Chapais

Ville de Chapais

La ville de Chapais rassemble environ 1700 Chapaisiennes et Chapaisiens. Elle fut constituée officiellement en novembre 1955 sur un territoire de près de 63 kilomètres carrés, dans la région administrative du Nord-du-Québec.

L’histoire de Chapais remonte à 1929, quand le prospecteur Léo Springer découvre des gisements d’or, d’argent et de cuivre. Les opérations minières y commencent au début des années 1950. À l’époque, Opémiska Copper Mines est le principal employeur de la région. En 1974, l’économie de la ville se diversifie avec l’ouverture de la scierie de Barrette-Chapais Ltée. Cette entreprise a assuré la survie de Chapais après la fermeture de la mine en 1991.

C’est également elle qui a procédé à l’exploitation de la biomasse forestière en ouvrant la première usine de cogénération du Québec. Il s’agit d’un système de production de l’électricité à partir de résidus des scieries, une alternative écologique pour la production d’énergie.

Il faut mentionner un épisode tragique de l’histoire de la ville: en 1980, un incendie cause la mort de 48 résidents de Chapais.

Aujourd’hui, Chapais se tourne vers le tourisme. L’aménagement du Parc de la Chute, l’ouverture du camping et de la plage du lac Opémiska, du réseau de sentiers du Mont Springer et du site de la chute d’un météorite qui a formé le lac de la Presqu’île, ne sont qu’une partie des activités qui devraient attirer l’attention des personnes qui visitent la région.

Canton d’Anville

À 20 kilomètres au sud-ouest de Chapais, dans la érgion administrative du Nord-du-Québec, se situe le canton d’Anville, inhabité et couvert de forêts (proclamé en 1965). Comme à peu près partout sur le plateau laurentien, les lacs y sont nombreux : les principaux se nomment O’Mélia, Waite, MacIntosh, Dickson, Poindextre et Anville. Quant à la rivière la plus importante qui coule ur son terrain d’une altitude d’environ 300 m, elle porte un nom amérindien : Obatogamau. Le nom de ce territoire, désigné en 1930, honore Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (1697-1782), géographe du roi de France dès l’âge de 22 ans. Il a publié une carte de l’Afrique, un Atlas de la Chine, L’Analyse géographique de l’Italie, 78 ouvrages ou mémoires traitant de la géographie ancienne ou moderne et 211 cartes considérées comme les meilleures et les plus exactes du XVIIIe siècle. Certaines d’entre elles concernent différentes parties de la Nouvelle-France et c’est pour cette raison que ce savant méritait d’être honoré dans la toponymie québécoise.

Pour se rendre à Chapais, il faut prendre la route 113.

Canton Machault

Situé à 50 km au sud-ouest de Chapais, ce canton inhabité fut désigné en 1947. Arrosé par les rivières Hébert et de l’Aigle, il est baigné notamment par les lacs Doda, Hébert et Machault. Son nom évoque Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-1794), homme d’État français sous le règne de Louis XV. Contrôleur général des Finances depuis 1745, il deviendra secrétaire d’État à la Marine en 1754. En son honneur, on désignera du nom de Machault un fort de l’Ohio, construit en 1755. Disgracié en 1757 pour avoir déplu à la marquise de Pompadour. Machault se retira dans sa terre d’Arnouville, et y vécut jusqu’en 1789. Arrêté pendant la Terreur, il décéda en prison.

Lac Father

Se trouvant dans les cantons de Royal et de Du Guesclin, dans la région de la baie James, au sud-ouest de Chapais, ce lac est de forme généralement allongée et s’étire sur 25 km. Dans sa partie nord, il s’élargit jusqu’à 7 km pour communiquer par un large chenal avec le lac Doda, au nord-ouest. Ces deux nappes d’eau sont identifiées distinctement mais au siècle dernier elles ont été longtemps considérées comme un seul lac. Leur dénomination reflète d’ailleurs cette réalité, car Father n’est qu’un traduction anglaise du nom du lac jumeau, Doda Sagaigan, ce qui signifie « lac du père » ou « lac des pères ». La forme ancienne de Father’s Lake a été normalisée. L’ensemble du secteur fait partie du bassin hydrographique de la rivière Opawica, qui se décharge vers la baie James. La forme « Doda Sagahaigan or Father’s L. » paraît en 1900 sur une carte de l’arpenteur Henry O’Sullivan.

