Gore

Municipalité de Gore

Le canton de Gore est une municipalité de la région administrative des Laurentides s’étendant sur un territoire d’environ 94 kilomètres carrés. Aujourd’hui, le canton est habité par plus de 1500 résidents permanents. La commission de toponymie du Québec n’a pas encore défini le gentilé des habitants de Gore. La population saisonnière atteint plus de 3500 âmes qui y résident pendant les mois d’été. Le canton fait partie de la Municipalité régionale de comté d’Argenteuil et se trouve sur le plateau laurentien.

Le nom du canton honore Francis Gore (1769-1852), lieutenant-gouverneur du Haut-Canada de 1806 à 1811 et de 1815 jusqu’en 1817.

Le relief du territoire de Gore est accidenté, avec plusieurs collines qui atteignent 500 mètres d’altitude. On y dénombre de nombreux cours d’eau, de vastes forêts, des lacs et des champs cultivés.

Notons que plus de 6 % du territoire de la municipalité est couvert par des lacs qui se caractérisent par leur forme allongée et leur orientation ouest/nord-est. Ce sont les lacs Barron, Hughes, Chevreuil, Dunany, Lac aux Oiseaux, Solar, Caroline, Evans, Dawson, Clark, Grace et Sugarloaf. Ces plans d’eau suscitent le plus grand intérêt pour le développement résidentiel. La municipalité contrôle le niveau de pollution des lacs, dont, pour le moment, la qualité de l’eau est bonne. Les forêts de Gore sont dominées par le bouleau, le peuplier,  l’érable à sucre, le pin blanc, les sapins-épinettes, la pruche, le hêtre et le cèdre.

Gore fut constitué civilement en 1840, quoique les premiers colons, originaires d’Irlande, y viennent dès 1815 quand le gouvernement du Bas-Canada concède des lots aux anciens militaires, vétérans de la guerre contre les États-Unis. Ces colons fondent la mission anglicane St.John et construisent, vers 1857, une église anglicane en pin qui témoigne encore aujourd’hui du passé de la municipalité.

Pendant longtemps, Gore était célèbre comme lieu de villégiature. C’est vers la fin du XXe siècle que plusieurs familles commencent à y établir leur résidence principale, même si la vocation principale du canton continue à être la villégiature.

Historique du canton de Gore

Ce petit canton situé à environ 15 km à l’ouest de Saint-Jérôme évacue ses eaux au sud dans la rivière du Nord, notamment par le ruisseau Williams qui en est éloigné de 5 km. Ce n’est pas tant le village de Lakefield et les lieux-dits de Shrewsbury et de Sir-John Lake qui attirent la population que la majorité des nappes d’eau densément loties dont, entre autres, les lacs Barron, Solar, Evans, Hughes, Clair, Dawson et Carruthers.

Ils sont reliés par des chemins secondaires qui sillonnent un terrain sinueux dont les sommets atteignent 396 mètres. Le nom attribué à cette unité géographique est celui de Francis Gore (1769-1852), Anglais, originaire de Blackheath, dans le Kent. Cet ancien militaire, lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, de 1806 à 1811, puis de 1815 à 1817, a inspiré un grand nombre de toponymes ontariens, ainsi que le nom de ce canton québécois, proclamé l’année même où était promulgué l’Acte d’Union du Haut-Canada et du Bas-Canada (1840).

Village de Lakefield

En 1824, quelques colons irlandais s’installent à cet endroit situé presque au centre géographique de la municipalité du canton de Gore, à 15 km environ au nord-est de Lachute. Dans ce coin vallonné des Basses-Laurentides, ils choisissent d’habiter dans une petite prairie longeant le lac Dawson, d’où poussent des plantes herbeuses. Frederick Rodgers et deux de ses frères, Samuel et George, font partie des pionniers du canton et prennent possession de terres dans le Troisième Rang. Le bureau de poste est ouvert en 1844. On y trouvera progressivement un temple anglican, un temple méthodiste, une école, une scierie, une boutique de forge, un moulin à carder la laine et quelques habitants. Frederick Rogers, un Orangiste, participa très énergiquement, en 1837, à la répression du mouvement insurrectionnel des Patriotes de Deux-Montagnes et d’Argenteuil. À l’instar de plusieurs villages de ce genre dans les Laurentides, Lakefield a connu au XXe siècle un nouvel élan lié au développement touristique et à sa relative proximité de la ville de Montréal. On y dénombre de nos jours autour de 200 personnes dont environ 150 y résident de façon permanente. Lakefielder est le gentilé en langue anglaise qui identifie les résidents de Lakefield.

Coordonnées du canton de Gore :

9, chemin Cambria
Lakefield
J0V 1K0.

Téléphone : 450 562 2025.

Site internet de Gore : cantondegore.qc.ca.

lac gore
Un lac. Source de la photographie : Cantondegore.
marecage de gore
Paysage de Gore, un marécage. Source de la photographie : Cantondegore.


Canton de Gore.

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