Municipalité de Dosquet
Située dans la région de Chaudière-Appalaches Dosquet est une petite municipalité qui compte environ 900 dosqueoises et dosquetois. Elle recouvre une superficie d’environ 65 kilomètres carrés et fait partie de la Municipalité régionale de comté de Lotbinière.
La municipalité fut fondée par quelques familles pionnières de la région venues s’établir sur les terres du centre du comté. Déjà dans les années 1830-1840, le noyau villageois se dénommait Méthot’s Mill, en référence au moulin à scie construit le long de la rivière Henri par M. Louis Méthot, de Sainte-Croix-de-Lotbinière. On y dénombrait une centaine de travailleurs déboisant et transportant le bois au moulin. Les meilleures terres ainsi déboisées furent par la suite utilisées à des fins agricoles.
En 1854, l’ouverture du chemin de fer contribua considérablement à l’expansion de Méthot’s Mill et modifia grandement les pratiques commerciales. La construction du chemin de fer Grand Trunk Railway, permit de relier Lévis à Richmond, puis à Montréal et, en bout de parcours, à Sarnia en Ontario. La première gare de Méthot’s Mil fut construite en 1874. Ce n’est qu’en 1879 que la ville de Québec fut reliée au réseau du Grand Tronc. La seconde gare datait de 1910. Il s’agissait d’une gare de 2e classe, dite gare de banlieue. Pendant 52 ans, de 1885 à 1937, monsieur François-Xavier Caron fut chef de gare. Il occupait avec sa famille le logement attenant à la gare. Il se fit bâtir une grande maison juste à l’arrière de la seconde gare.
La gare fut fermée par le CN en 1970 et elle servit par la suite d’entrepôt, puis convertie en garage qui fut incendié par la suite.
Mais retournons à l’histoire du village… En 1881, M. Louis-Octave Ratté, marchand de Saint-Flavien, vint s’établir à son tour avec sa famille, achetant les biens de M. Louis Méthot. L’essor économique du village, fut redevable à la famille Ratté.
Après le décès de Louis-Octave, en 1907, son épouse, Mme Célina Roy, entreprit de concrétiser le rêve de son mari afin que Méthot’s Mill devienne une paroisse autonome. Jusqu’à ce jour, les gens devaient se rendre à Sainte-Croix pour assister aux offices religieux, puis à Saint-Flavien, après l’érection canonique de cette paroisse en 1834. C’est ainsi que, en 1912, l’archevêque de Québec autorisa l’érection de la paroisse de Saint-Octave-de-Dosquet. Le nom du saint martyr Octave fut choisi en l’honneur de Louis-Octave Ratté et celui de Dosquet en l’honneur de l’évêque de Québec, Mgr Pierre-Hernan Dosquet.
Financée en grande partie par les économies de Mme Célina Roy, veuve de Ratté, la première chapelle est construite en 1912. En 1922, l’église paroissiale est bénie et l’abbé Edmond Caron, originaire de Dosquet, y célèbre la première messe le 18 juin 1922, jour de la Fête-Dieu. En 1988, un sinistre a réduit en cendres ce monument qui faisait la fierté de la paroisse et en conséquence une église moderne a été reconstruite en 1990.
Aujourd’hui plusieurs services sont offerts à la population, tels une bibliothèque municipale, terrains de jeux, maison des jeunes, patinoire, le skate parc, ainsi qu’une magnifique piste cyclable asphalté d’environ 6.6 km avec une halte vélo. Cette piste cyclable est située sur l’ancienne voie ferrée. En fait, les rails de la voie ferrée désaffectée furent enlevés en 1990, ensuite, en 1998, la MRC de Lotbinière procéda à l’aménagement d’une piste cyclable dénommée parc régional linéaire de la MRC de Lotbinière, ce qui permit aux résidents et aux touristes de pratiquer de façon sécuritaire une activité récréative populaire. La rivière Henri qui longe le village de Dosquet et offre une vue magnifique.
Dosquet est situé aux abords de la route 116 et à une dizaine de kilomètres de l’autoroute 20 (sortie 278).
Coordonnées de Dosquet :
183, route Saint-Joseph
Dosquet
G0S 1H0
Téléphone : 418 728-3653
Site web de Dosquet : municipalitededosquet.
Historique de la municipalité de paroisse de Saint-Octave-de-Dosquet
Située à peu près au centre-sud de la MRC de Lotbinière, cette municipalité au territoire de forme irrégulière prend place entre Saint-Janvier-de-Joly, à l’ouest, et Saint-Gilles, à l’est, à 15 km au sud-est de Laurier-Station. La population dosquetoise se concentre au milieu de cet espace dont les environs sont renommés pour la chasse au chevreuil. La rivière Henri et la rivière aux Pins sillonnent cette étendue habitée à partir du milieu du XIXe siècle. La construction d’un moulin à scie en 1831 et l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc contribueront au développement de ce territoire dénommé jadis La Côte-Saint-Joseph, dans l’extrémité sud de l’extrémité sud de la seigneurie de Sainte-Croix.
L’endroit a par ailleurs porté le nom de Me(e)thot’s Mills, de 1852 à 1918, en l’honneur du marchand Louis Méthot (1793-1859) qui avait fait bâtir le moulin évoqué sur les bords de la rivière Henri. Cette identification a été retenue pour le bureau de poste de 1855 à 1913. En 1912, on procède à l’érection canonique de la paroisse de Saint-Octave-de-Dosquet, détachée de Saint-Falvien, de Saint-Agapit et de Sainte-Anastasie-de-Nelson. Le même nom sera donné à la municipalité de paroisse instituée la même année, mais dont la proclamation officielle ne surviendra qu’en 1918 par suite d’un vice de forme. La forme abrégée Dosquet identifiera le bureau de poste à compter de 1913.
Le toponyme rend hommage à monseigneur Pierre-Herman Dosquet (1691-1777), quatrième évêque de Québec de 1733 à 1739, alors que Saint-Octave évoque le souvenir de Louis-Octave Ratté, mort en 1907, dont l’épouse, Célina Roy, décédée en 1929 et surnommée la mère Ratté, amassera une grosse somme pour la construction de l’église et du presbytère, poursuivant ainsi les largesses de son mari qui avait donné le terrain pour l’implantation de l’église et du presbytère. Pour sa part, Hormisdas Magnan signale que l’on a également voulu rappeler le souvenir de monseigneur Joseph-Octave Plessis (1763-1825), onzième évêque de Québec (1806-1825).
Canton de Nelson
De forme irrégulière, ce canton se trouve dans la zone de transition entre la plaine du Saint-Laurent et le rebord des Appalaches. À une quarantaine de kilomètres au nord-est de Victoriaville, à la limite donc des Bois-Francs, le territoire est arrosé par les rivières Bécancour, Palmer, du Chêne et aux Chevreuils. Traversé par la voie ferrée du Canadien National, le canton renferme les municipalités de Lyster, de Sainte-Agathe et de Saint-Octave-de-Dosquet. Lorsqu’il fut concédé, en 1804, à un groupe d’officiers et de miliciens canadiens, le canton prit le nom du célèbre amiral anglais Horatio Nelson (1758-1805) dont la victoire du Nil, remportée en avril 1798 contre les troupes navales commandées par Napoléon, avait fait un héros national et le symbole de la puissance navale britannique. Nelson allait s’illustrer l’année suivante, en octobre 1805, au cours de la décisive bataille de Trafalgar à laquelle il ne survivra pas, mais qui fut célébrée dans tout l’Empire britannique. Proclamation : 1804.

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