Canton de Rale

Compris dans les limites de la vaste région de Baie-James, ce canton est situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Chapais et à environ 45 km au sud-ouest de Chibougamau. Le secteur sud-ouest est arrosé par la rivière Opawica, affluent de la Waswanipi. Le lac à l’Eau Jaune occupe une partie du canton et s’étend dans celui de Brongniart, au nord. Le nom du père jésuite Sébastien Rale (1657-1724) est le plus souvent orthographié Rasle. Dès son arrivée, en 1689, il a été avec les Abénaquis s’installer près des chutes de la Chaudière, au sud de Québec, et s’était là qu’il a commencé son Dictionnaire abénaquis-français (publié en 1833 seulement). Après le traité d’Utrecht (1713), les frontières de l’Acadie demeurèrent imprécises. Il y eut guerre d’influence entre les trafiquants anglais et les missionnaires sur l’allégeance des Abénaquis. Ceux-ci, en général, restèrent fidèles à leur missionnaire. Les Anglais de la Nouvelle-Angleterre ont mis sa tête à prix (100 livres sterling) ils ont attaqué la bourgade de Narantsouak en 1722. Mais c’est leur attaque de 1724 que fut la plus violente : la mission fut alors détruite et le père Rale tué.

Canton Le Sueur

Cette unité territoriale, dénommée en 1947, fait partie de la région de la baie James et est située à 80 km au sud-ouest de Chapais. Baigné par les lacs Bachelor, Billy et Barbie, le canton de Le Sueur est traversé par la voie ferrée du Canadien National qui s’étend depuis Chibougamau jusqu’à Senneterre. Venu en Nouvelle-France comme donné des Jésuites, Pierre Le Sueur (vers 1657-1704) est d’abord affecté à la mission de Sault-Sainte-Marie. L’attrait du commerce des fourrure en fait rapidement un coureur de bois avant 1680. Il participera, en 1699, à une expédition en Louisiane avec Pierre Le Moyne d’Iberville, dont il était parent par sa femme, Marguerite Messier. Le Sueur avait formé, en 1699, la Compagnie des Sioux dont les autres membres étaient d’Iberville et L’Huillier, fermier général. En 1700, il remonte le Mississippi et, à l’embouchure de la rivière Bleue (Blue Earth River), construit le fort L’Huilliier. Au retour d’un séjour en France, il meurt avant que Le Pélican n’atteigne la Louisiane, après une escale à La Havane où il fut laissé après avoir contracté la fièvre jaune. Variante : Lesueur.

Coordonnées de Chapais :

C. P. 380
Chapais
G0W 1H0

Téléphone : 418 745 2511

Site internet de Chapais : villedechapais.com.

Chapais
Hôtel de ville de Chapais. Source de l’image : Site Web de la ville de Chapais.

Voir aussi :

1 réflexion au sujet de « Chapais »

  1. J’ai beaucoup apprécié votre site où j’ai puisé de l’information. Je suis une auteure de roman québécois. Je suis à compléter une trilogie qui se situe principalement dans les Laurentides, soit à Sainte-Agathe-des-Monts. J’ai cependant un personnage qui passera probablement par votre ville dans le tome 3 et c’est la raison pour laquelle je prend plus d’information sur votre région. C’est suite à un contact avec une dame de votre région qui avait eu vent de mon livre que j’ai décidé de vous faire un clin d’oeil dans mon histoire. Toujours intéressant de citer nos villes et villages du Québec. J’aimerais bien avoir l’occasion d’aller rencontrer les gens de votre village un de ces jours. Une petite conférence peut-être afin de parler du métier d’auteure! Bravo encore pour ce site magnifique!

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