Le festival saura satisfaire tous les goûts !
La ville espère que le Festival, surnommé déjà l’Oktoberfest des Québécois, contribuera à amener des milliers de visiteurs.
De retour chez lui, un citoyen se souvient, dans une monographie publiée à compte d’auteur, de ce qu’était Mascouche en 1910 : « Que de fois, pendant les 18 années que j’ai passées aux États-Unis, n’ai-je pas songé au clocher de mon village… Le Grand coteau, seule éminence dans cette région, traverse la paroisse. Il fournit une eau excellente, et contient, en abondance, une terre à brique de première qualité. C’est ce qu’avaient constaté déjà il y a plusieurs années les prospecteurs, venus en nos régions pour en étudier le sol. Croyant faire rapidement des affaires d’or, dans un temps où ils n’avaient pas à redouter la concurrence des grands briquetiers modernes, ils se formèrent en compagnie, pour extraire la terre et façonner la brique.
Rivière Saint-Pierre
La rivière Saint-Pierre naît dans les terres avoisinant le centre de la municipalité de la paroisse de La Plaine et s’écoule en direction est sur quelque 12 km. Elle se jette dans la rivière Mascouche, à environ 10 km au nord-est de Laval. L’attribution du toponyme remonterait au début de la concession de la seigneurie des Plaines, c’est-à-dire vers 1731. Le défrichement entrepris avant 1740 s’effectue le long de la rivière Saint-Pierre, qui joue ainsi un rôle primordial dans le développement de la colonisation.
La première attestation de cette dénomination avec localisation exacte paraît sur la carte de Joseph Francis Bouchette de 1853. Les documents d’érection de la paroisse de Mascouche, 1829-1831, signalent que la rivière Saint-Pierre a déjà porté le nom de Ruisseau de la Plaine. La carte de Joseph Bouchette de 1831 identifie ce cours d’eau sous le nom de Riv. S’Marie, reprenant ainsi la désignation qui paraît dans un aveu et dénombrement de la seigneurie de Terrebonne, en1736.
Rivière Mascouche
La rivière Mascouche naît au sud-ouest du village de Saint-Janvier, serpente vers l’est puis, près du lieu-dit de Pincourt, monte vers le nord-est. Peu après l’endroit auquel les eaux du ruisseau Saint-Philippe se mêlent à celles de la rivière, cette dernière tourne au sud et coule ainsi jusqu’à son point d’arrivée, la rivière des Mille Îles, en aval de Terrebonne. De sa source à son embouchure, la rivière Mascouche aura donc arrosé la rive nord de la région métropolitaine de Montréal sur une distance d’environ 50 km. La ville de Mascouche et le hameau de Moorcrest sont implantés le long de ses rives. Les procès-verbaux de Mathieu-Benoît Collet (1721), dans la section consacrée à l’île Jésus, mentionnent notamment la rivière Maskoueche. Variante : Rivière Saint-Jean-Baptiste.
Coordonnées de Mascouche :
3034, boul. Sainte-Marie
Mascouche
J7K 1P1.
Téléphone : 450-474-4133.
Site web de Mascouche : ville.mascouche.qc.ca.