Girardville

Municipalité de Girardville

La municipalité de Girardville, constituée le 11 novembre 1921, est située au nord du Lac Saint-Jean sur une vaste superficie de près de 126 kilomètres carrés dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté Maria-Chapdelaine, sur la rivière Ouasiemsca. Girardville est habitée par 1200 Girardvilloises et Girardvillois.

Le nom de la ville a été choisi en l’honneur de M. Joseph Girard, député de Lac-Saint-Jean à la fin du XIXe siècle et promoteur du chemin de fer qui relia la ville de Québec au Lac-Saint-Jean.

Le canton de Girard a été constitué en 1909, mais la municipalité du village de Girardville est fondée en 1921. À l’époque, il y avait environ 300 habitants.

Girardville se trouve dans la forêt boréale et ses activités économiques et sociales se basent sur l’industrie de la transformation du bois. L’agriculture est également bien développée, mais la première source de revenus de la municipalité est toujours la forêt, allant de la coupe du bois jusqu’à l’établissement de bleuetières et à la culture d’autres plantes sylvicoles. (Dans cette région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, la culture du bleuet est un élément important de l’économie locale).

Outre une scierie, on trouve à proximité de Girardville des mines de niobium et de tantale. Néanmoins, de nos jours, l’industrie touristique est en pleine expansion.

Girardville est connue dans la région pour ses activités dans le domaine du tourisme d’aventure. Aussi les visiteurs enthousiastes sont-ils nombreux à se rendre dans cette municipalité attachante tout au long de l’année.

Coordonnées de Girardville :

180, rue Principale
Girardville
G0W 1R0.

Téléphone : 418 258 3293.

Site internet : ville.girardville.qc.ca.

Historique de Girardville

Située dans le canton de Girard, proclamé en 1909, auquel elle emprunte son nom, la municipalité de Girardville a été érigée en 1921, à quelques kilomètres au nord-ouest d’Albanel au Lac-Saint-Jean. On a voulu rendre hommage à Joseph Girard (1853-1933) en adoptant son patronyme pour la nouvelle municipalité, ainsi que pour le bureau de poste ouvert en 1913, auquel on a ajouté le suffixe -ville.

Député du comté de Lac-Saint-Jean à l’Assemblée législative (1892-1900) et représentant de Chicoutimi à la Chambre des communes (1900-1908), Joseph Girard vivait à Saint-Gédéon. Dès 1907, certaines tentatives d’établissement n’ont pas connu de suites concrètes et il faut attendre les débuts des années 1910 pour assister aux véritables commencements de la municipalité avec la fondation de la mission de Notre-Dame-de-Lourdes en 1913, devenue paroisse en 1947. L’histoire girardvilloise est marquée par un épisode connu comme le « schisme du Grand Rang ». Lors de la prise de décision en 1932, de construire l’église à l’endroit où elle se trouve présentement, les habitants du Grand Rang situé à l’écart du noyau habité d’alors estimèrent que le temple devait être érigé sur leur territoire. Devant le refus du curé et des marguilliers d’alors, la majorité des gens de cet endroit se convertirent au protestantisme et provoquèrent un moment les autorités religieuses, mais le temps calma les esprits L’économie de Girardville repose surtout sur le travail en forêt, au moulin de pâte à papier de Do;beau et un peu sur l’agriculture.

Lac Ouitouche

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le lac Outouche baigne le territoire de la municipalité de Girardville. Cette minuscule nappe d’eau se situe à 4 km à l’ouest de la rivière Mistassini, soit à quelque 20 km au nord de la ville de Dolbeau. La ouitouche (Semotilus corporalis), selon Gaston Dulong, est un poisson d’eau douce de la famille des Cyprinidés,  dont raffole la ouananiche. Ce petit poisson argenté se trouve en abondance dans les lacs et les rivières des environs, ce qui explique le choix du toponyme. Au moins sept autres lacs situés au Saguenay-Lac-Saint-Jean portent ce nom que l’on retrouve également dans Charlevoix. L’arpenteur Gédéon Gagnon, en 1879, écrit Witouche. La signification de ce nom d’origine amérindienne est inconnue. Par ailleurs, la racine « wiis », rond, circulaire, signalée par le père Joseph-Étienne Guinard pourrait aiguiller sur le sens possible de petit poisson rond. à rapprocher du cri « wawiyashou », cela est rond. Variante : Lac Juptiganan ; Lac Justignane.

Girardville
Girardville dans les années 1980. Photo : Gilles Gosselin

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