
Ville de Cookshire-Eaton
Avec la population d’environ 6 mille résidents, la ville de Cookshire-Eaton est la plus importante municipalité de la MRC du Haut-Saint-François, dans la région administrative de l’Estrie. On retrouve, sur ses 567 kilomètres carrés sillonnés de routes panoramiques plusieurs localités.
En effet, la ville actuelle de Cookshire-Eaton est issue du regroupement en juillet 2002 de huits municipales suivantes : Birchton, Sawyerville, Johnville, Eaton Corner, Newport, Island Brook, Randboro et Saint-Mathias-de-Bonneterre.
Cookshire a été fondé par les Loyalistes en 1792, même si les Abénaquis y ont tenu des camps saisonniers avant cette date. Le village doit son patronyme au capitaine John Cook, premier colon à y acquérir dès 1795 des centaines d’hectares de terre pour des fins agricoles. L’architecture de plusieurs résidences, et particulièrement celle de l’église anglicane St.Peters, illustrent les influences américaine et anglo-saxone.
Convertie en clinique médicale, l’ancienne demeure du sénateur John Henry Pope, pionnier du Canadien Pacifique, constitue un joyau du patrimoine. (v. aussi une précision concernant M. Pope dans le commentaire au-dessous du texte).
Sur la route panoramique et sur le circuit des Loyalistes, vers East Angus, on rencontre le pont couvert John-Cook, bâti sur l’ancien lit de la rivière Eaton.
Situé à l’extrémité ouest, il y a Johnville où l’on retrouve l’église Notre-Dame-de-la-Paix et, à quelques kilomètres du village, les sentiers du Parc écoforestier, un écosystème rare d’une diversité écologique remarquable. Ce parc possède un réseau de sentiers pédestres de 4 kilomètres avec une trentaine de panneaux d’interprétation, ainsi que près de 9 kilomètres de sentiers de ski de randonnée et de raquette.
Sur la route 253, vers Sawyerville, on traverse Eaton corner, charmant village reconnu comme le plus vieux des Cantons-de-l’Est. L’industrie agricole et l’exploitation forestière y prédominent. Plusieurs bâtiments y sont classés monuments historiques. Parmi ceux-ci, soulignons l’église qui date de 1840-1841 et qui abrite le Musée de la Société d’histoire du comté de Compton et l’ancienne Academy Eaton où loge la Société d’histoire et du patrimoine du Haut-Saint-François.
Ce secteur conserve aussi en héritage une jolie maison à loggia qui se distingue par son balcon encastré. C’est dans cette maison, au style architectural inusité, qu’on a pratiqué la première intervention chirurgicale sous anesthésie au Canada.
Toujours sur la route 253, on arrive à Sawyerville, village pittoresque du Haut-Saint-François. Le village tire son nom de Josiah Sawyer qui a quitté, en 1792, sa résidence de la baie Missisquoi pour s’établir dans les «Townships». Après sept ans de dur labeur, le leader américain voyait déjà l’avenir dans les cantons d’un très bon œil.
Aujourd’hui, des entrepreneurs exploitent encore, comme au temps jadis, les moulins à scie et les usines de transformation du bois. Deux petites églises, l’une baptiste et l’autre anglicane, témoignent aussi du passé.
Sur la route 212, au cœur des Cantons-de-l‘Est, dans le secteur d’Island Brook, un important cheptel de cerfs de Virginie a élu son domicile. De plus, vous pouvez observer une petite église anglicane en bois retraçant, par son architecture, le passé. À proximité, on peut admirer aussi le pont couvert McDermott qui enjambe la rivière Eaton Nord.
Dans la municipalité de Cookshire-Eaton, on retrouve aussi les hameaux de Birchton, Bulwer, Sand Hill, Randboro et Saint-Mathias-de-Bonneterre.
