Lebel-sur-Quévillon

Ville de Lebel-sur-Quévillon dans le Nord-du-Québec

Environ 3 mille Quévillonnaises et Quévillonnais résident à Lebel-sur-Quévillon, une des villes les plus jeunes du Québec, elle a été  constitué en 1965 sur une superficie de près de 45 kilomètres carrés dans la région administrative du Nord-du-Québec.

Elle se trouve au sud de la Baie James, à 175 kilomètres au nord-est de la ville de Rouyn-Noranda. La rivière Bell et le lac Quévillon sont les plans d’eau les plus importants de son territoire. Notons que Lebel-sur-Quévillon est entourée par le territoire de la municipalité de la Baie-James.

Au fait, Lebel-sur-Quévillon est née en 1943, quand les premiers bûcherons s’y installent pour le compte de Canada Paper et d’Howard Smith, deux entreprises du groupe papetier Domtar. Pour toute communication, on descend la rivière Bell jusqu’au millage 35, d’où il faut faire une dizaine de kilomètres de portage jusqu’à Rapide-des-Cèdres où travaillent les bûcherons.

En 1948, l’entrepreneur Jean-Baptiste Lebel y construit une scierie pour le traitement des épinettes noires qui s’étendent sur des milliers de kilomètres carrés.

Plus tard, en 1963, la compagnie de papier Domtar décide d’y construire son usine de pâte kraft de résineux. L’année suivante, la paroisse de Sainte-Famille y est constituée canoniquement et une chapelle est inaugurée.

La première partie du nom de la ville vient de l’entrepreneur Lebel, tandis que le mot Quévillon est un hommage à l’artiste Louis-Amable Quévillon,  un sculpteur sur bois dont les œuvres ornent l’intérieur de plusieurs églises des environs de Montréal.

Dès l’origine, la ville est considérée comme une succursale de la compagnie de pâtes et papiers Domtar qui conçoit le plan de la cité comme un arbre ramifié dont les secteurs résidentiels représentent les branches disposées de part et d’autre d’un tronc qui constitue le centre social et commercial de la ville.

En 1973, un lieu de culte œcuménique est créé dans la ville.

Lebel-sur-Quévillon fait la une des journaux du Québec en 1984-1985, quand, au cours d’une grève qui dura près d’un an, une quinzaine de personnes employées à l’usine de pâte kraft Domtar se suicident.

En décembre 2000, la mine Gonzague-Langlois (ouverte en 1995 et connue à l’époque sous le nom de projet Grevet) est fermée. Puis, en novembre 2005, l’usine de pâte kraft et sa scierie cessent leurs activités et 425 employés sont congédiés. Aujourd’hui, l’usine de bois de sciage des Produits forestiers Saucier Ltée est l’industrie la plus importante de la ville.

Cependant, Lebel-sur-Quévillon a su au fil des années diversifier son économie et développer le secteur minier, commercial et touristique.

C’et l’omniprésence de la nature et la richesse de sa faune et de sa flore qui font de Lebel-sur-Quévillon un lieu privilégié pour les amateurs d’activités de plein air, de chasse et de pêche sportives. Lebel-sur-Quévillon est située près des zones 16 et 17, dans lesquelles il est permis de chasser l’ours noir, l’orignal et le petit gibier, ainsi que différentes espèces de perdrix et de lièvres.

Pour les amateurs de pêche, le lac Quévillon et le lac Waswanipi, situé à 75 kilomètres de Lebel-sur-Quévillon, sont les plans d’eau les plus intéressants, sans négliger de nombreux petits lacs qui regorgent de poissons tels le touladi, la truite, l’omble de fontaine, le doré et le brochet. La pêche blanche est populaire durant tout l’hiver.

Toujours en hiver, les motoneigistes prennent plaisir à sillonner les 190 kilomètres de piste entretenues qui font partie du circuit provincial. On peut aussi skier sur les 40 kilomètres de pistes du Club de Ski de Fond Deux Temps, et faire de la raquette.

Au retour de la belle saison, on peut se baigner, profiter des aires de pique-nique, jouer au volley-ball ou encore louer des canots, kayaks et pédalos sur la plage municipale. Le camping qui se trouve à côté de la plage compte des dizaines d’emplacements, un bloc sanitaire et une salle communautaire, des services d’aqueduc, d’égout et d’électricité. Il est également possible de pratiquer le camping sauvage.

