Municipalité de Chelsea
La municipalité de Chelsea qui est située dans la région administrative de l’Outaouais, a été fondée en 1875. Aujourd’hui, elle occupe un territoire d’une superficie de plus de 111 kilomètres carrés. Elle fait partie de la municipalité régionale des Collines-de-l’Outaouais et regroupe environ 7 mille résidents.
Ces cours d’eau et ces collines étaient connues des Amérindiens et des commerçants de fourrure depuis plusieurs années, mais ce n’est qu’au début du XIXe siècle que les colons commencent à s’établir dans ces terres. L’industrie du bois se développe et plusieurs entreprises manufacturières prospèrent.
Le premier maire de Chelsea, M. Timothy Moffat, était un immigrant irlandais, ainsi que la majorité des près de 800 habitants qui y résidaient en 1875, qui étaient surtout des fermiers, mais il y avait aussi quelques fonctionnaires, hôteliers, épiciers, huit tenanciers de taverne, un médecin, un boulanger, un ébéniste et un violoneux!
L’année de la fondation de Chelsea, il y avait une église méthodiste et une église presbytérienne, tandis que l’église catholique était située à Old Chelsea. En 1877, l’église anglicane fut bâtie. Aujourd’hui, les méthodistes et les presbytériens ont formé l’Église Unie. Les églises anglicane et catholique ont été conservées à Chelsea et à Old Chelsea et une autre église catholique est active à Farm Point.
Deux écoles primaires, l’une francophone et l’autre anglophone, fonctionnent à Chelsea, mais au secondaire, les jeunes poursuivent leurs études dans les écoles de Gatineau.
Des cimetières de Chelsea, deux ont été reconnus monuments historiques et le cimetière protestant d’Old Chelsea abrite le plus ancien monument de la région de la capitale nationale, dressé en mémoire de Thomas Wright, décédé en 1801.
On remarque dans le Cimetière des Pionniers, sur la route 105 à Chelsea, la pierre tombale du soldat Richard Rowland Thompson, auquel a été conféré pour son héroïsme pendant la guerre des Boers une écharpe d’honneur de la Reine, crochetée par la reine Victoria elle-même. Il n’existe que huit exemplaires de cette écharpe dans le monde.
Le premier hôtel de ville fut construit en 1876, ce petit édifice fut de seulement 36 sur 24 pieds En 1956, on construisit un nouvel immeuble qui abritait à la fois les bureaux de la municipalité et la caserne des pompiers. L’hôtel de ville actuel se trouve à Present Town Hall, bâti en 1999.
Aujourd’hui, Chelsea est devenue une destination de choix pour les amateurs de sports d’hiver et d’été. Le ski est très populaire, ainsi que la natation en été, les balades dans la nature, le cyclisme, les randonnées pédestres. Il est naturel qu’il existe à Chelsea une équipe de soccer de bon niveau.
Lac Fortune
Le lac Fortune est situé dans la partie sud-est du parc de la Gatineau, près du lac Meech, dans la municipalité de Chelsea, en Outaouais. Son nom rappelle la mémoire de Garrett Fortune, un des premiers colons du canton de Hull, proclamé en 1806. Le centre de ski de Camp-Fortune, situé à proximité, lui a emprunté son nom. Aménagé vers 1960, il offre aux adeptes de ski alpin 195 de dénivellation.
Adresse de Chelsea :
100, chemin d’Old Chelsea
Chelsea
J9B 1C1
Téléphone : 819 827 1124
Site internet de Chelsea : chelsea.ca.
Historique de la municipalité de Chelsea
Enserrée entre Pontiac à l’ouest et Gatineau à l’est en Outaouais, Chelsea avoisine les territoires d’Aylmer et de Gatineau, la rivière Gatineau constituant sa limite est qui la sépare de Cantley. C’est vers 1835 que se forme la petite communauté paroissiale de Saint-Étienne-de-Chelsea dont l’érection canonique sous la dénomination anglaise de Saint-Stephen, Old Chelsea survient en 1859 et l’érection civile, deux ans plus tard à titre de paroisse de Stephen-de-Chelsea. L’église paroissiale sera construite entre 1838 et 1840.
Le nom de Chelsea, attribuée aux petits villages de Chelsea (vers 1870) et de Old Chelsea (1819), situés à l’intérieur des limites municipales, est en usage depuis le début du XIXe siècle. Ces deux unités de peuplement ont successivement servi de chef-lieu du canton de Hull. Identifiant des bureaux de poste respectivement en service avant 1854 et à compter de 1885, cette appellation rappellerait un village du Vermont d’où étaient originaires Thomas Brigham, premier colon à se fixer à cet endroit en 1819, associé et gendre de Philémon Wright et, dès 1827, propriétaire de moulins, autrefois nombreux en ces lieux, et son neveu Thomas Brigham Prentiss, pionniers de l’endroit.
Pour leur part, James White et Pierre-Georges Roy soutiennent, sans preuve à l’appui, qu’on devrait y voir un emprunt à la toponymie anglaise, un quartier de l’ouest de Londres, portant cette dénomination. Il demeure possible qu’on l’ait emprunté à la toponymie anglaise par l’intermédiaire de celle des États-Unis, Chelsea demeurant un nom célèbre, souvent repris parce qu’il identifie une porcelaine très réputée. Avant de recevoir son nom actuel en 1990, la municipalité avait été érigée en 1875 sous l’appellation de Municipalité de la partie Ouest du canton de Hull ou Hull-Partie-Ouest, couramment désignée comme Hull-Ouest, en anglais West Hull. Le nom primitif, estimé comme peu accrocheur et source de confusion avec celui de Hull, a entraîné cette modification, après une première tentative infructueuse en 1980.
Voir aussi :
- MRC des Collines-de-l’Outaouais
- Train touristique de Wakefield
- Communauté irlandaise au Québec
- Rivière Gatineau
- Rivière de l’Outaouais
- Attraits touristiques de l’Outaouais
- Région administrative de l’Outaouais
- Villes du Québec