Mansfield-et-Pontefract

Municipalité de Mansfield-et-Pontefract

La municipalité de Mansfield-et-Pontefract fait partie de la Municipalité régionale de comté de Pontiac, située dans la région administrative de l’Outaouais. La population de la municipalité atteint 2300 Mansfieldiennes et Mansfieliens Constituée civilement le 1er janvier 1868, cette municipalité recouvre une vaste superficie totale d’environ 524 kilomètres carrés.

À l’instar de certaines autres municipalités ouatouaises comme Sheen-Esher-Aberdeen-et-Malakoff ou Leslie-Clapham-et-Huddersfield, la municipalité des cantons unis de Mansfield-et-Pontefract est née de la réunion du territoire de deux cantons. En effet, le canton de Mansfield, proclamé en 1849, a donné naissance à la municipalité. Du canton du même nom en 1855, laquelle a annexé, en 1867, le canton de Pontefract établi officiellement en 1863.

Mansfield doit son appellation à une ville du Notinghamshire anglais. Pour sa part, James White signale qu’il peut s’agir de sir James Nansfield (1733-1821), solliciteur général du Canada en 1780. On pourrait, en outre, avoir voulu honorer William Murray, 1er comte de Mansfield (1705-1793) qui, à la Chambre des lords, jouera un rôle important en appuyant Carleton sur la question du mode de tenure des terres, immédiatement après l’Acte de Québec. Pour sa part, Pontefract rappelle une ville de l’Angleterre, dans le Yorkshire.

Les vastes forêts ce ce territoire, au nord de Fort-Coulonge et à l’est de Waltham-et-Bryson, attirent chaque année bon nombre de chasseurs. À noter que la municipalité du village de Fort-Coulonge a été constituée en 1888 d’un territoire détaché du canton de Mansfield et que la paroisse de Saint-Pierre-de-Fort-Coulonge couvrait à l’origine l’ensemble des deux cantons.

Canton de Mansfield

Dans ce canton de la Municipalité régionale de comté de Pontiac, se trouvent les municipalités de Mansfield-et-Pontefract et de Fort-Coulonge. Le territoire est borné au sud par le chenal du Grand Calumet et, au sud-ouest, par le lac Coulonge. La rivière Coulonge arrose l’ensemble et débouche près du village de Davidson. Le toponyme paraît sur la carte de Gale et Duberger en 1795 et rappelle soit une ville anglaise du Nottinghamshire, soit James Mansfield (1733-1821), solliciteur général du Canada en 1780, ou William Murray, 1er comte de Mansfield (1705-1793). Proclamé en 1849.

Canton de Pontefract

À environ 20 kilomètres au nord de la ville outaouaise de Fort-Coulonge, dans le Pontiac, on trouve le canton de Pontefract. La rivière Coulonge, qui traverse cette division cadastrale du nord-au-sud, reçoit la rivière Coulonge Est dans sa partie nord. Les lacs Galirneau, Jim, Gillies, Stubbs, Belle et Gaudry notamment baignent également cette entité.

Le territoire de ce canton et celui de Mansfield forment depuis 1855 une municipalité de canons unis. Comme quelques cantons voisins tels que Thorne et Huddersfield, Pontefract rappelle aussi une ville de Yorkshire, en Angleterre. Cette ville de l’Albion avait d’abord porté le nom de Kirkby avant de recevoir celui de Pontefract peu après 1140. La forme primitive française Pontfrit, pont brisé, a été suivie de Pontefracto, traduction latine, à l’ablatif, du toponyme français, de laquelle est issue l’appellation actuelle. Le nom du canton de Pontefract paraît sur une carte géographique de 1795. Proclamé en 1863.

Chutes de Coulonge

L’histoire des chutes Coulonge, situées à Mansfield-et-Pontefract, remonte à l’ère napoléonienne. En 1805, la Grande-Bretagne, interdite d’accès aux pays scandinaves par la France, se tourne vers le Canada pour satisfaire ses besoins en produits forestiers. Quelques années plus tard, en 1835, George Bryson, issu d’une grande famille à Fort-Coulonge et commence à faire couper du grand pin blanc qui s’y trouve en abondance. Cette espèce prolifère également tout le long de la rivière Coulonge, qui coule sur une distance de 240 kilomètres depuis la réserve faunique La Vérendrye jusqu’à la rivière des Outaouais. Bryson décide d’y faire descendre les billes flottantes, mais il rencontre un obstacle de taille, juste au nord de Fort-Coulonge, les chutes Coulonge, aussi appelées Les Grandes Chutes, La Grande Chute et Great Falls, coulent d’une longueur de 42 mètres et afin d’éviter cette barrière naturelle, il fait construire, en 1840, une glissoire d’une longueur de 900 mètres. Malgré une baisse considérable de la demande en bois vers les années 1840-1845, il y exploité, à partir de 1843, la première scierie de la région. La guerre civile américaine de 1860 profite à Bryson qui exporte en grande quantité ses produits vers les États-Unis.

