Ville de Grande-Rivière
Plus de 3700 Grande-riviéroises et Grande-riviérois vivent dans la ville de Grande-Rivière qui s’étend sur un territoire de plus de 87 kilomètres carrés, à l’embouchure de La Grande-Rivière, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Gaspé. La ville fait partie de la municipalité régionale de comté Rocher-Percé, de la région administrative de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
La première division administrative de la région a lieu en 1697, quand une seigneurie y est concédée par le gouverneur Frontenac et l’intendant Champigny à Jacques Cochu. Celui-ci la nomme Grande-Rivière à cause du cours d’eau, Grande-Rivière, d’une longueur de 40 kilomètres, qui parcourt le territoire de la ville et les environs.
La colonisation donc commence, et vers le milieu du XVIIIe siècle, environ 70 familles y habitent, mais en 1758, l’armée du général Wolfe rase les immeubles, saccage les équipements de pêche et détruit les 80 chaloupes des résidents.
Ensuite, la seigneurie change de mains à plusieurs reprises, jusqu’à ce que vers 1795, le nouveau propriétaire des terres, M. Charles Robin, y établisse un poste de pêche. Cet établissement marque une nouvelle étape dans l’histoire de la localité. En 1828, une usine de la transformation y est ouverte par la compagnie Robin.
En 1855, après l’abolition du régime seigneurial, la municipalité de Grande-Rivière est constituée. En 1892, l’église de L`Assomption-de-Notre-Dame y est érigée. Cette église est toujours en pied et mérite une visite.
Un nouvel impulse au développement est donné à la municipalité en 1936, avec la fondation de la station de recherche en pêcherie par le Gouvernement du Canada. Douze ans plus tard, l’École des pêches y est fondée (qui deviendra plus tard le Centre spécialisé des pêches).
En 1974, les municipalités de Grande-Rivière Ouest, de Petit-Pabos et de Grande-Rivière se regroupent et forment une ville sous le nom de Grande-Rivière.
La vie de Grande-Rivière s’articule autour des pêches. En effet, son parc industriel, propriété du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), se consacre exclusivement à l’industrie de la pêche et abrite deux usines de transformation. D’ailleurs, unique au Québec, le Centre spécialisé des pêches, composante du Cégep de la Gaspésie et des Îles, offre une formation de niveau secondaire et collégial ainsi que des services professionnels au milieu.
La ville accueille plusieurs services gouvernementaux dont le MAPAQ, le ministère fédéral Pêches et Océans et le Secrétariat à la mise en marché pour la Gaspésie et les Îles. Le Centre agricole marin s’y trouve.
Grande-Rivière tient, chaque année au cours de la deuxième fin de semaine de mai, une exposition régionale industrielle et commerciale. Cet événement accueille une centaine d’exposants et plus de dix mille visiteurs.
La pêche est également un des loisirs principaux de la ville, et les pêcheurs viennent de partout en Amérique du Nord pour pêcher le saumon, l’éperlan, le maquereau et le poulamon dans la Grande-Rivière. La rivière attire aussi des ornithologues, des photographes amateurs et des randonneurs.
Notons que selon wikipedia, Grande-Rivière possède le seul circuit de Go-kart de l’est de la Gaspésie. On y trouve aussi une piste de Dirt-Buggy et des glissades d’eau ainsi qu’un terrain de minigolf où l’on peut jouer au paint-ball.
La ville de Grande-Rivière possède un certain nombre de bon restaurants, tels que La cage du chasseur, le Dixie-Lee, Au comptoir du Coq d’Or, La Petite Gaspésienne, Casse-Croûte Chez Lise, La cantine du Quai (ouverte à l’été) et autres.
Fait historique : Entre le 2 et le 3 novembre 2007, Grande-Rivière a été durement touchée par l’Ouragan Noël. Des centaines de personnes ont vu leurs maisons inondées. Heureusement, on ne rapporte aucun mort ni blessé, mais plusieurs dommages ont été enregistrés. L’ouragan Noël a été une des dépressions extratropicales qui ait fait le plus de dommages au Québec et dans les Maritimes.
Hameau de La Petite-France
Ce hameau de la baie des Chaleurs, au croisement du chemin Saint-Hilaire et du chemin des Bois, se trouve sur le territoire de la ville de Grande-Rivière. Explicable sans doute par l’origine des pionniers de l’endroit, ce toponyme, inventorié en 1974, souligné peut-être le fait que la population francophone a autrefois formé une sorte d’enclave linguistique, surtout au XIXe siècle, dans cette partie de la Gaspésie.
Canton de Rameau
Situé à quelque 10 km au nord de Grande-Rivière, en Gaspésie, le canton de Rameau est traversé par la Grande Rivière. Le hameau de Rameau, le seul lieu habité de ce territoire, est situé de part et d’autre de la ligne séparative de cette division administrative et de celle de Percé, sa voisine sud-est. Originaire de Gien, petite ville des bords de la Loire, l’écrivain et journaliste François-Edmé Rameau de Saint-Père (1820-1899) effectue son premier voyage au Canada en 1860. Absolument convaincu que les Canadiens français devaient coloniser le Québec et y consolider leurs forces, Rameau dénonça l’émigration vers les États-Unis encouragea la colonisation de l’Outaouais et des Laurentides et participa même, avec le géographe Reclus, au recrutement de quelques émigrants français. Entretenant une importante correspondance avec des personnalités québécoises, depuis François-Xavier Garneau jusqu’au curé Labelle, Rameau eut plusieurs fois l’occasion auprès des autorités françaises et de celles du Vatican sur des questions québécoises. Auteur d’un important ouvrage sur La France aux colonies (1859), Rameau consacra deux volumes, publiés entre 1877 et 1889, à l’histoire de l’Acadie sous le titre « Une colonie féodale en Amérique ». Au cours d’un second voyage effectué en 1888 et 1889. Rameau de Saint-Père fut cordialement reçu et honoré dans les principales villes du Québec. Proclamé en 1920.
Coordonnées de Grande-Rivière :
C. P. 188
Grande-Rivière
G0C 1V0
Téléphone : 418 385-2282
Site Internet de Grande-Rivière : ville.grande-riviere.qc.ca.

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