Cloridorme

Municipalité de Cloridorme

La municipalité de Cloridorme occupe une superficie de plus de 162 kilomètres carrés. Elle regroupe environ 750 Cloridormiennes et Cloridormiens. Elle comprend les villages de Pointe-à-la-Frégate, La Petite-Anse, Cloridorme et Saint-Yvon qui s’étirent sur 16 kilomètres le long du littoral montagneux du golfe du Saint-Laurent, au nord-ouest de Gaspé.

Cloridorme fait partie de la municipalité régionale de comté de La Côte-de-Gaspé. Elle se trouve dans la région administrative de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Les premiers colons y viennent vers 1838 et une première mission religieuse est fondée en 1852.

Il semble que le nom de la localité rappelle M. Cloridan Côté, l’un des premiers habitants. Selon une autre version, la localité porte le nom de Claire (ou Clarie) d’Orme, une Amérindienne qui y résidait. Une autre hypothèse est avancée sur le site officiel de la municipalité: un vaisseau s’enlisa dans le sol sablonneux près de la côte. Les paroissiens allèrent en barque voir ce qu’il en était. Arrivés à destination, ils commencent à s’époumoner «Ohé, du bateau !», mais sans obtenir de réponse. Ils décident d’aborder le navire portant le nom de l’Éclair. Une fois à bord,  ils découvrent que tout le monde dort. Revenus à terre, les paroissiens informent le curé de leur découverte. Ils lui disent le nom du navire ainsi que le mal inconnu qui semble submerger les matelots. Après quelques secondes de méditation, le curé décide de baptiser la paroisse «L`Éclair y dorme» qui, au fil du temps, se change en Cloridorme.

Situé au fond de la baie de Saint-Yvon, cet endroit offre des paysages grandioses et une plage à couper le souffle, ainsi, si vous y descendez, profitez-en pour faire une promenade. À l’est de l’anse, se cache un petit havre de pêche avec un quai en bois et de jolies barques.

Saint-Yvon s’appelait auparavant Pointe-Sèche. C’est en 1886 que le maître de poste, d’origine française, baptise l’endroit Saint-Yvon, en souvenir de son lieu de naissance. Mais ce bureau de poste n’existe plus…

À l’est de Saint-Yvon, arrêtez-vous à la halte routière de Grand-Étang, un endroit autrefois fréquenté par des pêcheurs saisonniers. Au sud de la halte, face à la mer, au fond d’une vallée vous apercevrez l’étang et un grand nombre d’oiseaux.

La frégate Pénélope a fait naufrage au large du village en 1815, et on peut voir ses canons à Pointe-à-la-Frégate lors des marées basses.

Le navire canadienNicoya a été coulé le 11 mai 1942 par un sous-marin allemand, à 11 kilomètres de Cloridorme. L’épave a été découverte au début du XXIe siècle à une profondeur de plus de 270 mètres. Ce fut le premier navire canadien coulé par les allemands lors de la bataille du Saint-Laurent. De plus, l’un des faits saillants de l’histoire de la municipalité est l’explosion d’une torpille allemande à Saint-Yvon le 8 décembre 1942. Cette torpille qui aurait été lancée par accident, causa un grand émoi parmi la population.

Aujourd’hui, Cloridorme demeure une municipalité axée sur la pêche. Aussi n’est-il pas étonnant d’y voir de nombreux bateaux. On peut également pêcher depuis le quai de Cloridorme. L’économie du village s’appuie aussi sur son usine de pêche alimentée par des chalutiers et de grandes barges. D’autre part, l’industrie du bois est également une source de revenus pour les habitants, et divers emplois sont reliés au commerce et aux services.

Le territoire de la municipalité est traversé par les sentiers de motoneige qui parcourent la Gaspésie, ainsi que par le sentier pédestre des Appalaches.

Coordonnées de Cloridorme :

C. P. 100
Cloridorme
G0E 1G0

Téléphone : 418 395 2808

Site internet de Cloridorme : canton-de-cloridorme.com.

Canton de Cloridorme

Ce nom,. dont l’origine demeure mystérieuse, s’applique à un canton gaspésien, aux rivières du Grand-Cloridorme et du Petit-Cloridorme, ainsi qu’à Saint-Thomas-de-Cloridorme, un simple lieu-dit situé vers l’ouest sur un plateau d’environ 350 mètres d’altitude. Des lacs parfois minuscules s’y allongent d’est en ouest entre les plis des Appalaches. Sauf sur le front qui fait face à l’estuaire du Saint-Laurent, le canton reste inhabité et couvert de forêts. Proclamé en 1871.

Hameau de Pointe-à-la-Frégate

Sur la côte nord de la Gaspésie, dans la municipalité du canton de Cloridorme, prend place la hameau de la Pointe-à-la-Frégate, à 15 km environ à l’est de Grande-Vallée. Le bureau de poste, en service de 1899 à 1868, a également porté cette dénomination. À l’automne de 1813 ou 1814, rapporte le frère E.-B. Deschênes, o.p., la frégate anglaise « Penelope » a fait naufrage à cet endroit. On a entendu tirer du canon pendant la nuit du désastre sans pouvoir comprendre ce qui se passait. Le lendemain de cette tragédie, des débris couvraient la grève de la pointe et quelques matelots rescapés s’y traînaient. L’avancée de terre a alors pris le nom de Pointe à la Frégate et cette appellation a servi plus tard à identifier le hameau.

Du côté de l’est, on peut encore voir, à marée basse, des canons qui gisent au fond de l’eau ; ce rentrant de côte a reçu le nom de l’Anse aux Canons.

Une carte de 1850 de l’hydrographe H.W. Bayfield indique « Frigate P. » La carte de la province de Québec de 1870 inscrit Pointe Frégate.

Cloridorme
Vue du village de Cloridorme. Source de l’image : Site Web de Cloridorme.

Pour en apprendre plus :

5 réflexions au sujet de “Cloridorme”

  1. Bonjour je suis de Saint-Hubert banlieue de Longueuil et j’ai couché avec ma copine au Motel St-Yvon quelle belle place et quel gentil propriétaire je compte y retourné en juin prochain.

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  2. Ma mère vien de cloridorme et moi je suis rendu amoureux de ce petit coin de paradis et j’ai eu la chance d’acheter un terrain aux bord de la mer sur la route du brûle pour ma retraite et mon nom est Pierre Dery et Sylvie Ouellette

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  3. moi mes grands-parents demeuraient a cloridorme ils tenaient voila longtemps l hotel apres le ti pont ma grand-mere faisait des couronnes pour les morts aussi elle s appelait victorine cote et mon grand-pere fesait le taxi lui s appelait raymond langlais

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  4. Mon papa Paul roger Coulombe et maman Marie paule marin etais les proprietaire du restaurent au fil de leau, a Cloridorme mes frere renaud dario et lyette avons demenager a Montreal en 1963 ma marainne etais la garde godin.maintenent moi robert je demeure a Vancouver ,bc. papa est deceder le 23 fevrier 2012 a l age de 82 ans maman est deceder en 2002. je suis tres nostalgique de ma ville natale .un grand bonjour a tous seus qui me connais et sont encore vivant ma grand mere etais Marguerite Simony

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