Deschambault-Grondines

Municipalité de Deschambault-Grondines

La municipalité de Deschambault-Grondines, d’une superficie de près de 124 kilomètres carrés pour une population de 2 mille habitants, fait partie de la municipalité régionale de comté de Portneuf, dans la région administrative de la Capitale-Nationale. Deschambault-Grondines se trouve sur la rive nord du Saint-Laurent, à mi-chemin entre Québec et Trois-Rivières.

Pour souligner la beauté de la municipalité, il suffit de dire que Deschambault-Grondines fait partie de l’Association des plus beaux villages du Québec, soit des localités possédant un patrimoine authentique et situées dans des paysages remarquables.

En effet, la municipalité est traversée par le Chemin du Roy, construit dans la première moitié du XVIIIe siècle afin de relier les trois pôles économiques du Canada de l’époque qui étaient Québec, Trois-Rivières et Montréal. Cette première route carrossable du Canada s’étend sur 21 kilomètres dans la municipalité de Deschambault-Grondines.

Historiquement, on pense que des Amérindiens ont fréquenté la région à l’époque paléoindienne, soit il y a environ 10 mille ans, après le retrait de ce qui deviendra la mer de Champlain. On a trouvé de nombreux objets de la période Archaïque laurentienne, qui s’étend entre 1000 et 4000 ans avant Jésus-Christ, lors de fouilles menées à Saint-Augustin.

À Deschambault se trouve le site Masson où des Iroquoiens du Saint-Laurent auraient tenu un camp entre 1450 et 1520. C’était une bourgade ou village, non palissadé, situé sur une terrasse qui comprenait trois ou quatre maisons longues et une plus petite, et aurait abrité de 150 à 200 personnes.

Le premier Européen à visiter Deschambault fut Jacques Cartier, lors de son deuxième voyage. Il y débarque le 19 septembre 1535 pour attendre la marée haute et pouvoir ensuite poursuivre son voyage vers Hochelaga à bord de l’Émérillon.

Le mercredi 24 juin 1603, fête de la Saint-Jean, Champlain débarque à son tour à Deschambault lors de son premier voyage vers l’intérieur du pays. Il remarque les dangers des rapides (nommés plus tard les rapides Richelieu) pour la navigation.

On trouve le nom de Grondines sur une carte de 1632. Il fut choisi en raison «d’un grand nombre de battures de gros cailloux qui se trouvent au devant, ce qui fait que, lorsqu’il vente, les eaux y font grand bruit» (selon Gédéon de Catalogne). Pendant l’été 1633, Champlain y installe le premier poste de traite en amont de Québec.

En 1646, les religieuses de l’Hôtel-Dieu de Québec prennent possession de la seigneurie des Grondines, créée sur le territoire actuel de Deschambault-Grondines.

Le vocable de Deschambault vient de Jacques-Alexis Fleury d’Eschambault, époux de Marguerite de Chavigny, fille de François de Chavigny et d’Éléonore de Grandmaison qui obtinrent une autre seigneurie dans les parages en 1640.

Les premiers colons viennent s’établir à Grondines et à Deschambault vers les années 1670, après que les soldats du régiment de Carignan aient chassé les Iroquois. Vers la moitié du XVIIIe siècle, on trouve sur le territoire environ 100 familles d’origine européenne.

Aujourd’hui, on peut voir dans la municipalité un riche patrimoine religieux: églises, presbytères, cimetières, couvents, croix de chemins et calvaires. Mais on y trouve aussi un grand nombre de bâtiments résidentiels des XVIIe et XVIIIe siècles et un moulin, le relais de poste et l’école de rang. Des dizaines d’édifices sont classés monuments historiques.

La municipalité de Deschambault-Grondines voit le jour en 2002, quand Deschambault et Grondines fusionnent pour former l’un des plus beaux villages du Québec.

La municipalité actuelle est un centre industriel d’importance régionale et des projets de développement résidentiel sont en cours à Deschambault-Grondines, tels que le projet Montambault.

Adresse de l’Hôtel de Ville de Deschambault-Grondines :

C. P. 220
Deschambault-Grondines
G0A 1S0.

Téléphone : 418-286-4511.

Église de Deschambault
Église de Deschambault. Source de la photo : Harfang, Wikipedia

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