Territoire Non Organisé de Lac-Granet
Le Lac-Granet constitue un Territoire Non Organisé (TNO) localisé au sud-ouest de la municipalité régionale de comté de La Vallée-de-l’Or qui fait partie de la région administrative Abitibi-Témiscamingue. La distance entre Lac-Granet et la ville de Val-d’Or est d’environ 35 kilomètres.
Le TNO de Lac-Granet a été créé le 1er janvier 1986, mais le 29 août 2009, une partie est annexée à Rivière-Héva. Aujourd’hui, ce TNO se déploie sur une surface de plus de 273 kilomètres carrés.
Le lac Granet est une destination touristique reconnue et ses berges offrent de beaux paysages, appréciés de canotiers. Cependant, le lac Granet est difficile à canoter à cause de vagues qui se forment en période de vent fort qui est une caractéristique de cet endroit. La section comprise entre la décharge du lac Granet et le lac Poiré présente plusieurs camps de chasse. Les rives à cet endroit sont herbeuses. En parcourant ces lieux, on peut observer un grand nombre d’animaux et oiseaux, dont des ours noirs, des orignaux, des buses à queue rousse, des perdrix et plusieurs autres espèces.
Un vieux pont en acier situé la décharge du lac en enjambant la rivière Granet est fermé, même s’Il semble encore très solide. Mais le site du pont est un excellent lieu pour la pêche à gué, à partir du bord de l’eau. Le rapide est de toute beauté et les pêcheurs peuvent y prendre du brochet et du doré.
Attention touristes et vacanciers : le Camping Sépaq Lac Granet vous attend sur les rives du lac. Pour y arriver, il faut emprunter la route 117, ensuite prendre la route 44 et la route 441. De la route 441, il faudra parcourir environ 3 kilomètres pour atteindre le camping du lac Granet. Le chemin est en bonne condition et entretenu par la Sépaq.
Pour les chasseurs, la pourvoirie Jack Tippman dessert cette région. Cette entreprise se spécialise dans la chasse à l’ours noir et à l’orignal, ainsi que la pêche aux gros poissons. On peut pratiquer sur ce territoire de la motoneige, ainsi que se promener en VTT. La pourvoirie offre de l’hébergement.
Canton de Desroberts
Bien que marécageux au sud d’une route secondaire qui conduit à Val-d’Or, le canton de Desroberts n’est pas totalement inhabité puisque plusieurs résidences occupent les rives des lacs Clair, Florentien et Lemay. Le lac Lemoine, qui prolonge le lac Mourier pour former une grande nappe d’eau au nord, communique avec le lac De Montigny à l’extérieur du canton. Par la succession d’étendues d’eau et de courants de divers débits, le réseau hydrographique de cette division territoriale est ainsi relié à la rivière Harricana dont l’embouchure se trouve en Ontario, à quelques kilomètres à l’ouest de la frontière du Québec. Desroberts est le nom d’un capitaine au régiment de la Reine de l’armée de Montcalm. Le canton de Desroberts est indiqué en 1911 sur une carte de l’Abitibi. Il a été proclamé en 1920.
Canton de Jourdan
Le canton de Jourdan, au Témiscaming, s’étend à 120 km au nord-est de Ville-Marie et à 40 km au sud de Val-d’Or. Il est borné à l’ouest par la baie Carrière, soit la partie est du réservoir Decelles, en plus d’être arrosé par la rivière des Outaouais qui s’évase généreusement sur cette partie de son cours. Son nom honore la mémoire du lieutenant Jourdan, qui appartenait au régiment de Béarn pendant la guerre de Sept Ans. Proclamé en 1920.
Canton de Pélissier
Situé à environ 40 km au sud de la ville de Val-d’Or, ce canton du Témiscamingue est traversé d’est en ouest par le cours supérieur de la rivière des Outaouais. Son nom évoque le sieur Pélissier ou Pellisier, officier au régiment de Berry, sous le commandement général de Montcalm, grièvement blessé à la bataille de Sainte-Foy, le 28 avril 1760. Proclamé en 1920.
Canton de Marrias
Proclamé en 1920, le canton de Marrias, dénommé après q916, se situe dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue à une trentaine de kilomètres au sud-est de Val-d’Or. Ce territoire inhabité est baigné par les lacs Louvicourt et Médaillon. Quant au lac Marrias, il se décharge par la rivière du même nom vers le lac Granet et appartient au bassin de l’Outaouais. Ce nom évoque la mémoire d’un lieutenant de marine, le sieur Marrias, qui a servi dans l’armée de Montcalm pendant la guerre de Sept Ans.
