Baie-du-Febvre

Municipalité de Baie-du-Febvre dans la région du Centre-du-Québec

Il est surprenant parfois de remarquer l’amour et la fierté avec lesquelles des habitants de petits villages québécois développent leurs sites Internet afin de faire connaître les beautés de leur ville. Tel est le cas de Baie-du-Febvre, une localité d’environ mille deux cents habitants et d’une superficie de cent kilomètres qui se trouve dans la Municipalité régionale de comté de Nicolet-Yamaska dans la région administrative du Centre-du-Québec.

Notre texte est basé sur des renseignements recueillis sur un site internet de qualité baie-du-febvre.net, conçu avec précision, offrant au visiteur une navigation pratique et facile, sans trucs technologiques étonnants et parfaitement inutiles. Bref, un site qui invite vraiment le visiteur à découvrir connaître cette municipalité et, qui sait, à s’y établir ?

Les origines de la municipalité remontent au 4 septembre 1683, quand le sieur Jacques Lefebvre, habitant de Trois-Rivières, obtient du Gouverneur Lefebvre de la Barre (parfois, son nom est écrit avec l’accent: Lefèbvre) la concession de la seigneurie de la Baye-Saint-Antoine. Sur une carte dressée par Champlain en 1632 et une autre qu’on retrouve dans les Relations des Jésuites, la rivière Saint-François porte le nom de Saint-Antoine. De la rivière du même nom, la dénomination s’est étendue à la baie et à toute la région.

En devenant la propriété de Jacques Lefebvre, la seigneurie prend le nom de Baie-du-Febvre. Ce n’est qu’en 1855 que prend fin officiellement le régime seigneurial et que la seigneurie devient la Municipalité de Baie-du-Febvre.

L’histoire de ces lieux, fort intéressante, est accessible sur le site du village, nous nous limiterons ici à souligner qu’en 1983 trois municipalités locales ont été regroupées dans une seule et ont décidé qu’il convenait de retenir le nom «Baie-du-Febvre» comme appellation officielle de la municipalité.

La partie nord-ouest de la paroisse est bornée par le fleuve Saint-Laurent (lac Saint-Pierre). Cette situation géographique confère certaines particularités à Baie-du-Febvre. La plus marquante est sans contredit la migration printanière des oies blanches par centaines de milliers sans compter les bernaches et une importante variété de canards (nous citons toujours le site officiel de Baie-du-Febvre).

baie du febvre
Vue aérienne de Baie-du-Febvre. Photo libre de droit.

Le débordement du Lac Saint-Pierre et des milieux humides exceptionnels favorables à la vie de la sauvagine ont permis que ce site soit reconnu comme réserve de la biosphère par l’UNESCO (Site Ramsar). Baie-du-Febvre s’est dotée d’une solide structure de développement écotouristique.

En ce qui concerne les opportunités d’intégration des nouveaux immigrants, le territoire de Baie-du-Febvre compte parmi les meilleures terres agricoles au Québec: 73 % de la superficie est vouée à la production agricole et 21 % est constituée de territoire forestier. Ces terres nourricières sont cultivées depuis plus de 300 ans. Le secteur secondaire est caractérisé par des entreprises de transformation. La municipalité dispose de zones industrielles, commerciales et résidentielles ne demandant qu’à être développées.

En effet, plus de quarante commerces, industries et établissements voués à divers services et au tourisme pour les mordus d’une nature généreuse s’y trouvent.

On peut localiser Baie-du-Febvre à l’angle de la route 132 et de l’extrémité nord de la route 255. Mais il serait tout aussi juste de dire que cette municipalité est située sur l’autoroute des oies blanches lors de leur migration printanière. Baie-du-Febvre compte parmi les meilleurs sites ornithologiques du Québec. Le retour annuel des observateurs d’oiseaux le confirme.

Coordonnées de Baie-du-Febvre :

C.P. 10 Baie-du-Febvre
J0G 1A0.

Téléphone : 450 783 6422.

théâtre belcourt
Le Théâtre Belcourt, dont les installations de scène les plus performantes permettent de présenter des spectacles de haut niveau. On peut affirmer que le Théâtre Belcourt se veut un peu la Place des Arts de la MRC Nicolet-Yamaska puisqu’elle est la seule salle publique en amphithéâtre sur le territoire (texte provenant du site mentionné ci-dessus). Photo : © Rosaire Lemay.

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