Villes et villages

Amqui

Amqui

Ville d’Amqui

La ville d’Amqui est implantée dans la vallée de La Matapédia au carrefour des rivières Humqui et Matapédia, entre Val-Brillant et Lac-au-Saumon. La superficie total de la ville est de près de 128 kilomètres carrés et sa population regroupe plus de 6 mille Amquiennes et Amquiens. La ville actuelle a été constituée en 1991, elle se trouve dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, faisant partie de la Municipalité Régionale de Comté La Matapédia.

Le nom de la ville provient d’amqui, un mot des Amérindiens Micmac (les graphies humqui, ankwi, unkoui sont également acceptables) qui signifie « lieu d’amusement » ou « lieu de jeux, lieu de plaisir ». Il est possible que des Micmacs et d’autres tribus s’y rassemblaient jadis pour célébrer des cérémonies et des fêtes. Le curé Joseph-Étienne Guinard trouve cependant fantaisiste cette explication, en affirmant que le mot signifie « ami, camarade, beau-frère ». Une autre version est proposée par le père Pacifique, spécialiste de la langue micmaque, qui considère que le mot veut dire « mûr ».

Dans les années 1870-1880, la construction du chemin Matapédia et du chemin de fer l’Intercolonial a nécessité de nombreux travailleurs. Une fois ces vois de communication ouvertes, un grand nombre d’autres travailleurs y est venu afin de s’installer sur cette Terre promise. Ces colons son assez nombreux pour qu’Amqui devienne le chef-lieu du comté.

Créée en 1907, dans un décor où domine largement la verdure, la municipalité s’est appelée d’abord Saint-Benoît-Joseph-Labre, tirant sa dénomination de la mission établie en 1881 et érigée en paroisse en 1889. Le patron du village était un saint mystique français, pèlerin mendiant. Le motif d’attribution repose sur le fait que Saint Benoît-Joseph Labre a été canonisé par Léon XIII en 1881, année de la fondation de la paroisse.

Devenue Amqui en 1948 (mais le bureau de poste portait le nom d’Amqui depuis 1879), le village obtient le statut de ville en 1961.

Le territoire amquien a connu une expansion importante après la fusion de 1991 entre Amqui et la municipalité de la paroisse de Saint-Benoît-Joseph-Labre, créée en 1890.

amqui par mme marie helene masse

La belle peinture représentant l’église à Amqui est l’œuvre d’une talentueuse artiste québécoise Marie-Hélène Massé.

Ce regroupement a fait d’Amqui l’un des centres commerciaux et agricoles les plus importants de la région. C’est pourquoi des nouveaux arrivants au Québec pourraient songer aux atouts de cette ville s’ils cherchent une ville adéquate pour s’établir, car Amqui est le centre de services de la région et possède toutes les installations nécessaires.

En fait, idéalement située au carrefour du chemin qui mène à Lac-Humqui au sud et de celui qui mène à Matane au nord, à cheval sur la voie ferrée et le chemin Matapédia, placée au centre géographique d’une dizaine de villages distants de moins de vingt-cinq kilomètres, Amqui est le centre névralgique de la Matapédia et le lieu de convergence de tous ses services.

Les visiteurs peuvent y pratiquer la pêche au saumon, le vol libre, le golf, des activités nautiques sur le lac Matapédia, le vélo de montagne, la randonnée pédestre.

La ville se trouve le long de la route 132.

Coordonnées d’Amqui :

Hôtel de ville
20, promenade de l’Hôtel-de-Ville
Amqui, Québec
G5J 1A1.

Téléphone : 418 629-4242.

Site Internet de la ville d’Amqui : ville.amqui.qc.ca.

amqui

Amqui vue du ciel du sud vers le Nord-Est en été. Photo : © ville.amqui.qc.ca.

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11 Comments

  1. Renaud Jules Deschênes dit :

    Monsieur le Maire, je suis outré par la démolition annoncée de la maison de la famille Primard. Je n’ai pas suivi le litige entre votre ville et la famille Primard. Par contre, il y a des éléments circonstanciels inacceptables dans cette opération. Les coupures des services de base sont des actes violents qui détachent la sphère privée et vitale de cette famille, en cassant le lien de service avec la société. Il s’agit d’un acte dément d’expulsion et de rejet. L’expulsion d’une famille de leur maison est un acte barbare. Ces trois frères et soeurs semblent désarmés devant cette tragédie. L’éviction d’une famille au coeur de l’hiver québécois est signe d’un manque flagrant d’empathie. Madame Cécile Primard donna sa vie vie entière pour l’éducation des petits barbares qui vont détruire son bien demain matin. Votre manque de compassion Monsieur le Maire est étonnant, car vous êtes homme de coeur, de parole et d’action. Je vous en prie, nous ne sommes pas dans un pays de bananes ou dans une dictature militaire à Amqui, loin de là. Cette résidence fut construite en 1946 après le dernier conflit mondial, pourquoi finirait-elle dans une guerilla municipale sourde à l’humanité d’une de nos grandes familles de la Matapédia. Si vous détruisez la maison sise au 462 de la route de la Grande Ligne à Amqui demain le 18 janvier 2011, vous commettez un crime odieux parce que Monsieur Jules Primard et ses soeurs sont jetés à la rue comme des citoyens indésirables. Pourtant, ce sont d’excellents citoyens, même après le 24 janvier 2011, ils seront toujours exemplaires. En attendant, il s’agit de faire une petite corvée de structure et d’embellissement, pour que cette maison ne se retrouve pas au royaume des ombres. Les familles anciennes et fondatrices ne méritent pas ce traitement. Ces gens ont été des membres honorables de ce pays de misère pendant soixante- ans. Ils ont payé leurs taxes, ils cherchent la paix, le repos et l’harmonie familiale après des années difficiles. Foutez leurs la paix et que certaines gens du village se mobilisent pour aider la famille PRIMARD à retrouver sa dignité à travers une saga complètement stérile qui occasionne des ravages psychologiques chez des gens qui cherchent simplement la tranquillité et la PAIX…

