Malartic

Ville de Malartic

Environ trois mille cinq cents Malarticoises et Malarticois habitent cette ville de l’Abitibi-Témiscamingue, appartenant à la Municipalité Régionale de Comté de la Vallée de l’Or, constituée en 1939 et occupant un territoire de presque 160 kilomètres carrés.

La naissance de Malartic est due à la Malartic Gold Mines Ltd qui, en 1922, commence l’exploitation d’or dans cette région. En 1933, devant la hausse du prix du minerai, le groupe Ventures et Cie décide de construire une usine de raffinage. En 1935, la Malartic Gold Mines Ltd, (qui a changé de nom pour devenir la Canadian Malartic Gold Mines Ltd), entre en production. Cette compagnie, propriétaire du territoire malarticois, se charge de l’administration de la ville sous la supervision des ministères québécois des Mines et des Affaires municipales.

Malartic croit à une vitesse incroyable à compter du printemps 1938. L’année 1938 a vu naître la Chambre de Commerce, l’Église et la Commission scolaire de Malartic. En 1939,  Malartic est constituée en ville et le Conseil municipal est formé. M. William B. Hetherington est élu premier maire de la ville. À partir de cette année, la ville se développe constamment, mais la décennie 90 est difficile. La récession économique frappe la communauté, cependant, au début du nouveau millénaire, la ville reprend son souffle et est prête à affronter le futur.

Le nom de la ville rend hommage à Joseph-Hyppolite de Maurès, comte de Malartic qui fit toutes les campagnes de Montcalm et fut blessé grièvement dans les Plaines d’Abraham. Il retourna en France et devint plus tard lieutenant général aux Indes. Il mourut à l’Île-de-France en 1800.  À l’Île-Maurier, un monument a été élevé en son honneur. Il voit maintenant son nom porté par une ville dynamique et magnifique et on retrouve, encore aujourd’hui, devant les portes du bureau de l’hôtel de ville, les armoiries du comte Joseph Hyppolite de Maurès qui symbolisent le dynamisme et la persévérance de la ville.

Rue aux façades de style Boom
Rue aux façades caractéristiques de l’architecture des villes Boom, ou villes à croissance rapide. Photo : © Grandquebec.com.

Un Musée minéralogique aux collections très riches est aménagé dans la ville.

La ville de Malartic mise aujourd’hui sur la diversification économique, la coopération régionale et le développement des nouvelles technologies de l’information. À notre avis, de nombreuses opportunités s’ouvrent pour les nouveaux arrivants au Québec qui s’y installeraient, puisque c’est le type de ville qui recherche l’élan de nouveaux bras et de nouvelles têtes.

Le projet d’exploitation minière Canadian Malartic nécessitera sans nul doute de nombreux bras.

Canton de Darlens

C’est le nom d’un capitaine du régiment de Guyenne de l’armée de Montcalm, un certain sieur Darlens, qui identifie ce canton du Témiscamingue situé à 40 km au sud-ouest de Malartic et proclamé en 1920. Son relief qui atteint 350 mètres, est généralement plat. L’élément le plus remarquable de cette unité géographique est la centrale hydroélectrique construite près du hameau de Rapide-Deux, sur la rivière des Outaouais, où débouche la rivière Darlens venant du nord. Une carte de l’Abitibi indique le nom du canton de Darlens en 1911.

Coordonnées de Malartic :

C. P. 3090
Malartic
J0Y 1Z0.

Téléphone : 819 757 3611.

Site internet : ville.malartic.qc.ca.

L'église de Malartic
Église de Malartic. Photo : © GrandQuebec.com.

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