L’Assomption

Ville de L’Assomption

La Ville de L’Assomption située dans la région administrative de Lanaudière et dans la municipalité régionale du même nom, fait partie également de la Communauté métropolitaine de Montréal.

En 2000, on assiste à la fusion entre la paroisse de Saint-Gérard-Majella et la ville de L’Assomption. Après la fusion, le territoire de la ville couvre 100 kilomètres carrés et la population de L’Assomption regroupe plus de 17 mille Assomptionnistes.

L’écrivain Claude Jasmin a dressé un portrait de la rivière L’Assomption dans son roman L’Outaragasipi, paru en 1971 : « Les Rouges l’avaient nommé Outaragasipi, ce qui voulait dire tortueuse. Une vraie folle de rivière. Un jour nous irons la canaliser et tous ceux qui viennent pourront voir ses sources, là-haut dans les montagnes. Il y a le lac Caisse, le Pivelé, le Poisson Blanc, le lac à la Truite. C’est de là qu’elle sort, la tortueuse, pour cent milles de longueur jusqu’au Saint-Laurent, près de Montréal. »

La ville de L’Assomption est née en 1717 sur le site de l’ancien campement des Indiens des familles huro-iroquoises et des nations algonquine et attikamek. Ses premiers résidents permanents sont des défricheurs. À l’époque, ces terres appartiennent aux Sulpiciens.

Le premier curé et fondateur de la ville est Pierre Lesueur ( Pierre Le Sueur ). En 1724, il donne à la paroisse le nom de Saint-Pierre-du-Portage.

Vers 1760, L’Assomption accueille plusieurs familles acadiennes déportées, et le bourg devient le centre d’une région en expansion. Au début du XIXe siècle, L’Assomption devient le chef-lieu d’une région importante proche de Montréal. Ces terres fertiles ont fourni des produits agricoles à la métropole canadienne. De plus, L’Assomption a développé des industries artisanales et a produit en grandes quantités cuir, poterie, ceintures fléchées et articles de métal provenant de la fameuse fonderie Bédard. Avec le développement de l’industrie, les institutions culturelles se sont installées dans L’Assomption. Le Collège de L’Assomption, une institution d’enseignement très connue y a été fondée en 1832 et le couvent de la Congrégation Notre-Dame en 1845.

La célèbre ceinture fléchée dite de L’Assomption, une production textile tissée à la main, aux motifs d’éclairs et de flammes, est commercialisée par les compagnies de fourrure dans toute l’Amérique. L’Association des artisans de la ceinture fléchée de Lanaudière se trouve dans cette ville.

L’arrivée du chemin du Grand Nord (C.N.) en 1903 et l’inauguration de la Ferme expérimentale en 1928, ainsi que la construction d’une manufacture de chaussures, «L’Assomption Shoe Ltée», contribuent à atténuer les effets néfastes de la crise économique de 1929.

Parmi les attraits de L’Assomption, on peut citer le célèbre Théâtre Hector-Charland et le secteur de l’Héritage patrimonial de L’Assomption, connu sous le nom de Domaine du Chemin du Golf.

Remarquons aussi que le Centre de traitement d’eau Jean-Perreault fait de L’Assomption une référence en la matière au niveau du Canada. L’usine s’est vue décerner une des meilleures notes au Québec pour la qualité de l’eau traitée et elle sert de modèle pour plusieurs municipalités à travers le monde.

Coordonnées de la ville de L’Assomption :

399, rue Dorval
L’Assomption
J5W 1A1.

Téléphone : 450 589 5671.

Site internet de L’Assomption : ville.lassomption.qc.ca.

Église de l'Assomption
Église de la ville de L’Assomption. Auteur de la photo : LHOON

Place Lussac-les-Châteaux

Lors d’une réunion tenue le 4 novembre 1997, le conseil municipal de l’Épiphanie, dans la région de Lanaudière, adoptait une résolution selon laquelle l’espace public se trouvant au centre de l’agglomération de 4 000 habitants, à l’intersection de deux de ses rues les plus importantes (Leblanc et Notre-Dame), allait porter le nom de Place de Lussac-les-Châteaux. La ville de L’Épiphanie, enclavée dans la partie centre – est de la municipalité de paroisse homonyme, voisine septentrionale de L’Assomption et à une vingtaine de kilomètres au nord de l’île de Montréal, voulait ainsi rendre tangible et concret un accord de coopération et d’amitié intervenu avec la commune française de Lussac-les-Châteaux. Signée au début de l’année 1996, l’entente, que les autorités espèrent durable, porte sur tous les aspects de la vie associative, particulièrement en ce qui concerne les secteurs culturel, social, économique et sportif. La partenaire française, Lussac-les-Châteaux, chef-lieu de canton du département de la Vienne, s’étend à peu de distance à l’est de la Vienne, affluent de la Loire, à 12 km à l’ouest de Montmorillon et à environ 30 km de Poitiers, chef-lieu du département et ancienne capitale du Poitou. Les touristes, ainsi que les quelque 2500 Lussacois, peuvent y fréquenter bon nombre de grottes préhistoriques et une intéressante église de style roman. Ils ont également le loisir de visiter le cénotaphe de Jean Chandos, capitaine anglais mortellement blessé à cet endroit, le 30 décembre 1368, de même que les ruines de deux châteaux. Les amateurs d’histoire apprendront enfin que Lussac-les-Châteaux est le lieu de naissance de Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan (1641-1707), favorite de Louis XIV pendant une dizaine d’années. La ville tient son nom d’un domaine gallo-romain tenu par un certain Lucius.

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