Henryville

Municipalité d’Henryville

La municipalité d’Henryville fait partie de la Municipalité régionale de comté du Haut-Richelieu, dans la région administrative du Haut-Richelieu. Constituée officiellement le 15 décembre 1999, la municipalité actuelle regroupe environ 1500 Henryvilloises et Henryvillois et s’étend sur une superficie totale de plus de 69 kilomètres carrés.

Le territoire de cette municipalité implantée près de la rivière Richelieu et de la baie Missisquoi en Montérégie, bornée à l’ouest par Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix et à l’est par Saint-Sébastien, attire les amateurs de pêche, de chasse ou de belle nature, en raison d’un environnement aquatique et champêtre exceptionnel.

Les pionniers, des Loyalistes, s’y installent vers 1784 et seront rejoints par un contingent francophone vers 1815. Une paroisse, Saint-Georges-de-Noyen, y est érigée canoniquement en 1835, puis civilement, sous l’appellation de municipalité de la paroisse de Saint-Georges en 1842, suivie en 1845 par la municipalité d’Henryville, abolie en 1847 et rattachée à la municipalité du comté de Rouville.

En 1855, on procédait au rétablissement de la municipalité de la paroisse de Saint-Georges. L’appellation municipale reprenait celle du bureau de poste ouvert en 1827. Le nom du roi anglais George IV (1762-1830) retenu pour la paroisse protestante de St.George of Henryville en 1794, couramment identifiée comme St.George’s, a servi de prétexte à évoquer saint Georges, personnage très important chez les anglicans comme les catholiques.

C’est seulement en 1957 que la municipalité recevra son nom présent inspiré de celui d’Edme (Edmund) Henry (1760-1841), agent du seigneur de Noyan, Napier Christie Burton, à qui avaient été concédées cette seigneurie et celle de Sabrevois en 1799. Burton, décédé en 1835, avait confié à Henry, notaire à Laprairie depuis 1815, la responsabilité du développement des terres qu’il possédait, tâche dont il s’est acquitté en fondant Christieville (Iberville), Napierville et Henryville.

Historique de la municipalité de village d’Henryville

Cette minuscule municipalité de village, créée en 1927, par suite de son détachement de celle de la paroisse de Saint-Georges, est tout entière circonscrite par le territoire de la municipalité homonyme. L’endroit, situé à la source de la rivière du Sud, permettait anciennement aux Henryvillois d’observer les déplacements humains vers le sud puisque ce cours d’eau constituait la principale voie de communication avec la baie Missisquoi, en Montérégie. En outre, s’y est déroulée à proximité une bataille mettant aux prises notamment les Patriotes Nelson et Côté et les forces anglaises, en 1838.

Sur le territoire d’Henryville, les forêts occupent moins de 12 % de la superficie. La présence de la rivière du Sud dans la municipalité d’Henryville amène une composition de peuplements unique par rapport aux autres municipalités de la région. Ce long cours d’eau calme permet le maintien de grandes superficies humides.

En Montérégie, le peuplement le plus commun est l’érablière à érable rouge, alors qu’à Henryville, c’est l’érablière à érable argenté qui domine, couvrant 46 % de la superficie des milieux inventoriés. Les érablières à érable argenté sont essentiellement des marécages de bord de rivière, adaptées aux inondations saisonnières. Les autres milieux naturels dominants sur le territoire de la municipalité sont les marais (18 %) et les érablières à érable rouge (13 %). Plus du tiers des peuplements inventoriés sont âgés de plus de 50 ans; il s’agit donc d’une forêt mature, ce qui est plutôt exceptionnel dans la région. Cela s’explique probablement par la nature très humide de plusieurs boisés, ce qui les rend peu propices à l’agriculture et à toute forme d’exploitation.