Canton d’Eaton
Ce canton qui emprunte son nom à une des nombreuses appellations Eaton en Angleterre, est situé à environ 10 km à l’est de Sherbrooke, au cœurs de la « forteresse » anglo-saxonne du XIXe siècle qui constituent alors les Cantons-de-l’Est. La surface du canton, assez régulière, dont la hauteur varie entre 200 et 420 m, est irriguée notamment par la rivière Eaton qui reçoit les eaux des rivières Clifton et Eaton Nord et qui se jette dans la rivière Saint-François, au nord et à l’extérieur du quadrilatère. Outre Cookshire, la principale agglomération où converge un réseau routier assez dense, on trouve la municipalité de Sawyerville au sud-est, le lieu-dit de Flanders et les hameaux d’Eaton Corner, de Birchton, de Sand Hill, de Johnville et de Lake’s Mill. L’aéroport de Sherbrooke a été aménagé dans le secteur nord-ouest de cette division territoriale. Le nom Easton est déjà inscrit sur la carte de Gale et Duberger en 1795. Proclamé en 1800.
Lieu-dit Slab City
À quelques kilomètres au sud-est de Cookshire, en Estrie, le toponyme Slab City n’est plus que ce qui reste – sur un mode ironique – d’un endroit qui fut très actif dans la seconde moitié du XIXe siècle autour d’une scierie. Il est situé sur un chemin secondaire qui, du sud, descend lentement vers la rivière Eaton. Le mot anglais slab, en français québécois croûte et en français général dosse, désigne une planche enlevée du tronc d’un arbre et qui conserve son écorce sur une face. Pour obtenir un billot avec arêtes vives, quatre dosses doivent être enlevées d’un arbre. C’est le terme anglais qui dans le langage courant était prononcé slappe ou slabbe.
Sawyerville
Blottie au confluent des rivières Eaton et Clifton, la petite localité estrienne de Sawyerville est distante d’une vingtaine de kilomètres d’Ascot-Corner, plus au nord-ouest. À 46 km de la frontière canado-américaine, elle occupe la partie sud-est du canton de Eaton. Les premiers Sawyervillers, des pionniers en provenance des États-Unis comme le reflète leur gentilé, s’installent en ces lieux vers 1800. Ils tirent leur substance des moulins à scie construits par Joseph et Josua Sawyer, l’une des premiers colons du canton d’Eaton, qui laissera son nom à la communauté naissante.
Ce militaire américain aurait visité l’endroit vers 1792, pour s’y installer par la suite avec quelques-uns de ses associés. Il fit généreusement don d’un terrain, en 1822, pour la constitution d’une école. Il mourra quinze ans plus tard. À cet égard, Stanislas Drapeau, dans son ouvrage intitulé Études sur les développements de la colonisation du Bas-Canada depuis dix ans (1851-1861), la dénomination Notre-Dame-de-Lorette, écrit un peu ironiquement : « On donne l’harmonieuse appellation de Cookshire à un centre, tandis qu’un autre reçoit le nom de Sawyerville, afin de bien graver dans la mémoire des habitants de ce beau village que le 4 décembre 1808, Joseph Sawyer et ses associés, épris d’un grand amour pour la colonisation du pays, se constituèrent Apôtres de la Colonisation, à leur profit ».
Administrativement implanté en 1853, lors de la création du bureau de poste local, le nom Sawyerville, précédé de celui de Sawyer’s Mill, sera également retenu pour la municipalité de village érigée en 1892. Sur le plan religieux, la mission de Notre-Dame-de-Rosaire, fondée en 1890, ne deviendra véritablement une paroisse qu’en 1921. L’agriculture et la forêt demeurent les deux sources majeures de l’économie locale.
Coordonnées de Cookshire-Eaton :
220, rue Principale Est
Cookshire
J0B 1M0
Téléphone : 819 560-8585
Site Internet : cookshire-eaton.qc.ca.

Vue panoramique de Cookshire-Eaton, source de la photographie : Site Web de la municipalité.
Voir aussi :
etes-vous dans compton, merci
Il y aurait une précision importante à apporter quand à John Henry Pope; ce dernier, bien qu’il fut Ministre des Chemins de Fer sous le gouvernement conservateur de MacDonald de 1884 à 1889, n’a jamais fait partie du Syndicat qui fonda le Canadien Pacifique en 1881. Toutefois, lorsque le Canadien Pacifique eut besoin de fonds pour terminer la ligne en 1884 c’est Pope qui parvint à convaincre MacDonald de dégager les $30 millions controversés pour la compagnie.
salut monsieur jaurais bientot 47.mariee mere dun enfants agee de 16. mon mari est en retraite.jaimerais bien truver du travaille chez vous pour la cuisine et venez vivre en canada avec ma famille.pour donner une bonne vie a mon fils.pour aller de lavant.mercie