Ville d’Estérel
La ville d’Estérel se trouve dans la région administrative des Laurentides et fait partie de la municipalité régionale du comté des Pays-d’en-Haut. Estérel a été fusionnée de 2001 à 2005 à la ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, constituant ainsi la ville de Sainte-Marguerite-Estérel. Puis, le 1er janvier 2006, suite à la défusion, la ville d’Estérel est reconstituée.
Aujourd’hui, Estérel occupe 12 kilomètres carrés. Cette ville regroupe 150 Estérelloises et Estérellois. C’est beaucoup moins que la limite qui permet de constituer une ville au Québec (qui est de 2000 habitants), cependant, c’est une ville!
La Ville d’Estérel est aujourd’hui encore, un endroit de villégiature dont les caractéristiques principales sont la forêt et l’eau. Presque toutes les maisons y sont situées sur le pourtour des lacs Masson, Dupuis et du lac du Nord.
L’économie de la localité repose sur le tourisme. On vient à Estérel pour y pratiquer des sports nautiques, du golf, de la motoneige, du ski, du tennis, des randonnées et d’autres activités de loisir.
Remarquons que toutes les activités commerciales ou presque sont regroupées à l’hôtel Estérel qui constitue le seul pôle économique de la ville d’Estérel.
Pour rejoindre Estérel, il faut emprunter l’autoroute des Laurentides, prendre la sortie 69, et suivre les panneaux sur le chemin Pierre-Péladeau.
Pour en savoir plus, lisez nos articles sur Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et sur les autres villes et villages des Laurentides et du Pays-d’en-Haut.
Coordonnées d’Estérel :
C.P. 142
Estérel
Québec
J0T 1L0.
Téléphone : 450-228 3232.
Pour un village québécois de 200 résidents, il est étonnant de voir un excellent site Web officiel: villedesterel.com !. D’ailleurs, la MRC des Pays-d’en-Haut peut vous aider à en apprendre plus sur Estérel.
Estérel, note historique
Incorporée en 1959, la Ville d’Estérel (Municipalité régionale de comté des Pays-d’en-Haut) est une ville au passé relativement récent, qui a été établie à l’est de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et au nord de Mont-Rolland, sur les rives du lac Dupuis, lac Maisson et lac du Nord, à 90 kilomètres au nord de Montréal. Estérel soit son existence à l’initiative du baron belge Louis Empain qui, vers 1920, acquiert la quasi-totalité des terres autour du lac Masson. Toutefois, le véritable fondateur de cette ville est Fridolin Simard, un industriel abitibien, qui achète du baron, en 1958, un immense domaine de plus de 2 000 ha qu’il voue à l’activité de villégiature. On peut y pratiquer de nos jours le tennis, le golf, le badminton, la pêche, ainsi que de nombreux sports d’hiver. La dénomination municipale – celle du bureau de poste remontant à 1939 – qui a donné le gentilé Estérellois a été choisie par le baron Empain en vertu de la connotation poétique qu’elle dégage et est inspirée du nom d’un massif de Provence, l’Estérel, qui borde la Méditerranée et est situé entre Saint-Raphaël et Cannes, dans le Var et les Alpes-Maritimes.
Circonscription électorale de Rousseau
D’une superficie de 948 km2, la circonscription électorale de Rousseau, établie en 1980, pousse sa limite méridionale à une quarantaine de kilomètres au nord du centre-ville de Montréal.
Sa limite septentrionale, par contre, fut déplacée d’une cinquantaine de kilomètres vers le sud, à la suite de l’insertion, en 1992, de la nouvelle circonscription électorale de Bertrand. Elle compte une quinzaine de municipalités, les plus populeuses étant Sainte-Sophie, Saint-Lin, Rawdon et Laurentides. À prédominance agricole dans les basses-terres du Saint-Laurent, sa population s’occupe à la culture des céréales et des produits maraîchers. Dans le piémont, la villégiature est en progression. Cette circonscription est dédiée à Jacques Rousseau (1905-1970), ethnobotaniste et explorateur, né à Saint-Lambert au Québec. Élève de Marie-Victorin, il est devenu professeurs à l’Institut de botanique de l’Université de Montréal en 1928, administrateur et directeur du Jardin botanique de Montréal à partir de 1938, directeur, en 1956, du Musée de l’homme du Canada et, de 1962 jusqu’à sa mort, directeur de recherches au Centre d’études nordiques de l’Université Laval, après son retour de France où il avait été, pendant trois ans, professeur associé à la Sorbonne. Auteur prolifique, il a signé plus de 600 livres et articles, et a notamment préparé une édition du Voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749, publiée à titre posthume en 1977. Explorateur du Nord, il a dressé un inventaire taxonomique de la flore du Nouveau-Québec et procédé à un relevé du lac Mistassini. Sa Toponymie de l’île aux Coudres (1942-1943) et ses articles consacrées à plusieurs noms de lieux témoignent non seulement d’un intérêt mais d’une érudition rarement égalée. Jacques Rousseau fut en outre l’un des meilleurs spécialistes des Amérindiens dont il connaissait bien les langues et les coutumes.
Pour en apprendre plus :
- Voyage dans les Laurentides
- Région administrative des Laurentides
- Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson-Estérel
- Villes et villages du Québec