Carignan

Village de Carignan

Carignan a été constitué en village en janvier 1855 sous le nom de Paroisse Saint-Joseph-de-Chambly et élevée en ville sous l’appellation de Carignan en décembre 1965. La ville de Carignan s’étend sur une superficie de 62,39 kilomètres carrés et regroupe environ 7 mille Carignanoises et Carignanois. La ville fait partie de la région administrative de la Montérégie et elle est une des treize municipalités de la municipalité régionale de comté de La Vallée-du-Richelieu. De plus, Carignan fait partie de la Communauté métropolitaine de Montréal.

En fait, l’histoire de Carignan débute en 1665, quand le fort de Chambly est érigé et la colonisation de la région commence. En 1855, on désigne sous le nom de municipalité de la Paroisse Saint-Joseph-de-Chambly toute la partie rurale de la zone de Chambly et vers 1960, on conçoit le projet d’y développer les projets domiciliaires. Ces projets n’ont pas vu le jour, cependant, la municipalité de la Paroisse de Saint-Joseph-de-Chambly a demandé le statut de ville, aussi les lettres patentes lui ont-elles finalement été accordées.

L’origine du nom de la ville de Carignan est très claire. Ce nom rappelle le régiment de Carignan-Salières, la première unité militaire à venir au Canada en 1665. Le nom du régiment vient du nom de la ville de Carignano, située dans la province de Turin en Italie. M. Thomas-François de Savoie qui a levé le régiment de Carignan, portait le titre de prince de Carignan.

La Paroisse Saint-Joseph-de-Chambly a été une municipalité rurale. Il y a eu six écoles de rang et même une commission scolaire, mais c’est en 1993 que le premier édifice public, la mairie actuelle de Carignan, est construit sur le chemin Bellevue. Vers 1995, on bâtit une usine de filtration d’eau, un entrepôt municipal et une salle communautaire.

La population de la ville est répartie en petits îlots urbains disséminés sur le territoire rural et son territoire a une forme particulière ressemblant à un fer à cheval qui entoure Carignan entre Saint-Basile-Le-Grand et Saint-Jean-sur-Richelieu. L’agriculture joue un rôle essentiel dans l’économie de la ville. Il y a quelques commerces et industries.

À Carignan, on trouve quelques secteurs résidentiels, tels que Albany, Forget-Marcil, Lareau-Bouthillier, du Domaine, le Haut-Carignan (appelé aussi le secteur Sainte-Thérèse), la Source, Bachand-Bellerive, ainsi que les îles Goyer, Demers et l’Île-aux-Lièvres. À ces îlots résidentiels, s’ajoutent un secteur industriel concentré aux abords de l’autoroute 10 et du chemin Brunelle.

L’activité agricole se concentre surtout du côté des chemins Salaberry, Bellerive et de la route 112 (ancien chemin de Chambly). La route 112 se caractérise également par la présence de nombreux garages et concessionnaires d’automobiles.

Des projets domiciliaires qui se développent, on peut citer : La Seigneurie des Îles, le Carignan sur le golf, le Havre sur le golf, Débelux et le Boisé de l’école.

De Montréal, on rejoint la ville de Carignan, en empruntant l’autoroute 30, sortie pour la 112, direction Chambly (l’on surnomme l’autoroute 30, l’autoroute de l’acier en raison des nombreux camions chargés d’acier en provenance de Sorel).

Coordonnées de la ville de Carignan :

2555, chemin Bellevue
Carignan
J3L 6G8.

Téléphone : 450-658 1066.

Site internet de la ville de Carignan : villedecarignan.org.

Église St-Joachim
Église St-Joachim, rue Henriette. Source de l’image : Ville de Carignan.

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