Fugèreville
Fugèreville, située dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, fait partie de la municipalité régionale de comté de Témiscamingue. Elle occupe une superficie de 157 kilomètres carrés et regroupe plus de 300 Fugèrevilloises et Fugèrevillois.
Fugèreville est née en 1902, quand des familles commencent à y défricher les terres.
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En 1918, l’entreprise Riordon Pulp and Paper construit un important dépôt forestier au fond de la Baie Gillies, et la municipalité de Fugèreville est érigée civilement en 1921. Le nom honore l’abbé Joseph-Armand Fugère, premier curé de la paroisse en 1912.
Aujord’hui, la municipalité vit de l’agriculture et de l’exploitation forestière.
On trouve à Fugèreville une église bâtie en 1921, c’est la seule église du Témiscamingue avec deux clochers, ainsi qu’une croix commémorative érigée en 1919 par le curé Fugère.
Des sentiers de motoneige, de VTT et de ski de fond traversent son territoire. Le Domaine de la Baie Gillies, un important centre récréotouristique, attire de nombreux amateurs de plein air et gère la seule colonie de vacances du Témiscamingue.
Chaque année se tient le Festival du porc, où on peut déguster un méchoui…de porc.
On accède à Fugèreville par la route 382 qui relie la municipalité à Laverlochère et Latulipe-et-Gaboury.
Historique de la municipalité de Fugèreville
En 1902, les Oblats desservaient un endroit dénommé Stopping Place, puis Pont-Rouge avant d’être érigé comme municipalité des cantons unis de Laverlochère-et-Baby, des noms d’un missionnaire oblat et d’un homme politique devenu juge, en 1904. Puis, en 1921, cette localité du Témiscamingue, située à proximité d’Angliers et de Laverlochère, devenait la municipalité de Fugèreville, nom identifiant le bureau de poste à compter de 1914. C’est par reconnaissance envers le curé fondateur, l’abbé J.-Armand Fugère, au nom duquel on a accolé le suffixe – ville, que la municipalité a été dénommée. Auparavant. On l’appelait Mont-Carmel, du nom de la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel fondée en 1912 et canoniquement érigée en 1935. Le territoire fugèrevillois a d’abord fait l’objet d’une exploitation forestière à compter des années 1880, dans le secteur de la baie Gillies, avant que de vaillants colons s’y livrent à l’agriculture au début du XXe siècle.
Baie Gillies
Au Témiscamingue, cette grande baie, profonde de 8 km et large de près de 2 km, est sise dans la partie méridionale du lac des Quinze, entre les cantons de Latulipe et de Baby, à environ 27 km au nord-est de Ville-Marie. Elle représente le point d’arrivée de la rivière Fraser, du ruisseau Gillies et de quelques autres petits cours d’eau. Longtemps au cœur de la vie forestière de la région, elle porte le nom de la compagnie fondée en 1873 à Braeside, en Ontario, par les frères Gillies, dont David (1849-1926), futur député de la circonscription de Pontiac à l’Assemblée législative du Québec. La firme Gillies Brothers Limited est la première à acquérir des droits de coupe sur le territoire s’étendant au sud des rapides et du lac des Quinze. Les billes de bois arrivant par la rivière Fraser sont alors remorquées de la baie Gillies au lac Témiscamingue, puis prennent la route de Québec et de la Grande-Bretagne.
En 1883, la baie est le théâtre de la construction d’un poste de traite, propriété de John Morrisson, ancien employé de la Compagnie de la Baie d’Hudson et, en 1918, l’établissement d’un dépôt forestier par la Riordon Pulp and Paper. Le Dépôt-Riordon est maintenant devenu la base de plein air du Domaine-de-la-Baie-Gillies. La baie ne semble pas nommée avant la fin du XIXe siècle. L’arpenteur Walter McOuat y passe en 1873, mais ne la désigne que par les termes généraux de Baie du Lac des Quinze. On la nomme cependant Baie des Quinze sur un plan d’arpentage de 1897 et Baie Gillies sur un document géographique de 1914.
Coordonnées de Fugèreville :
C. P. 831
Fugèreville
J0Z 2A0
Téléphone : 819 748 3241.

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