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La Martre

La Martre

Municipalité de La Martre

La municipalité de La Martre est située dans la MRC de La Haute-Gaspésie dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. On y dénombre 250 Martriennes et Martriens. La municipalité occupe un territoire de 178 kilomètres carrés.

Tout d’abord, une mission dédiée à saint Martial fut créée, devenue la paroisse de Sainte-Marthe-de-Gaspé. Plus tard, le village sera rebaptisé comme Rivière-à-la-Martre pour devenir finalement La Martre, tout simplement, même si le nom de Rivière-à-Martre est encore le nom utilisé par la population de Gaspé-Nord.

Le village doit son nom aux martres qui furent jadis nombreuses dans cette région.

Une première chapelle y est construite en 1869, mais le vrai peuplement ne commence qu’à l’aube du XXe siècle, même si le bureau de poste local fut ouvert en 1877. En 1914, l’église paroissiale de Sainte-Martre a été construite. C’est la seule église de la Gaspésie à être revêtue de bardeaux de cèdre.

En 1923, la municipalité de Christie est constituée civilement. Ce nom rappelait Robert Christie, journaliste, historien et député (1787-1856). C’est en 1971 qu’elle prend le nom de La Martre.

La municipalité se compose du village de La Martre et du secteur Cap-au-Renard. Six kilomètres de bord de mer séparent ces deux localités. En venant de l’ouest, c’est Cap-au-Renard qu’on rencontre en premier.

À Cap-au-Renard, on retrouve une magnifique chapelle qui s’anime pour quelques fêtes dont la Saint-Jean-Baptiste et la Fête des récoltes à l’automne.  Un belvédère en bordure du fleuve invite à la découverte de la grève et à la détente.  La cantine « Petit Renard» est ouverte pendant la saison estivale.

Le premier phare érigé à Rivière-à-la-Martre fut mis en opérations le 1er juin 1876 pour répondre à la croissance du trafic maritime et le besoin d’offrir une meilleure sécurité à la navigation entre les phares de Madeleine et de Cap-Chat. Il était installé sur le toit de la maison du gardien, M. Jean-Baptiste Gauthier, et s’élevait à 54 pieds au-dessus du niveau du sol.

La tour qui supporte le phare actuel fut bâtie en 1909. Sur le site du phare, on retrouve une boutique qui regorge de produits régionaux dans ce qui fut autrefois la maison du gardien du phare.  L’ancien bâtiment du criard de brume abrite une exposition permanente.  À proximité, on trouve une église en bardeaux de cèdre ainsi qu’un centre d’archéologie qui recèle des artéfacts et témoigne de la présence amérindienne de la tradition Plano de la période Paléoindienne sur ce territoire il y a plus de 8000 ans. Ces outils anciens furent découverts en 1967 par l’abbé Roland Provost lors de travaux d’excavation visant à relocaliser le cimetière.

L’ancien presbytère transformé en gîte abrite une galerie d’art, une boutique et un café où il fera bon se reposer. Un terrain de camping est situé en bordure de la rivière.  On y trouve un magasin général, un poste d’essence avec garage et un optométriste. Le village jouit aussi du service d’autobus Orléans Express ainsi que du service de Transport Sans Frontière.

Les Martriens vivent principalement du travail en forêt et du moulin de bois de sciage Les Produits Forestiers LMC inc. D’ailleurs, de nombreux résidents ont des emplois dans les commerces et les services de Sainte-Anne-des-Monts.

De par sa situation surélevée, la vue sur la mer et les caps est imprenable. Quelques lacs à truite se situent à proximité et un réseau des circuits de motoneige y est aménagé.

La Martre est située à environ 745 kilomètres de Montréal et 520 kilomètres de la ville de Québec.

Lac Boucaneux

Vers 1895, un entrepreneur-bûcheron, Édouard Ouellet, tenait chantier près d’une petite étendue d’eau de la région des Chic-Chocs, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie. Cet homme possédait un poêle dont la capacité à chauffer était si déficiente que la fumée s’en dégageait au point d’envelopper le lac de fumée, de boucane. Cette anecdote est à l’origine de ce toponyme. L’adjectif boucaneux est synonyme de brumeux.

Canton Christie

Ce canton de forme irrégulière est situé à l’est de Sainte-Anne-des-Monts. Hormis Cap-au-Renard et La Martre longeant le bord de la mer, il est inhabité au sud, sur le plateau d’environ 700 m d’altitude qui creusent les vallées des rivières Marsoui et à La Martre. Placé avec pertinence en Gaspésie, il rappelle la mémoire de l’avocat Robert Christie (1787-1856). qui fut député de la circonscription de Gaspé à la Chambre d’assemblée de 1827 à 1832 et de 1841 à 1854. Avant d’être élu député, il était greffier en loi de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada. (1816-1827). Comme journaliste, il est le fondateur et rédacteur du journal « Québec Mercury » (1848-1850), d’allégeance conservatrice. En tant qu’historien, il a publié en six volumes, entre 1848 et 1855, « A History of the late province of Lower Canada » (1791-1841). Les historiens actuels lui doivent d’avoir présidé un comité qui a examiné l’état des archives publiques relatives à la Nouvelle-France, à la province de Québec et au Bas-Canada et celui des archives judiciaires et parlementaires du Bas-Canada. Il a aussi exigé de l’Assemblée des fonds pour la préservation des documents portant sur le gouvernement civil et militaire de la province avant 1791 et sur la Compagnie de Jésus. Proclamé en 1874.

Ruisseau Le Grand Pisseux

Le Grand Pisseux est un torrent gaspésien au nom évocateur d’un peu moins de 1 km de longueur, dévalant une pente de 250 m environ avant de se jeter dans le Saint-Laurent à 3,8 km à l’est de La Martre. À 1 km plus loin, à l’est, coule une ruisseau, moins abondant, nommé Le Petit Pisseux. Ayant été décrit par le père Pacifique, le toponyme Le Grand Pisseux, à l’instar de l’autre, remonterait au début du XXe siècle.

Coordonnées de La Martre :

9, avenue du Phare
La Martre
G0E 2H0

Téléphone : 418 288-5605.

phare de la martre

Phare de La Martre. Source de l’image : TCY, Wikipédia

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