Maniwaki

Ville de Maniwaki

La ville de Maniwaki, chef-lieu de la municipalité régionale de comté de la Vallée-de-la-Gatineau, dans la région administrative de l’Outaouais, regroupe plus de 4000 Maniwakiennes et Maniwakiens et couvre un territoire d’environ 6 kilomètres carrés.

Les premiers habitants de la région étaient des Amérindiens algonquins. Jusqu’à nos jours, on retrouve au sud de Maniwaki, la réserve amérindienne de la Rivière Désert, en Algonquin, la Réserve Kitigan Zibi.

Maniwaki fut fondée en tant que mission sur les berges de la rivière Gatineau et de la rivière Désert, en 1849 par des missionnaires Oblats. Le village fut constitué en municipalité en 1851 et il n’est incorporé en ville qu’en 1957. En langue algonquine, le terme Maniwaki signifie «Terre de Marie».

Une fois la mission fondée, plusieurs marchands de bois, des agriculteurs et des commerçants viennent s’y établir en raison de l’essor de l’industrie forestière.

En 1918, toute la région de Maniwaki, comme tout le Québec, est frappée par la grippe espagnole. On dénombre des dizaines de décès, alors, pour la première fois de l’histoire de Maniwaki, un dimanche passe sans qu’aucune messe ne soit célébrée à l’église l’Assomption.

Au cours de l’histoire, Maniwaki a souffert de grandes inondations, notamment en 1947 et en 1974. Après cette dernière, des mesures ont été prises pour contrôler la crue des eaux de la Gatineau et de celle de Désert ce qui a permis d’éviter de futures catastrophes. Notons qu’en 1974, l’eau monte à un rythme de trois à six pouces l’heure, alors, en tout, environ mille maisons de Maniwaki et de la région sont inondées et plus de 3 000 personnes sont évacuées.

Aujourd’hui, la ville de Maniwaki offre à ses citoyens et aux résidents des municipalités avoisinantes une vaste gamme de services. En effet, on y trouve des écoles primaires et secondaires, des services de santé et des services sociaux, centres de loisirs, des garderies, cinéma, théâtre et bibliothèque.

D’ailleurs, il y a plusieurs attraits patrimoniaux intéressants pour les touristes à Maniwaki. Parmi ces attraits, on mentionnera l’ancien bureau de poste, le Parc du Draveur, l’ancien hôtel de Ville, le Château Logue, l’église United Church, église l’Assomption et plusieurs autres.

Remarquons aussi qu’à Maniwaki, se trouve le Centre d’interprétation de l’histoire de la protection de la forêt contre le feu qui loge dans l’édifice historique et patrimonial du Château Logue.

Chaque année, la région de Maniwaki accueille des délégations étrangères qui viennent y parfaire leurs connaissances sur les techniques de pointe en matière de prévention et de lutte contre les incendies de forêt.

En bordure de la rivière Désert, on peut visiter le Parc du Pythonga, au cœur duquel les visiteurs trouvent un bateau de drave qui a servi de 1928 à 1993 à remorquer les billots de bois sur le réservoir Baskatong.

Historique de la ville de Maniwaki

Les Oblats de Marie-Immaculée, généralement identifiés sous le sigle O.M.I., sont à l’origine de la fondation de cette municipalité outaouaise. En effet, ce sont eux qui ont créé, au milieu du XIXe siècle, la mission de Notre-Dame-du-Désert, destinée aux Algonquins, dans la partie ouest du canton de Maniwaki, territoire qui couvre une large pointe formée par la rivière Désert, ainsi dénommée à cause de la présence à proximité d’un endroit défriché, familièrement appelé « désert ».

D’ailleurs, avant de prendre le nom de Maniwaki en 1875, le bureau de poste local portait celui de River Desert depuis 1854.

En algonquin, les lieux furent identifiés sous l’appellation Kitigansipi ou Kitigan Zibi, « rivière de ferme » ou « rivière du jardin ». La connotation religieuse mariale, véhiculée par la dénomination originelle de L’Assomption-de-Maniwaki attribuée à la mission érigée canoniquement en 1851, sera conservée dans celle retenue pour la ville et pour le canton reconnus officiellement en 1904 et 1920, Maniwaki provenant de l’algonquin « mani », Marie, et « aki », terre, d’où Maniwaki, terre de Marie. Située à 141 km au nord de la ville de Gatineau, à proximité de Déléage, Maniwaki a d’abord été connue comme municipalité de canton (1904), puis de village (1930) et finalement comme ville à compter de 1957.

Si les premiers Maniwakiens ont défriché le territoire à partir de 1850, il faut se rappeler que dès 1926, on y avait installé un poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson. L’activité économique florissante fondée sur l’industrie du bois ainsi que sur le tourisme et la position géographique stratégique de la ville à la confluence des rivières Gatineau et Désert ne sont sans doute pas étrangères aux titres de Reine de la Gatineau et de Capitale régionale de la Haute-Gatineau qu’elle porte. On note la présence d’une réserve indienne d’Algonquins à proximité de la ville.

Canton d’Anjou

À 70 kilomètres à l’ouest de Maniwaki, ce canton, proclamé en 1966, est arrosé par la rivière Coulonge qui coule, du nord-ouest au sud-est, selon l’orientation générale des lacs et du relief. Au sud, le lac David, à l’ouest, le lac Antoine et au nord-ouest, la baie des Cinq Milles et la baie aux Truites du lac Bryson se distinguent parmi un nombre appréciable de nappes d’eau. Cet espace géographique inhabité, dénommé en 1955, fait partie d’un ensemble de plusieurs cantons voisins dont les noms rappellent d’anciennes provinces françaises.