Un parcours de golf de neuf trous est situé à l’entrée de la ville et une bonne piste cyclable traverse le territoire de la municipalité.

Pour se rendre à Lebel-sur-Quévillon, on peut prendre la route 117 sud depuis Val-D’Or en passant par Senneterre.

On peut également prendre le train jusqu’à la gare de Senneterre (compter environ 12 heures depuis Montréal), puis on devra poursuivre par un trajet d’une heure et demie en voiture.

La ville de Lebel-sur-Quévillon n’est pas desservie par des vols réguliers, mais elle possède un aérodrome municipal avec une piste asphaltée.

On trouve à Lebel-sur-Quévillon plusieurs gîtes, auberges et hôtels qui sont présentés en détail sur le site web de la ville (voir plus bas).

Canton de Desjardins

Situé à environ 30 km au nord de Lebel-sur-Quévillon, le canton de Desjardins appartient à la rivière Bell par son réseau hydrographique, notamment par la rivière Florence qui le traverse d’est en ouest. Cette dernière trace ses innombrables petits méandres au sud d’une éminence dont le sommet atteint 450 m, entre les lacs Desjardins et Tolman au nord, puis Cameron au sud-est.

À cet endroit se trouve la route qui relie Lebel-sur-Quévillon et Chibougamau et, au sud-ouest, passe un chemin de fer qui, de Franquet, se rend à Matagami-Station. Cet espace géographique, désigné ainsi depuis 1934, doit son nom à Alphonse Roy, dit Desjardins (1854-1920), originaire de Lévis, qui commença sa carrière comme journaliste, en collaborant à l’Écho de Lévis, puis au Canadien, qui était la propriété de son frère Louis-Georges depuis 1877. Il a même fondé l’Union canadienne, un quotidien qui, toutefois, n’aura duré que quatre mois, soit de juillet à octobre 1891.

En 1879, il avait entrepris la publication des débats de l’Assemblée législative du Québec, ce qu’il fit pendant une décennies. Rapporteur officiel des débats de la Chambre des communes à Ottawa, de 1892 à 1917, il eut l’occasion de s’intéresser à un projet de loi contre les taux usuraires. Cela lui donna l’idée de fonder à Lévis en 1900, une première caisse populaire. De ces débuts modestes découle une œuvre d’envergure qui, près d’un siècle plus tard, constitue, avec ses ramifications, l’une des plus belles réussites économiques et sociales du Québec. Le Mouvement Desjardins, reposant sur les principes de la coopération, forme aujourd’hui un ensemble d’entreprises d’épargne et de crédit, de fiducie et d’assurances regroupant près de 4 000 000 de membres.

Hameau de Rapide-des-Cèdres

Le hameau de Rapide-des-Cèdres se situe à Lebel-sur-Quévillon, au nord de l’Abitibi. Il est établi sur la rive est de la rivière Bell, à moins de 1 km en aval du rapide qui est à l’origine de l’attribution du toponyme. Premier noyau de population de la future ville de Lebel-sur-Quévillon, instituée en 1965, Rapide-des-Cèdres s’est développé à partir de 1948 lorsque Jean-Baptiste-Lebel y a érigé la première scierie. Une desserte religieuse, placée sous le patronage de saint Jean Baptiste, accueilli les fidèles de cette agglomération forestières durant les années 1950 et au début des années 1960. Le thuya occidental, communément appelé cèdre, pousse surtout en milieu humide, et de préférence sur des sols calcaires. Son bois est odorant, léger, facile à fendre et imputrescible ; on l’emploie notamment pour la construction de quais, de poutres et de clôtures.

Coordonnées de Lebel-sur-Quévillon :

C. P. 430
Lebel-sur-Quévillon
J0Y 1X0.

Téléphone : 819 755 4826.

Site internet de Lebel-sur-Quévillon: lebel-sur-quevillon.com.

Lebel sur Quévillon
Vue aérienne de Lebel-sur-Quévillon en 1975. Source de la photographie : Site Web de Lebel-sur-Quévillon.

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