Municipalité de Lac-des-Écorces dans les Laurentides
Lac-des-Écorces est une municipalité de la région administrative des Laurentides qui fait partie de la municipalité régionale de comté Antoine-Labelle. Situé à dix kilomètres de Mont-Laurier, la municipalité regroupe une population d’environ 3 mille Écorçoises et Écorçois et se déploie sur une superficie de près de 144 kilomètres carrés.
La municipalité actuelle de Lac-des-Écorces naît en 2002, issue de la fusion des municipalités de Beaux-Rivages, Lac-des-Écorces et Val-Barrette. Cette municipalité est toute désignée pour les amateurs de plein air. Située en plein air, vous y trouverez entre autres, un tronçon du parc linéaire Le P’tit Parc du Nord, une pisciculture, un camp de golf, un pont couvert.
Le toponyme descriptif de la municipalité de Lac-des-Écorces fut emprunté au lac du même nom, lui-même désigné ainsi en raison de la magnifique forêt de bouleaux qui peuple ses rives. Ce beau lac a une superficie de 6.5 kilomètres carrés et sa profondeur moyenne est de 56 (cinquante-six) mètres.
La municipalité a été constituée en 1911 sous le nom de Campbell-Est à l’origine, mais la première famille, celle de Pierre Plouffe, originaire de Sainte-Agathe, s’y établit au début des années 1890 et commence à défricher des lots à bois pour près du Lac des Écorces et de la rivière Kiamika. Cet endroit est connu aujourd’hui comme montée Plouffe et c’est ainsi que le future village de Beau-Rivages est fondé.
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En 1894, le village de Val-Barrette (Picardie) est fondé par la famille Thomas Brunet, originaire de Thurso.
Dix années plus tard, en 1895, la famille d’Édouard Paquette, arrive de Bay Mills, État du Michigan, États-Unis. Cette famille commence à défricher le lot 11, qui deviendra le futur village de Lac-des-Écorces.
Des magasins généraux, des moulins à scie, des chapelles y voient le jour vers la fin du XVIIIe siècle, et en 1902, un premier hôtel y est érigé.
En 1903, les Postes Canada y installent le primer bureau de poste. Suivent les écoles et les églises et finalement, en janvier 1911 la municipalité du canton de Campbell-Est est constituée. Trois ans plus tard, en 1914, la municipalité de Val-Barrette est constituée par détachement de Campbell-Est.
Ensuite, en 1909, le chemin de fer arrive dans les parages et la gare de Val-Barette s’appelle Routhier Station. Le train facilite le transport du bois de corde, des billots et de croûte.
En 1919, la grippe espagnole frappe la région et plusieurs familles perdent leurs proches L’électricité y arrive en 1927.
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En 1953, le canton de Campbell-Partie-Est devient Lac-des-Écorces qui se divise en deux municipalités en 1955, soit Lac-des-Écorces village et Lac-des-Écorces paroisse. En 2002, cependant, les municipalités de Beaux-Rivages, Lac-des-Écorces et Val-Barrette sous le nom de Beaux-Rivages-Lac-des-Écorces-Val-Barrette, un nom trop complexe qui sera simplifié en 2003 et la municipalité s’appellera dorénavant Lac-des-Écorces.
À Lac-des-Écorces, le festival country du Ranch El Ben a lieu en juillet de chaque année, offrant les compétitions équestres, les spectacles, les feux d’artifices, des jeux pour les petits et pour les grands.
Situé à Lac-des-Écorces, le golf de la Vallée de la Lièvre est un terrain de 18 trous. Construit en pleine nature, le terrain est souvent bordé de forêt. Des plans d’eau remarquez le Lac François, situé au sud de Val–Barrette et très prisé par des pêcheurs.
La municipalité de Lac-des-Écorces est située à environ 215 kilomètres de Montréal et 460 kilomètres de la ville de Québec.
Municipalité de Val-Barrette, note historique
Cette municipalité de la MRC d’Antoine-Labelle est distante de 16 km de Mont-Laurier, plus au nord-ouest. Son territoire, circonscrit par ceux de Beaux-Rivages et de Kiamika, de dimension fort réduite, s’étend sur les bords du lac Gauvin, à l’est de la rivière Kiamika, dans la partie sud du canton de Campbell. L’endroit s’ouvre timidement à la colonisation en 1894 avec l’arrivée d’un dénommé Thomas Brunet, considéré comme le premier pionnier. Ce dernier venait de Thurso. La paroisse de Saint-Joseph-de-Val-Barrette voit le jour comme mission en 1912 et accède au statut de paroisse en 1916, quoique son érection canonique ne surviendra qu’en 1944. Le nom choisi évoque, d’une part, le patron du Canada, et rappelle, d’autre part, qu’elle a été implantée dans une vallée.