Maison culturelle George Bryson

La maison culturelle George Bryson vous accueille au sein d’une élégante maison de style géorgien, classée monument historique depuis le 27 février 1980.

Depuis l’an 2000, la maison culturelle ouvre les portes de ce site historique aux visiteurs et leur propose des visites guidées du musée, des activités culturelles et artistiques, des recherches en généalogie et un salon de thé. La générosité et l’énergie de ses bénévoles ont permis au Pontiac de préserver l’un des plus importants témoins de l’histoire de l’industrie forestière de la région.

Depuis peu, l’association est aussi en charge de la gestion du site ainsi que du bon maintien de son aspect architectural. Les activités auxquelles vous participerez sont des levées de fonds pour nous permettre, dans un avenir proche, de redonner tout son éclat d’antan à ce joyau architectural, unique en Outaouais.

Village de Davidson

Le village de Davidson constitue la principale agglomération de la municipalité des cantons unis de Mansfield-et-Pontefract et se trouve à environ 125 kilomètres au nord-ouest de Gatineau, à la rencontre de la rivière Coulonge et de la rivière des Outaouais. À l’origine, en 1904, Davidson identifiait une petite gare ferroviaire et un bureau de poste, ce dernier toujours en service. Parallèlement au développement du village, il est intéressant d’ajouter que cette dénomination a été attribuée graduellement à plusieurs entités géographiques des environs : Dépôt-Davidson, Île Davidson, Étang à Davidson, Plage Davidson, Chemin Davidson, Chemin du Dépôt-Davidson… Elle évoque la famille Davidson, et tout particulièrement Robert Davidson qui acheta, au début du XXe siècle, un moulin à scie qui demeure, encore aujourd’hui, l’industrie principale du village.

Canton de Leclair.

Hameau établi dans la municipalité des cantons unis de Mansfield-et-Pontefract, à 8 km au nord-est de Fort-Coulonge dans la région de l’Outaouais. Le bureau de poste de l’endroit, en service de 1900 à 1918, a pris le nom de Leclair en l’honneur d’une famille pionnière de ce lieu. Germain Leclerc s’est fait concéder des lots dans le Sixième Rang du canton de Mansfield, le 9 février 1874. Une famille Leclair habite encore à Fort-Coulonge.

MRC de Pontiac

Municipalité régionale de comté de 13848 kilomètres carrés située dans l’Outaouais, entre la MRC de Témiscamingue et celle des Collines-de-l’Outaouais, le long de la rivière des Outaouais qui fait frontière entre le Québec et l’Ontario. Le territoire de la MRC s’étend presque entièrement dans la région des Laurentides méridionales, au relief ondulé et parsemé de lacs.

Cet arrière-pays, pratiquement vide de population résidente, est fréquenté par les chasseurs et les pêcheurs, en particulier dans les ZECs Saint-Patrice et de Raides-des-Joachims ; il sert aussi de ressource pour l’exploitation de la forêt.

La population se concentre surtout dans les basses terres du Saint-Laurent, c’est-à-dire dans l’île aux Allumettes, l’île du Grand Calumet et leurs abords sur la rive gauche de l’Outaouais.

Établie en janvier 1983, la MRC de Pontiac a succédé à la municipalité du comté de Pontiac. Elle se compose d’un territoire non organisé couvrant près de 70 % de la superficie et de vingt municipalités, comptant toutes moins de 2 mille habitants, dont Mansfield-et-Pontefract, la plus populeuse.

Le pays du Pontiac, qui compte plusieurs petits centres industriels, est surtout rural mais non agricole, et à majorité anglophone. Les francophones représentent près de 40 % de la population. L’économie régionale dépend principalement de l’industrie du bois et du papier, de même que du loisir de plein air.

Coordonnées de la municipalité de Mansfield-et-Pontefract :

300, rue Principale
Mansfield-et-Pontefract
J0X 1R0

Téléphone : 819 683-2944.

Maison historique George Bryson. Source de la photographie : maisonbryson.com.
Maison historique George Bryson. Source de la photographie : maisonbryson.com.

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