La Corne

Village La Corne dans l’Abitibi

La Corne, c’est un village niché au creux d’une colline dans l’Abitibi, région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, surplombée par une majestueuse église en pierre des champs. La population de la municipalité tourne autour de 630 Lacornoises et Lacornois. La superficie de La Corne est de près de 332 kilomètres carrés.

La municipalité porte le nom du chevalier Saint-Luc de La Corne (1703-1761), blessé à la bataille de Sainte-Foy en 1760. Son père, Jean-Louis de La Corne de Chaptes, était originaire d’une ancienne famille d’Auvergne.

À La Corne, on compte plusieurs lacs et cours d’eau et de splendides montagnes. Le village se situe à mi-chemin entre Val-d’Or et Amos.

La Corne se distingue par le niveau de participation des résidents dans la vie sociale : plus d’une vingtaine de comités avec plus de 200 bénévoles sont présents dans le village.

Fait remarquable, au niveau du Québec, la municipalité de La Corne s’est démarquée par ses qualités organisationnelles pour son projet Fête familiale Magie des châteaux de sable de La Corne. Cette fête familiale attire des centaines de personnes en provenance de plusieurs municipalités de la région et de l’extérieur.

La Corne loge un centre d’interprétation classé lieu historique national du Canada Le Dispensaire de la Garde.

Plusieurs commerces et services de restauration et d’hébergement y sont bien implantés, ainsi qu’une entreprise de fabrication de maisons en bois rond reconnue internationalement.

Si, à sa fondation en 1935, le village de La Corne était orienté vers l’exploitation agricole et l’industrie minière, de nos jours, les mines ont presque disparu. L’activité agricole cependant y occupe encore une bonne part et La Corne compte quelques fermes laitières et deux élevages de bovins.

Côte tourisme et voyages, la municipalité de La Corne compte plusieurs plans d’eau, tels que les lacs Baillargé, Legendre, Malartic, La Motte, Roy, qui sont une destination recherchée des pêcheurs et des mordus de sports nautiques. La célèbre rivière Harricana traverse la municipalité.

En hiver, des centaines de motoneiges sillonnent les sentiers aménagés et balisés qui s’étendent entre Amos et Val-d’Or. Le Mont-Vidéo se trouve près du village.

On peut citer également une patinoire extérieure, un parc municipal, un bon terrain de base-ball et de soccer, le concours annuel de châteaux de sable entre autres attraits.

Un journal local est édité à La Corne et plusieurs cours et ateliers y sont organisés. Et tout ça, dans un village de 630 résidents ! Destination attrayante pour ceux qui s’établissent au Québec.

Adresse de La Corne :

324, route 111
La Corne
Québec
J0Y 1R0.

Téléphone : 819 799 3571.

Rivière Baillairgé

Le lac Baillargé, sis à environ 25 km au nord-ouest de la ville abitibienne de Val-d’Or, donne naissance à la rivière du même nom. Coulant en direction nord sur quelque 10 km, en partie dans les Troisième et Quatrième Rangs du canton de La Corne, la rivière Baillairgé se jette dans le lac La Motte. À l’est, de fortes montagnes ponctuent le paysage et se prolongent vers le nord. C’est en l’honneur de Charles Baillairgé (1826-1906) qu’ont été en même temps désignés le lac et la rivière à l’occasion des premiers arpentages. Dans son Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec (1914), Eugène Rouillard mentionne déjà le lac.

Né à Québec, Charles Baillairgé étudie les lettres et les sciences au Petit Séminaire de Québec. Il obtient ses diplômes en sciences mathématiques et physiques de même qu’en architecture avec le cousin de son père, Thomas Baillairgé. En plus de se livrer à l’arpentage, il a mis ses talents d’architecte à contribution tout au cours de la brillante carrière dans la conception de plus de 180 édifices, tels l’Université Laval, la prison de Québec, le parlement canadien (1863 à 1865), des églises et des chapelles, etc. De 1866 à 1898, il occupe le poste d’ingénieur municipal à la Ville de Québec. Auteur de plus de 250 articles et ouvrages, il reçoit à Paris, en 1874, la médaille d’or de la Société de vulgarisation de l’instruction au Conservatoire des arts et métiers. En 1880, il devient membre de l’Académie royale des arts et, en 1882, membre de la Société royale du Canada. Variante : Crique Legault.

Dispensaire de la garde
Dispensaire de la garde, 339, route 111, La Corne (Canada). Photo de l’époque, image libre de droit.

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