Havre-Saint-Pierre

Municipalité de Havre-Saint-Pierre

La municipalité de Havre-Saint-Pierre est située aux abords du Golfe Saint-Laurent, en face de l’Île d’Anticosti dans la région administrative de la Côte-Nord. La municipalité fait partie de la municipalité régionale de comté de Minganie.

D’une superficie énorme de près de 3 780 kilomètres carrés, Havre-Saint-Pierre regroupe environ 3500 (ou même plus) Cayennes et Cayens.

Havre-Saint-Pierre fut fondé par un groupe de familles acadiennes des îles de-la-Madeleine, qui avaient été déportées à Savannah, en Géorgie, aux États-Unis, mais en 1857, leurs descendants décident de s’installer à Pointe-aux-Esquimaux (un groupe inuit y avait habité auparavant) sur la Côte-Nord, à 222 kilomètres à l’est de Sept-Îles. C’est ainsi que la future municipalité Havre-Saint-Pierre est née.

La municipalité est érigée canoniquement en 1872, sous l’appellation de Paroisse de Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux, et civilement dès l’année suivante.

C’est en 1927 que le village est rebaptisé Havre-Saint-Pierre afin de mettre l’accent sur le havre et le port formé par de longues îles en face de la municipalité. La partie du nom de Saint-Pierre rappelle que le père oblat Charles Arnaud y célèbre la première messe le 29 juin 1857, jour de la fête de Saint-Pierre, patron des pêcheurs.

Aujourd’hui, Havre-Saint-Pierre demeure la plus importante municipalité de la Minganie, centre administrative de la MRC de Minganie, siège de nombreux services gouvernementaux, municipaux et régionaux.

Havre-Saint-Pierre a été chantée par le poète local Roland Jomphe, ainsi que par Placide Vigneau.

Côté économique, on peut citer, la grande entreprise QIT Fer et Titane inc., un certain nombre de PME travaillant dans le secteur des pêches, ainsi qu’un secteur tertiaire et un tourisme dynamiques. La municipalité possède un grand nombre d’atouts stratégiques qui sont nécessaires au développement : port en eau profonde, aéroport qui dessert toute la région, un vaste réseau d’infrastructures d’accueil et de services.

Havre-Saint-Pierre est situé en face de l’Archipel de Mingan et de l’Île d’Anticosti, la ville a donc les atouts nécessaires et stratégiques à son développement. Plusieurs nouveaux arrivants s’établissent dans la municipalité, venant de Montréal, de Québec, du Canada ou de l’étranger.

Havre-Saint-Pierre accueille chaque année plus de trente mille touristes.

On accède à Havre-Saint-Pierre par voie routière via la route 138 Est, par bateau à partir de Rimouski via la compagnie Relais Nordic Inc. ou encore par transport aérien, assuré par la compagnie Air Labrador.

Rivière Aisley

Longue de 3 kilomètres, la rivière Aisley constitue un bras de la rivière Romaine, à l’est du delta formé à son embouchure dans le golfe du Saint-Laurent. Un peu au sud, en face de la Grosse Romaine, une des îles de l’archipel de Mingan, un accident littoral porte officiellement depuis 1975 le nom Pointe à Aisley, qui l’historien René Bélanger identifie plutôt comme Pointe à Leslie, d’après le capitaine John Leslie, de la Nouvelle-Écosse, dont une partie de l’équipage hiverna en ces lieux en 1862-1863, et en 1863-1864. Les Montagnais désignent ce cours d’eau sous les appellations de Pakuhipahtuku, rivière séchée pendant l’été et de Paku Hipahtuk, passage entre deux terres à sec.

