Ville de Forestville
La ville de Forestville occupe une superficie de 242 kilomètres carrés dans la région administrative de la Côte-Nord, à Manicouagan. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de La Haute-Côte-Nord. Aujourd’hui, environ 3500 Forestvilloises et Forestvillois y résident.
La Ville de Forestville naît en 1937 et le 1er mai 1944 elle est incorporée en ville avec le nom étrange de Sault-aux-Cochons (peut-être y comptait-on les cochons pour s’endormir?).
En 1945, pourtant, ses citoyens se rendent compte que la future commission de toponymie du Québec ne serait pas capable d’assigner un gentilé convenant aux résidents de la ville et décident de rebaptiser leur localité en Forestville. Ceux qui parlent anglais seront évidemment étonnés d’apprendre que le nom de la ville n’a pas de rapports avec la forêt (forest). En effet, la ville est nommée en l’honneur de Monsieur Grand W. Forrest, gérant de la première scierie installée à l’embouchure de la rivière Sault-aux-Cochons vers 1845.
Toutefois, la devise de Forestville est Per Sylvam signifiant Par nos forêts et cette devise est très juste, car l’existence de Forestville est due à l’exploitation des forêts de La Haute-Côte-Nord.
Forestville, située au carrefour des grandes routes forestières de la région de La-Haute-Côte-Nord possède les infrastructures nécessaires pour le développement de l’industrie forestière, une main d’œuvre qualifiée et une qualité de vie comparable à celle des agglomérations urbaines du Québec. Un parc industriel, un aéroport, un centre d’affaires à la fine pointe de la technologie et des infrastructures portuaires s’y trouvent, dont un traversier qui relie Forestville à la ville de Rimouski.
À proximité de Forestville, sont situées les premières centrales hydro-électriques construites sur la Côte-Nord, soit Bersimis I et Bersimis II.
Côté tourisme, on trouve à Forestville deux ZECS et plusieurs pourvoiries qui offrent des forfaits intéressants pour les mordus de la truite mouchetée et du gibier. Ses sablonneuses Plages en fête, sont excellentes pour un séjour familial et une balade sur la Baie Verte, une passerelle suspendue offrant un point de vue inoubliable. On peut y pratiquer la randonnée à pied ou en vélo, visiter un centre sylvicole, le musée La petite Anglicane et bien d’autres attraits.
La cataracte qui achève la course de la rivière du Sault-au-Mouton est une des merveilles de la région de Forestville.
À Forestville, on retrouve aréna, salle de quilles, bibliothèque, plusieurs locaux culturels et communautaires, une bâtisse pour les amateurs de curling. La plupart des services sont concentrés dans le complexe Guy-Ouellet. Au centre ville, on trouve une piscine extérieure, un terrain de basket ball, des rampes pour les adeptes de planche à roulettes et de patins à roues alignées.
Adresse de Forestville :
1, 2e Avenue
Forestville
G0T 1E0
Téléphone : 418 587 2285
Site internet de Forestville : forestville.ca.
Chutes du Faux Canal
Les chutes du Faux Canal sont situés sur la Côte-Nord, à 10 km en amont de l’embouchure de la rivière du Sault aux Cochons, à Foresville. Avant que soit érigé un barrage à cet endroit, entre 1948 et 1950, la compagnie Anglo Canadian Pulp and Paper, aujourd’hui Daishowa, dut faire dévier le cours de la rivière en creusant un canal artificiel, vers 1940. Il s’agissait d’augmenter le niveau d’eau afin de faciliter le passage des billes de bois, d’où l’appellation de Faux Canal. Variante : Third Falls.
MRC de La Haute-Côte-Nord
La municipalité régionale de comté de La Haute-Côte-Nord est située sur la Côte-Nord entre les rivières Saguenay et Betsiamites ; il couvre 12 508 km carrés. On retrouve les régions habitées dans les parties hospitalières de la MRC, c’est-à-dire la plaine côtière le long du Saint-Laurent, de même que les terrasses marines au fond des baies et des anses de la rive gauche du fjord du Saguenay. Parsemé de pourvoiries et de zones d’exploitation contrôlée, l’arrière-pays comprend le tiers est des monts Valin et une vaste bande des Laurentides boréales. L’établissement de la MRC haute-nord-côtière remonte à janvier 1982. Elle a succédé a la municipalité du comté de Saguenay et comprend dix municipalités dont Forestville, la plus populeuse, et Lac-au-Brochet, un territoire non organisé qui occupe plus de 80 % de sa superficie. La population, qui est de langue maternelle française, est rurale mais non agricole, et comprend plus de jeunes âgés de moins de 25 ans que la proportion du Québec pour cette catégorie. Les secteurs de l’emploi dont l’importance est nettement supérieure à la moyenne québécoise sont celui des travailleurs forestiers et des bûcherons, celui du bâtiment et celui de l’exploitation des transports. La MRC tire son nom du régionyme qu’on attribue couramment à la partie de la rive nord du Saint-Laurent comprise entre le Saguenay et la Betsiamites : Haute-Côte-Nord (haute dans le sens de région la plus éloigné de la mer ou la plus proche de la source du Saint-Laurent, opposée à basse). D’aucuns étendent ce nom jusqu’à Sept-Îles.
Canton de Laval
À l’ouest de celui de Latour, se trouve le canton de Laval situé dans la MRC de La Haute-Côte-Nord, à environ 80 km au sud-ouest de Baie-Comeau. La ville de Forestville et le cours inférieur de la rivière du Sault aux Cochons occupent en partie cette division territoriale. Le toponyme évoque François de Laval (1623-1708), vicaire apostolique de 1658 à 1674, puis premier évêque de Québec de 1674 à 1688. À la fin de son épiscopat, monseigneur de Laval se retira pendant vingt ans au Séminaire de Québec, qu’il avait fondé en 1663. Proclamé en 1868.
Vue aérienne de Forestville. Source de la photographie Koko356
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Au printemps au alentour de la Fête des Mères j’ai déjà été à la plage à Michel pour prendre de l’éperlans sur la plage. La plage à Michel est-elle bien sur votre territoire et est-elle encore accessible pour ce type de pêche?
Aimé Plourde