Ville de Chibougamau
C’est en 1952 que la ville de Chibougamau est constituée sur un territoire de plus de 1042 kilomètres carrés dans la région administrative du Nord-du-Québec. Cette ville se trouve dans la municipalité de Baie-James et c’est l’une des très rares localités québécoises qui sont désignées comme Municipalités Hors MRC. La population de Chibougamau est d’environ 7500 Chibougamoises et Chibougamois.
Chibougamau côtoie les lacs aux Dorés et Chibougamau. Les lacs Mistassini et Albanel se trouvent tout près de la ville.
L’origine du nom de Chibougamau est amérindienne. Selon la version la plus répandue, cela veut dire «lieu de rencontre». Ce nom lui vient du fait que l’endroit aurait servi de point de rassemblement pour les autochtones.
Les premiers Européens y viennent à l’époque du commerce des fourrures, ce sont des trappeurs et des missionnaires. En 1651, le père Charles Albanel parcourt le territoire. L’intérêt pour cette région décline avec le temps et il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que les gens viennent y chercher des minéraux. En 1870, le géologue James Richardson explore ces terres. Dans son rapport il fait mention des richesses minérales que l’on peut y trouver comme l’amiante, la pyrite, le cuivre, le fer et la magnétite. En particulier, il mentionne l’île du Portage, située dans la partie nord du lac Chibougamau, comme l’endroit le plus riche.
Aussi, au début du XXe siècle, la McKenzie Trading Co. explore de nouveau l’île du Portage et découvre également un gisement d’amiante sur l’île Asbestos, dans la baie McKenzie, à la limite nord du lac Chibougamau.
En 1904, Joseph Obalski y trouve une importante veine de quartz aurifère. Plus tard, en 1959, cette découverte donne naissance à la mine d’or du Portage.
Les premières entreprises minières à Chibougamau naissent dans les années 1910, même si la crise de 1929 entraîne l’arrêt des activités pour un temps.
La première route y est ouverte en 1937. C’est un chemin d’hiver. En 1949, on inaugure une route de gravier. Ce moyen de communication du territoire avec le monde extérieur, conjugué à une hausse du prix du cuivre, contribue à l’essor de la ville.
Aujourd’hui, Chibougamau est devenue un centre réputé pour les amateurs de tourisme d’aventure.
La saison d’hiver s’étend parfois jusqu’en mai grâce à la neige abondante qui recouvre cette région.
On se rend à Chibougamau par la route 167 Nord.
Adresse de Chibougamau :
650, 3e Rue
Chibougamau
G8P 1P1.
Téléphone : 418 748 2688.
Site internet de la ville de Chibougamau : ville.chibougamau.qc.ca.
Péninsule de Devlin
C’est dans les limites de la ville de Chibougamau que la péninsule Devlin s’avance en pointe dans la partie sud du lac Chibougamau, entre les baies Dulieux et Inlet. Au cours des années 1984 et 1985, des explorations minières ont été effectuées sur cette péninsule longue de 5 km et dont l’élévation moyenne atteint 180 m. On espérait alors y localiser des gisements de cuivre et d’or. Une carte régionale de l’ingénieur Obalski datée de 1905 porte cette appellation dont l’usage remonte à la fin du XIXe siècle et évoquerait le souvenir de Charles Ramsay Devlin, ancien ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, de 1907 à 1914.
Canton de McCorkill
À environ 20 km à l’est de Chibougamau, se situe ce canton qui est baigné à l’ouest par les lacs Jenozeau et Forest situés tout juste à l’est du lac Chibougamau. Il est baigné par plusieurs nappes d’eau d’une certaine importance telles que les lacs Drouillard, des Sélaginelles, Houde et de la Fondation. John Charles James McCorkill (1854-1920), après des études à l’École normale McGill et à l’Université McGill, est admis au bureau en 1878. Élu député libéral à l’Assemblée législative dans la circonscription électorale de Missisquoi (1897), il est nommé conseiller législatif de la division de Bedford (1898-1903). Redevenu député libéral, dans la circonscription électorale de Brome cette fois (1903-1906), il sera trésorier de la province de Québec au cours de cette période avant d’être nommé juge à la Cour supérieure du district de Québec en 1906. La carte générale du Québec signale ce canton en 1946.
Canton La Roncière
C’est dans la région administrative du Nord-du-Québec que se situe le canton de La Roncière à environ 90 km au sud-ouest de Chibougamau. Il est traversé par la voie ferrée reliant Chibougamau à Barraute. La dénomination rappelle Charles Bourel de La Roncière (1870-1941), archiviste-paléographe. Conservateur des imprimés à la Bibliothèque nationale à Paris, il se spécialisa dans l’histoire maritime. Sa monumentale « Histoire de la Marine française », publiée en sept volumes entre 1900 et 1932, comporte une richesse documentaire qui en fait une source essentielle pour l’histoire du Canada et du Québec, des premières découvertes jusqu’à la Conquête. La désignation de ce territoire remonte à 1947.
