Baie-Sainte-Catherine

Village de Baie-Sainte-Catherine

Baie-Sainte-Catherine est située dans la Municipalité régionale de comté de Charlevoix-Est, dans la région administrative de la Capitale-Nationale.

Ce petit village de 250 Baie-Catherinoises et Baie-Catherinois, occupe un territoire de près de 233 kilomètres carrés au pied des montagnes, au confluent du Saguenay et du fleuve Saint-Laurent.

L’histoire de Baie-Sainte-Catherine et de sa célèbre voisine Tadoussac, qui se trouve à 10 minutes de traversée, commence en 1603, quand François Gravé du Pont et Samuel de Champlain rencontrent ici les Montagnais, les Etchemins ou Malecites et les Algonquins, concluent avec eux une Alliance politique et militaire et décident d’établir le centre de la nouvelle colonie non loin de ces lieux avec la permission des Indiens.

Grâce à leur position géographique privilégiée à l’embouchure de la rivière Saguenay et sur le bord du fleuve St-Laurent, ces lieux ont été visités par les pêcheurs basques qui chassaient la baleine et pêchaient la morue.

Les premiers colons s’y établissent vers le milieu du XIXe siècle et pratiquent la pêche et la chasse dans le lieu appelé la Pointe-aux-Alouettes.

La municipalité de Baie-Sainte-Catherine a été érigée officiellement en 1903. On raconte qu’au début du XXe siècle, un moulin à scie fut construit dans le village, mais des tentatives de développement ont échoué et la municipalité a toujours été éclipsée par sa voisine.

Aujourd’hui, avec l’observation des baleines, la municipalité a peut-être trouvé sa vocation et une source des revenus d’importance. Baie-Sainte-Catherine, la porte d’entrée de la Côte-Nord, mérite le titre d’une des plus belles baies du monde.

Le village comprend une belle plage sablonneuse; les Sentiers de la chute et du castor, qui forment une boucle de 10 kilomètres, et le Centre d’interprétation et d’observation de Pointe-Noire. À Baie-Sainte-Catherine, vous pourrez faire de la randonnée pédestre, de la voile, de la plongée sous-marine, du kayak de mer et bien d’autres activités.

Sur la route 138, les voyageurs croiseront le Centre de métiers d’art Les Gros Becs, dans lequel travaille l’artiste Joanne. Vous pouvez y découvrir ses inspirations, ses créations, son atelier.

Un arrêt au Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est tout indiqué pour compléter vos connaissances sur les mammifères et les courants marins.

Coordonnées de Baie-Sainte-Catherine :

C. P. 10
Baie-Sainte-Catherine
G0T 1A0
Québec

Téléphone : 418-237-4241.

Pointe aux Alouettes

C’est à cet endroit que Samuel de Champlain, le 27 mai 1603, conclut un traité d’alliance avec les Algonquins, les Montagnais et les Hurnos contre leurs ennemis communs, les Iroquois. Les découvertes archéologiques confirment toutefois que cette pointe, située au sud-ouest de la baie Sainte-Catherine, fut visitée par les autochtones bien avant la venue des premiers explorateurs. Baptisée par Champlain Pointe de Saint-Mathieu, en l’honneur du saint dont on célèbre la fête en ce jour de mai, elle prendra plus tard le nom de Pointe aux Alouettes à cause de la présence de ces oiseaux. Dans son récit de 1608, le fondateur de Québec la désigne toujours du nom du saint, mais il ajoute « ou autrement aux Alouettes ». Cette pointe est située sur le Saint-Laurent, à peine à 3 km au sud de l’embouchure du Saguenay.

Lac de Trois-Étages

Dans la municipalité de Baie-Sainte-Catherine, en Charlevoix, se trouve le lac Trois-Étages, d’une longueur de 0,5 km. Il est voisin nord-ouest du lac Buteux dans lequel il se déverse. Les appellations Lac 3 étages et Lac Trois-Étages paraissent sur des plans du canton de Saguenay datés respectivement de 1935 et de 1942. De même que pour l’appellation Lac à Deux Étages, celle de Lac Trois Étages s’explique par la dénivelée entre des parties de ces nappes d’eau. Deux explications sont avancées au sujet de ces curieux noms : des parties de ces lacs sont reliées entre elles par un mince filet d’eau formant des rapides ; on affirme par ailleurs que des chaussées de castor, jouant le rôle de barrage, ont provoqué des dénivellations entre des parties de ces nappes d’eau.

Rivière aux Canards

Alimentée par de nombreux petits lacs de la ZEC Buteux-Bas-Saguenay, la rivière aux Canards coule dans la municipalité de Baie-Sainte-Catherine, dans Charlevoix, sur une distance de 8 km avant de se déverser sur la batture aux Alouettes, estran du littoral nord du Saint-Laurent. Son nom, qui figure sur une carte du canton de Saguenay dressée en 1942, fait allusion aux multiples espèces de canards qui foisonnent le long de la rivière. Ce constituant, au singulier comme au pluriel, identifie plus de 145 entités, des lacs principalement, sur le territoire québécois.

Anse du Chafaud aux Basques

Ce nom désigne à la fois l’anse et l’île qui lui fait face. Située à environ 10 km au sud de Baie-Sainte-Catherine, cette anse évoque la présence des Basques qui, déjà à l’époque de Jacques-Cartier, sillonnaient les eaux du golfe en quête des poissons et des mammifères marins. Le père Le Jeune écrivait dans la Relation de 1632 en parlant de ce lieu : Nous sortîmes de Tadoussoc et nous allâmes mouiller à l’échaffaut aux Basques. C’est un lieu ainsi appelé à cause que les Basques viennent jusque là pour prendre des baleines. Il semble bien que des structures de fours destinés à l’extraction de l’huile des mammifères marins, découverts tant sur l’île que dans l’anse, viennent corroborer la présence d’établissements temporaires basques. Ces pêcheurs devaient aussi y faire sécher leurs poissons sur des chafauds ou échafauds, soit des plates-formes en charpente. Cette anse a porté également le nom de l’Échafaud du Basque, de Baie du Basque et de Baie d’Échafaud du Basque. Le cap situé à 2,5 km au sud de cette anse, le cap de Basque, était connu sous le nom de Cap de Chafaut aux Basques par Samuel de Champlain, ainsi que le récit de ses propres voyages nous l’apprend pour l’année 1926.

Canton de Saint-Jean

Situé à l’ouest de Baie-Sainte-Catherine sur la rive droite du Saguenay, entre les cantons de Dumas et de Hébert, celui de Saint-Jean est constitué d’un terrain montagneux dont le sommet culmine à 640 m, près de la rivière du Cabanage. La rivière Saint-Jean, qui l’irrigue du sud-ouest au nord-est, trace ses nombreux méandres jusqu’à l’anse Saint-Jean, en creusant une vallée profonde aux versants étalés. Les lacs qui arrosent ce terrain son peu nombreux, de faibles dimensions et, pour la plupart, compris dans la ZEC de L’Anse-Saint-Jean. Cette division territoriale qui comprend la municipalité de L’Anse-Saint-Jean et une population répartie le long de la rue Saint-Jean-Baptiste, a reçu son nom d’après celui de l’anse dont l’échancrure est beaucoup plus importante que celle des baies avoisinantes. Proclamation en 1858.