Depuis quelques années, on reconnaît aux écosystèmes une valeur économique liée aux services qu’ils nous rendent, on parle de plus en plus de services écologiques. Parmi les bienfaits que nous procurent les forêts, on pense bien sûr à la variété d’habitats pour la faune et la flore qui contribuent à la richesse de notre biodiversité. Les forêts nous fournissent aussi des services d’épuration de l’air en rejetant de l’oxygène dans l’atmosphère et en captant du CO2, un gaz à effet de serre. Elles régularisent le régime des eaux en agissant comme des éponges, absorbant l’eau lors de pluies abondantes, puis la libérant doucement par la suite. Elles protègent les sols contre l’érosion et apportent ombre et fraîcheur. Enfin, les forêts sont des lieux fréquentés pour des activités récréatives, comme l’observation des oiseaux, la chasse, la photographie et la randonnée pédestre. Nos forêts sont indispensables en raison de leurs rôles écologique, économique, récréatif, scientifique, alimentaire, médicinal, culturel et social.

Dans le Haut-Richelieu, les forêts ne représentent plus que 11 % du territoire et ne cessent de perdre du terrain. Il serait donc souhaitable que le maximum de couvert forestier résiduel soit conservé. En tant que propriétaire d’une parcelle de ce boisé, vous pouvez participer à la protection de ce milieu. Protéger votre forêt ne signifie pas n’en faire aucun usage. Il s’agit simplement de planifier vos activités en tenant compte de la présence des éléments sensibles sur votre propriété, comme les milieux humides, les espèces en péril et les peuplements âgés.

Les données récoltées ont permis de tracer le portrait de treize boisés totalisant une superficie de 708 ha; douze boisés (342 ha) ont été caractérisés durant l’été 2016 dans le cadre du projet et un treizième boisé avait fait l’objet d’inventaires entre 2003 et 2015. Dans les boisés inventoriés, ce sont les érablières à érable argenté qui dominent avec 46 % du couvert forestier; essentiellement dans les deux plus grands boisés de la municipalité situés en bande riveraine (717 et 731). Viennent ensuite les marais (18 %), les érablières à érable rouge (13 %), les érablières à érable à sucre (5,1 %), les frênaies (4,4 %), les marécages ouverts (3,5%), les peuplements résineux (3,2 %), les hêtraies (2,8 %), les chênaies (1,6 %) et avec chacune moins de 1 %, la peupleraie, la saulaie et l’aulnaie. 

Deux parcs municipaux se retrouvent sur le territoire d’Henryville, soit :

Le parc des Petits-Bonheurs qui est un parc intergénérationnel situé sur la rue Saint-Jean-Baptiste, à l’arrière du centre communautaire du village. Il est aussi accessible par un sentier donnant sur la rue Champagnat. Ce parc a été conçu avec l’objectif de créer un environnement favorable aux saines habitudes de vie permettant ainsi d’améliorer le bien-être de nos citoyens Un sentier pédestre et cyclable traverse le parc. De chaque côté, la municipalité a disposé divers éléments rendant le parc attrayant, propice à la marche, au vélo, aux exercices et à la détente pour ses visiteurs de tout âge.  On retrouve dans ce parc une gloriette, des modules de jeux pour les enfants âgés de 2-5 ans, des exerciseurs pour adultes, tant fixes que mobiles
un croque-livres, une table adaptée au jeu d’échecs et jeu de dames, des bancs de parc et des tables dont une est adaptée aux jeunes enfants et personnes à mobilité réduite. Ce parc est aussi muni d’un système d’éclairage ouvert toute la nuit et il est possible pour les véhicules de se stationner au centre-communautaire.

Et le parc des Copains qui est accessible par une allée donnant sur la rue Phénix. Il est aménagé dans le but d’offrir un environnement favorable aux familles, aux événements à grand déploiement, ainsi qu’aux activités et sport d’équipes. On y retrouve un chalet de loisirs, un module de jeux pour enfants, un terrain de tennis, un terrain de volley-ball sur sable, une patinoire (en hiver), une butte pour la glissade (en hiver), des tables à pique-niques. Ce parc est aussi muni d’un système d’éclairage (sur demande) pour les terrains de jeux ainsi qu’un stationnement pour les véhicules.

Coordonnées d’Henryville :

165, rue de l’Église
Henryville
J0J 1E0

Téléphone : 450 346-4106.

Site Web de la municipalité d’Henryville : henryville.ca.

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Parc des Copains de la municipalité d'Henryville. Source de l'image : Site Web de la municipalité.
Parc des Copains de la municipalité d’Henryville. Source de l’image : Site Web de la municipalité.

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