Quant au spécificatif Barrette, il célèbre le souvenir de Zéphirin Barrette, l’un des premiers propriétaires de la localité. Arrivé en ces lieux en provenance de Saint-Vincent-de-Paul à la fin de 1908, il fera construire un hôtel et donnera le terrain pour la construction de l’église. Premier maire de l’endroit (1914-1915), il assumera également la fonction de premier maître de poste (1909-1920) et celle de premier président de la commission scolaire.
La municipalité du village de Val-Barrette, créée en 1914 par suite de son détachement de la municipalité du canton de Campbell-Partie-Est, devenue en 1953 la municipalité de Lac-des-Écorces, reprend alors la dénomination déjà attribuée au bureau de poste ouvert en 1909. Jadis axée sur la culture maraîchère, la fabrication de lainages et le sciage du bois, l’économie barrettoise se tourne davantage présentement du côté de la villégiature pour assurer sa prospérité. On trouve à cet endroit l’une des plus importantes stations de pisciculture du Québec, axée sur l’élevage de la truite.
Historique de Beaux-Rivages
Au début du 20e siècle, en 1911, plus précisément, était créée la municipalité du canton de Campbell-Partie-Est dont le nom devait être modifié pour celui de Lac-des-Écorces en 1953, en raison de la présence d’un lac homonyme sur son territoire, lequel tirait sa dénomination des magnifiques forêts de bouleaux qui s’y trouvent.
Mais en 1984, c’est la beauté des rives du lac et la qualité des abords de la rivière Kiamika que l’on a mise en évidence ainsi que les nombreux plans d’eau qui parsèment le territoire en modifiant à nouveau l’appellation pour un autre nom descriptif, celui de Beaux-Rivages. Celui-ci permettait par ailleurs de distinguer la municipalité de celle du village de Lac-des-Écorces qu’elle entourait. Les citoyens de l’endroit, situé immédiatement au sud de Mont-Laurier et traversé par la rivière Kiamika, répondent au nom de Bon-Rivageois.
Beaux-Rivages, située sur la route 117, n’existe plus comme municipalité distincte depuis le 10 octobre 2002.
Canton de Campbell
Proclamé en 1899, ce canton porte le nom de Sir Alexander Campbell (1822-1892). Il fut avocat, conseiller de la reine et député de Cataracoui au Conseil législatif du Canada-Uni. Ensuite, il fut successivement ministre des Postes. Plus tard, ministre de l’Intérieur et de la Justice à Ottawa (1867-1887). Finalement, lieutenant gouverneur de l’Ontario (1887-1891). Le canton identifié par son nom forme un pentagone irrégulier. De nombreux lacs occupent ce territoire que les rivières Kiamika et du Lièvre arrosent. La ville de Mont-Laurier s’y étale presque entièrement à l’ouest. Alors que les municipalités des villages de Val-Barrette et de Lac–des-Écorces se trouvent plutôt à l’est et au centre du canton.
Hameau Guénette
Situé dans la région des Laurentides, le hameau de Guénette s’établit à l’intérieur des limites de la municipalité de Beaux-Rivages. Soit à environ 17 km à l’est de Mont-Laurier. Selon Normisdas Magnan (1925), qui atteste également l’usage de Saint-Pierre-de-Guénette, « On a donné le nom de Guénette en l’honneur d’un M. Guénette. Il fut chef des cantonniers à la station de Sainte-Thérèse, sur la ligne allant à Mont-Laurier ». Le toponyme se serait imposé lorsque on rebaptisa le bureau de poste de l’agglomération, appelé Bédard de 1910 à 1914 et Marion-Station de 1914 à 1919. Il reçu le nom de Guénette en 1919. En fait, il le conserva jusqu’à sa fermeture en 1969.
Canton de Papineau
Cette unité territoriale de l’Outaouais, désignée peu de temps avant 1916, se situe à environ 50 km au nord de Papineauville. La rivière du Sourd la traverse dans sa partie nord. Il s’agit d’un tributaire de la rivière du Lièvre. Les lacs Dumas, Kennedy, Portelance et Emmanuel, notamment baignent ce canton inhabité. La seigneurie de La Petite-Nation ayant été la propriété de la famille Papineau.
Il était normal que le canton du même nom et ayant la même origine détermine un espace géographique voisin au nord de cette seigneurie. Louis-Joseph Papineau (1786-1871), avocat, seigneur et homme politique, élu président de la Chambre d’assemblée, en 1815. Il y dirigea le groupe majoritaire sous le nom de Parti canadien puis de Parti patriote. À la suite de la Rébellion de 1837-1838. Période de révolte et de conflits entre la population et l’administration coloniale britannique. Il s’exila à Paris en 1839. Louis-Joseph Papineau ne revint au Canada qu’en 1845, après qu’une amnistie eut été prononcée en sa faveur. Il renoua avec la politique de 1848 à 1854, sans réussir à reprendre sa place d’antan. Proclamé en 1919.
Coordonnées de la municipalité de Lac-des-Écorces :
672, boulevard Saint-François
Lac-des-Écorces
J0W 1H0.
Téléphone : 819 585-4600.
Site Web de la municipalité de Lac-des-Écorces : lacdesecorces.ca.