Canton La Ronde
A un peu moins d’une centaine de kilomètres au sud-ouest de Chibougamau se trouve le canton de La Ronde, que baignent les lacs Lessard, La Ronde, Dallaire et Pariseau ainsi que la baie Tush. Choisi en 1947, le toponyme évoque Louis Denys de La Ronde (1675-1741), officier de la marine né à Québec. Après de nombreuses expéditions, en particulier en mer d’Irlande, à la baie d’Hudson et en Louisiane, sa carrière s’orienta principalement vers Terre-Neuve, l’Acadie et la Nouvelle-Angleterre où il fut chargé de plusieurs missions. Décoré de la croix de Saint-Louis en 1721, il s’intéressa à la traite des fourrures de même qu’à l’exploitation de gisements de cuivre découverts près du lac Supérieur et à Baie-Saint-Paul, entre 1730 et 1740.
Canton LeMoine
Le nom de ce canton situé un peu au sud-est de Chibougamau, dans la région administrative du Nord-du-Québec, a été attribué au début du XXe siècle pour honorer une famille qui a joué un rôle important dans la vie sociale et culturelle de Québec et de Sillery. Robert LeMoine (1815-1888) a été nommé assistant-greffier du Sénat canadien dès 1867 et en sera greffier de 1871 à 1886. Son frère, Georges-Louis LeMoine (1816-1890), est surtout connu comme aumônier des Ursulines de Québec, de 1854 à 1888, et comme auteur de quelques petits manuels d’histoire canadienne. Le plus célèbre membre de cette famille est sans doute James MacPherson LeMoine ou Le Moine (1825-1912), avocat en 1850, puis inspecteur du Revenu des Terres du district de Québec, de 1869 à 1899. Membre de la Société royale du Canada en 1894 et créée chevalier en 1897, James MacPherson LeMoine, fut un écrivain prolifique. Dès 1860-1861, il publia, à Québec, une « Ornithologie du Canada » en deux volumes ; son intérêt pour les oiseaux lui venait de fréquents séjours à l’île aux Grues. Mais sa publication la plus importante reste Maple Leaves, ouvrage publié en six volumes de 1863 à 1906.
Canton Lespérance
Le canton de Lespérance se retrouve à plus de 100 km au sud-ouest de la ville de Chibougamau et fait partie de la région de Baie-James. Son territoire est baigné par plusieurs nappes d’eau, notamment par les lacs Lichen, Wachigabau et Opawica. La voie ferrée du Canadien National, entre Chibougamau et Desmaraisville, sillonne le nord du canton en passant par l’île au Goéland. Choisi en 1947, son nom rappelle la mémoire de John Talon Lesperance (1835-1891), originaire de Saint Louis (Missouri). Après des études à Paris et à Heidelberg, il combattit avec les Sudistes, lors de la guerre de Sécession. Sa famille étant ruinée, il émigre au Canada où il fonde, en 1866, un journal, le News, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Poursuivant sa carrière à The Gazette, il sera nommé en 1873 rédacteur du Canadian Illustrated News. En 1882, Lesperance est désigné agent provincial de l’Immigration à Montréal, mais, en 1888, il acceptera la direction du Dominion Illustrated News, fondé par G.-G. Desbarats. Membre fondateur de la Société royale du Canada, son œuvre littéraire comprend notamment deux romans historiques, dont le thème repose sur le choix que les Canadiens ont à faire entre la fidélité à l’Angleterre et la liberté à l’américaine, et quelques poèmes.
Canton de Levilliers
Le canton de Levilliers fut désigné en 1955 ; il est situé à 55 km au nord-ouest de Chibougamau, dans la région administrative du Nord-du-Québec. Il est baigné par le lac Opataca. Son nom évoque la mémoire de Charles Petit de Levilleirs (vers 1660-1714), militaire de carrière, arrivé en Nouvelle-France en 1687, en qualité d’enseigne dans les troupes de la Marine.Capitaine réformé (1692), il fut promu enseigne de vaisseau (1695). En 1690, il avait participé à la défense du fort de La Prairie de la Madeleine contre les troupes de Peter Schuyler et, en janvier 1696, à l’expédition menée par le gouverneur général Frontenac contre les Iroquois. Deux de ses fils ont suivi ses traces dans la carrière militaire. En 1694, Levilliers s’était établi à Boucherville, mais déménagea à Montréal en 1711.
Pour en apprendre plus :
- Attraits de la ville de Chibougamau
- Armoiries de la ville de Chibougamau
- Nord-du-Québec touristique
- Société d’histoire régionale de Chibougamau
- Station de ski de Mont Chalco
- Planétarium Quasar
- Sites géomorphologiques
- Parc Obalski
- Centre indien cri
- Journée autochtone
- Région administrative du Nord-du-Québec
- Municipalité de Baie James
- Biographie du père Charles Albanel
- Crise économique de 1929
- Villes jumelées Québec – France
j aimerais savoir si la ville de chibougamau feteras son 60 ieme anniversaire .si oui pouvez vous me deri la date que cet eveinement se feras merci . brigitte tardif