Rocher Le Titanic

Nom donné à un rocher du Grand Reef, ces récif soudés au sud de l’île Niapiskau, dans l’archipel de Mingan, à environ 10 km au sud-ouest de Havre-Saint-Pierre. En raison du danger qu’il représente pour la navigation, il rappelle le naufrage, survenu en avril 1912, du plus beau paquebot de son époque, le R.M.S. Titanic, propriété de la White Star Line, à la suite d’une collision latérale avec un iceberg, selon la version officielle des événements, Il n’existe aucun lien géographique entre ce rocher de l’archipel de Mingan et le lieu du naufrage, situé à quelque 160 km au sud des Grands Bancs de Terre-Neuve. L’ampleur de la catastrophe (seulement 711 rescapés parmi les 2201 personnes à bord), la perte du paquebot le plus luxueux du monde, sa disparition au cours de son voyage inaugural en Amérique dans l’année suivant sa construction, l’intention faussement attribuée à son capitaine de vouloir battre le record de vitesse de la traversée transatlantique et, surtout, ses propos sur l’insubmersibilité de son navire qui, déformés, résonnèrent à posteriori comme un défi lancé à Dieu lui-même, ont enfiévré les imaginations et façonné la légende du Titanic. Ce naufrage est toujours considéré comme l’un des faits divers les plus importants du siècle. Ce dangereux rocher de l’archipel de Mingan serait la représentation symbolique non pas du Titanic, mais de l’iceberg fatal, auquel on aurait donné le nom de sa victime. Le toponyme n’a été recueilli qu’en 1975 et inclus un an plus tard dans la nomenclature géographique officielle. De leur côté, les Montagnais ont eux-même dénommé ce lieu, mais d’un point de vue terrestre et non maritime. Il l’appellent Mista Iahkauhipenan, c’est-à-dire le grand endroit où l’on attend le gibier.

Lieu-dit Le Brûlis-à-Thyme

Sité dans la partie sud de l’île du Havre, une des constituantes de l’archipel de Mingan, en face de Havre-Saint-Pierre, ce lieu-dit porte un nom en usage local depuis la seconde moitié du XXe siècle, qui évoque le fait qu’un dénommé Turbit ou Turbide, surnommé Thyme, avait mis le feu par accident à cet endroit. Quant au mot « brûlis », il désigne couramment la partie incendiée d’une forêt. On dit aussi « brûlé ».

Canton Courtemanche

On trouve ce canton sur la Moyenne-Côte-Nord en face des dernières îles orientales de l’archipel de Mingan dont les îles Sainte-Geneviève et à la Chasse. Il est arrosé par les deux branches de la rivière à l’Ours qui se jette dans la baie Victor et par de nombreux petits courants qui ruissellent à peine 100 mètres d’élévation. L’ensemble est marécageux et rempli de fondrières à filaments. Cet espace cantonal inhabité porte, depuis 1949, le nom d’Augustin Le Gardeur de Courtemanche (1663-1717), qui a été d’abord soldat émérite, puis commandant de roi sur la côte du Labrador. Sa nomination comme commandant au Labrador en 1714, trois ans seulement avant sa mort, s’explique par son mariage en 1697 avec Marie-Charlotte Charest, veuve de Pierre-Gratien Martel de Brouague dont le frère Raymond avait des intérêts au Labrador. Très près des Amérindiens, il a joué un rôle utile dans les relations des Français avec les autochtones.

L’adresse de Havre-Saint-Pierre :

1235, rue de la Digue, rc.01
Havre-Saint-Pierre
G0G 1P0.

Téléphone : 418 538 2717.

Site internet de la municipalité : havresaintpierre.com.

Voir aussi :

• Voyage à Havre-Saint-Pierre
• Armoiries de Havre-Saint-Pierre
• Maison de la culture Roland Jomphe
• Région de Duplessis
• Région administrative de la Côte-Nord
• Voyage à travers la Côte-Nord
• Parc national de l’Archipel de Mingan
• Municipalité de Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent
• Désastre écologique de l’Île d’Anticosti
• Tourisme en Minganie
• Faune et flore en Minganie
• Histoire de la Côte-Nord