Municipalité de Lac-aux-Sables
Constituée en 1899 sur un vaste territoire de plus de 285 kilomètres carrés, la municipalité de paroisse de Lac-aux-Sables est située dans la région administrative de la Mauricie, à quelques 95 kilomètres au nord-ouest de la ville de Québec, dans la partie peuplée de la Municipalité régionale de comté de Mékinac. Environ 1400 Sabloises et Sablois habitent les lieux. La municipalité est formée des paroisses catholiques de Saint-Rémi de Lac-aux-Sables et de Saint-Léopold d’Hervey-Jonction.
Colonisée à partir des années 1880, Lac-aux-Sables est majoritairement construit sur les bords du lac du même nom, où l’eau est limpide.
Avant même la colonisation et la fondation de la Paroisse de Saint-Rémi du Lac-aux-Sables, plusieurs pêcheurs et chasseurs fréquentaient la région, particulièrement le secteur des lacs Francis et Brûlé.
Colonisation du territoire
La colonisation du territoire s’est fait grâce à l’industrie forestière, notamment aux opérations des moulins à scie, à une agriculture de subsistance et à l’arrivée du chemin de fer. En effet, on construit la gare de Hervey-Jonction en 1905. C’était alors le point de jonction des trains de Montréal vers la ville de Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Haut-Saint-Maurice et l’Abitibi. Maintenant, le train s’y arrête quelques minutes afin d’effectuer la séparation et l’aiguillage des deux trains voyageurs (l’Abitibi et le Saguenay).
Aujourd’hui, le territoire est consacré presque essentiellement à la villégiature et à la foresterie. L’agriculture, bien que présente, y joue un rôle de moindre envergure.
Hervey-Jonction, avec une population de 300 habitants, est un territoire d’aventures parsemé de rares chalets de villégiature, de rivières, de lacs et de forêts sauvages.

Au fait, la majorité des travailleurs actifs œuvrent à l’extérieur de la municipalité dans les secteurs forestier, ferroviaire ou de la santé.
Attraits de la municipalité
Les principaux attraits liés à la villégiature et au tourisme sont les cinq terrains de camping dont trois avec de magnifiques plages sur les rives du lac aux Sables, un camp de vacances pour étudiants au lac en Cœur et une ZEC (zone d’exploitation contrôlée) pour la chasse et la pêche – ZEC Tawachiche, ainsi qu’un magnifique club de golf du nom de Saint-Rémi et bien sur ses 47 lacs : lac Brûlé, lac Huron, lac des Missionnaires, lac Simon, lac Veillette et autres.
Deux rivières sont présentes sur le territoire de Lac-aux-Sables, dont la rivière Batiscan qui le traverse et l’un de ses affluents, la Tawachiche, longue de 25 kilomètres, qui coule entièrement sur le territoire municipal.
De nos jours, on trouvera plus de 500 chalets sur les bords de ses eaux.
Dans la municipalité, on retrouve une école primaire Le Sablon d’or, les comités de loisirs de Lac-aux-Sables et Hervey-Jonction, la bibliothèque publique, l’office municipal d’habitation (OMH) Place de l’érablière, les clubs de l’Âge d’or, des Fermières, de l’AFÉAS, des Optimistes, des associations pour la protection des lacs Missionnaires, Lac-aux-Sables, Veillette.
L’église centenaire de Saint-Rémi, toute en bois est la fierté des paroissiens.
La municipalité compte également de bons restaurants, des gîtes, un motel, des sentiers de VTT et motoneiges.
L’Écho du lac est le journal local, La municipalité le distribué gratuitement aux résidents de la localité.
Coordonnées de Lac-aux-Sables :
820, rue Saint-Alphonse
Lac-aux-Sables
G0X 1M0.
Téléphone : 418 336-2331.
Site Internet de Lac-aux-Sables : lac-aux-sables.qc.ca.
Rivière Tawachiche
Affluent de la rivière Batiscan, la rivière Tawachiche parcourt, en direction nord-sud, ses 25 km entièrement dans la municipalité de la paroisse de Lac-aux-Sables, en Mauricie. Plusieurs petits plans d’eau tels que le lac à l’Orignal, le lac Price et le lac Bégin l’alimentent à sa source. Toutefois, à mi-chemin environ de son embouchure, c’est la rivière Tawachiche Ouest qui constitue son principal affluent. Au XIXe siècle, la rivière Tawachiche représentait, avec la rivière Batiscan, un passage permettant d’accéder aux postes situés plus en amont sur le Saint-Maurice. On évitait ainsi les chutes et les rapides entre Grandes-Piles et Shawinigan.
En 1840, l’abbé Sévère Dumoulin, baptisé Sévère-Joseph-Nicolas, curé de Yamachiche, a emprunté ce cours d’eau lors d’une mission chez les Têtes-de-Boule (Attikameks) à Weymontachie, en Haute-Mauricie. Un Amérindien nommé Awachiche l’accompagnait. Le nom de la rivière témoignerait donc de ce compagnon. À cette époque, des familles amérindiennes installées à l’embouchure de la rivière Mékinac se seraient également dénommées Machiche ou Amachiche. En 1870, sur sa carte de la province de Québec, Eugène Taché retient toutefois la forme R. Tawachiche, pour désigner cette rivière, forme qui a toujours cours mais qui aura donné au passage les variantes Towachiche et Tawachichi. At temps des clubs privés de chasse et de pêche, le club Therrien la dénomme Rivière Therrien.
Cependant, ce sera de courte durée puisque dans le cadre de sa politique d’accès au territoire public, le gouvernement du Québec créera, en 1979, la zone d’exploitation contrôlée Tawachiche, s’inspirant ainsi du nom d’origine de la rivière dont tout le cours supérieur fait partie. Localement, on désigne un segment de rivière situé à l’embouchure sous l’appellation Le Pee Wee.
Canton de Chavigny
Le canton de Chavigny, proclamé en 1870, se situe à une douzaine de kilomètres à l’ouest de Rivière-à-Pierre. Limité à l’est par la rivière Batiscan, le lac aux Sables occupe son territoire au sud. C’est la plus grande des étendues d’eau de cet espace géographique dont les ondulations du relief oscillent autour de 300 mètres.
On promit François de Chavigny de Berchereau ou Berthereau, de famille noble, seigneur finalement en 1640, avant de venir s’établir en Nouvelle-France l’année suivante. Il fut l’un des directeurs de la Communauté des Habitants en 1654. D’ailleurs, il fut lieutenant du gouverneur Huault de Montmagny la même année. On l’a nommé membre du Conseil de Québec, en 1648. On a institué cet organisme en vue d’assurer le bon ordre et la paix. Il quitta la Nouvelle-France probablement en 1651, pour cause de santé. Il serait mort pendant ce voyage de retour en France.
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