Rattachée définitivement à la couronne de France en 1482, l’Anjou, dont la capitale était Angers, a fourni à la Nouvelle-France plusieurs centaines d’immigrants dont l’apport à la langue parlée ici est jugé fondamental.

Coordonnées de Maniwaki :

186, rue Principale Sud
Maniwaki
J9E 1Z9

Téléphone : 819 449 2800

Site internet de la ville de Maniwaki : ville.maniwaki.qc.ca.

Canton de Maniwaki

Désigné avant 1850 et orthographié Maniwauki par Stanislas Drapeau (1863), ce canton se rattache aujourd’hui à la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, à l’embouchure de la rivière Désert et à l’ouest de la rivière Gatineau. Ce lieu, où les Oblats se sont établis au milieu du XIXe siècle, recoupe en grande partie les territoires de la ville et de la réserve indiennes de Maniwaki.

Lac des Oblats

Ce lac formé de trois sections est compris dans les limites de la réserve indienne de Maniwaki, à 100 km au nord de Gatineau, dans la région de l’Outaouais. Il constitue la source du ruisseau des Oblats qui se jette dans la rivière Désert, affluent de la rivière Gatineau. D’une superficie de 2,7 km carrés, il s’étend sur une longueur de 3,7 km et sur une largeur maximale de 1,4 km. Le toponyme Lac des Oblats est un hommage à la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée, fondatrice, en 1849, de la mission algonquine de L’Assomption-de-Maniwaki.

C’est en cette même année que les missionnaires ont obtenu du gouvernement fédéral la partie ouest du canton de Maniwaki comme réserve pour les Amérindiens de ce territoire. Les Oblats ont, par ailleurs, construit leur résidence sur le bord de ce lac qu’on désigne aussi sous le nom algonquin de Bitobi, notamment sur un plan du canton de Maniwaki, non daté, mais dressé vraisemblablement au début du XXe siècle. De son côté, le Dix-huitième Rapport de la Commission de géographie du Canada (1927) mentionne Lac des Oblats et il en va de même pour la carte du ministère des Terres et Forêts de 1927 pour les comtés de Gatineau et de Pontiac. On connaît également les graphies Bitobee, Beetobee et la forme Abitibi pour désigner le lac des Oblats.

Maniwaki
Bienvenue à Maniwaki. Image libre de droits.

Voir aussi :

13 réflexions au sujet de “Maniwaki”

  1. Bonjour, j’aimerais savoir si la ville de Maniwaki est jumelée avec une ville de France?
    Si oui, quelle est cette ville.
    Merci de votre attention
    Réal Anderson

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  2. Bonjour. Si on se fie de ces listes des villes jumelées, il semblerait que Maniwaki n’est pas jumelée, mais vous feriez mieux de contacter la mairie de Maniwaki, peut-être.

    http://grandquebec.com/multiculturalisme/villes-jumelees-france

    http://grandquebec.com/multiculturalisme/communes-jumelees-france

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  3. Merci Anne-Marie, mais selon le ministère des affaires municipales, vous êtes 3900: http://www.mamrot.gouv.qc.ca/repertoire-des-municipalites/fiche/municipalite/83065

    Bon… 4000 environ… 🙂 pour éviter les discussions :-). Mais une photo pour illustrer le billet? (n’oubliez pas le nom d’auteur, le cas échéant)

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  4. EN QUEL ANNÉE LA PREMIÈRE GROTTE DE FATIMA FUT CONSTRUITE À MANIWAKI ?
    ET AUSSI AVEZ-VOUS DES PHOTOS DE CETTE GROTTE

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  5. s.v.p. histoire sur les familles qui on baties et coloniser la région de maniwaki. familles meunier familles langevin famille marenger famille o`brien. merci de porter de l`intéret a nos batisseurs.

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  6. S V P en 1930 l’Hotel Narcisse Galarneau proie des flammes. Y-a t’il des documents dans vos archives, j’ai trouvé un article dans le journal The Gazette, Montréal, mais je ne peux l’imprimer. Madame Galarneau était la sœur de mon grand-père Marenger et j’aimerais avoir le plus de documents et photos possible. Merci beaucoup.

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  7. Bonjour Lorraine je suis la petite fille de john marenger et de rachel groulx ma mere étais la fille de john marenger et je m`intéresse aussi à cette article il faut la faire venir des archives de la the gazette. mon grand père est mort en voulent sauvez sa soeur des flammes.

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  8. Message pour Caroline Langevin. Bonjour cousine. J’aimerais savoir où tu habites et qui sont tes parents. Mon père Gilbert Morin et ma mère Pearl Marenger fille de André Marenger . Et mon grand-père André Marenger était le frère de Alma ou Emma et de John Marenger. J’essaie de trouver des photos de l’Hotel Narcisse Galarneau et aussi l’emplacement exact de l’Hotel.

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  9. Mon père étais Lester Langevin du Bois-Franc il étais le fils de Jean Langevin et de Caroline Meunier. Ma mère Flore Marenger fille de John Marenger et de Rachel Groulx de Maniwaki.

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  10. Bonjour, mes arrières grand parents sont Narcisse Galarneau et Emma « Alma » Marenger. La seule photo que je possède est leur photo de mariage. Si ça peut aider. ????

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