    Renaud JULES Deschênes Ancien d’Amqui

  2. Bonsoir M. Renaud Jules Deschênes,

    Dommage que vous vous soyez aussi rapidement fait votre propre opinion après avoir l’article de Mme Johanne Fournier de Matane, journaliste à la pige pour divers médias dont le journal Le Soleil. Lequel article contrairement aux nombreux autres reportages réalisés sur le sujet par: CFER TVA, Journaliste Marleine Guimond, Rimouski; Radio-Canada TV Matane, M. Jean-François Deschênes, journaliste télé pour l’émission Le Ce Soir régional; l’article de M. Roger Boudreau du Journal L’Avantage de Rimouski; le reportage radio de M. Claude Olivier Fagnan de Radio Rock Détente d’Amqui; et le tout dernier article de M. Jean-Philippe Thibeault, journaliste à l’Avant-Poste, article parue cette semaine, de même que l’entrevue qu’à donnée notre procureure au dossier, Me Marie-Claude Lambert, avocate chez CAIN LAMARRE CASGRAIN de Rimouski, entrevue donnée à l’émission Bon Pied Bonne Heure à la radio de Radio Canada Matane coanimée par M. Yves Larcouche et Mme Isabelle Lévesque. Ces entrevues, reportages radio, reportages télé et articles qui selon nous font une plus juste part des choses, et ce contrairement à Mme Johanne Fournier, avec une meilleure éthique et rigueur journalistique! Tous ces articles, reportages et entrevues qui comme vous le savez vous sont tous accessible par une simple recherche sur GOOGLE. L’eussiez vous fait, j’ose croire que votre volée de bois vert…aurait demeurée bien sagement au sol.

    Suite à la parution de cet article de Mme Johanne Fournier, contrairement à ce qui se passe ici dans La Matapédia, i.e. à peu près une ou deux remarques…personnes qui ne se soit donné la peine de m’interpeller via mon cellulaire: 418 629 7334, ou a la Ville d’Amqui : 418 629 4242 poste 233, ni même de venir à l’Hôtel de Ville ce lundi soir dernier le 17 janvier alors que nous étions en séance publique de conseil…ni même de nous adresser un courriel ou écrire une lettre traitant de ce sujet…se pourrait-il que la distance est créée une distortion de votre perception des choses?

    De plus comme vous le savez, cette situation perdure depuis déjà plusieurs années, et ce parce que ne respectant pas nos rèlgements sur la salubrité, l’hygiène du milieu, l’environnement et les nuisances…et après avoir reçu de nombreux avis d’infractions de notre part…ceux-ci s’engagaient à s’exécuter dans des délais avec lesquels nous avions communément conclu des accords…et bien à chaque fois ces gens faisaient fi de leurs engagements…nous avons donc entrepris des procédures pour obtenir gain de cause…et c’est ce qu’un juge nous accorda en septembre dernier…à la demande de M. Jules Primard nous leur avons alors accordé à cette occasion, au moment du jugement un tout nouveau délai jusqu’au 7 décembre pour réaliser tout ce que nous leur demandions de faire…date que nous avait lui même en son nom et au nom de ses deux soeurs proposé M. Jules Primard et que nous avions sur le champ accepté. Hors arrivé le 6 décembre 2010 au soir, encore une fois, il n’y avait à toute fin pratique rien de ce qui leur avait été demandé qui n’avait été fait! Le conseil prit alors la décision de faire exécuter le jugement pour lundi le 17 janvier et laquelle date, nous avons reportée au 25 janvier.

    En tant qu’élus municipaux nous avons des devoirs à faire envers ceux et celles qui eux et elles respectent les règlements que la municipalité s’est donnée au fil des ans.

    Si vous connaissez bien personnellement ces gens, vous n’êtes surement pas sans savoir que ceux-ci ne sont pas sans ressources financières, et auraient très biene pu s’exécuter depuis fort longtemps. Avec leurs moyens financiers ils sont à même de se relocaliser en tout temps dans un lieu sans aucune comparaison avec celui vraiment hors norme qu’ils ont occupé jusqu’ici!

    Je vous invite à faire une petite recherche rapide sur GOOGLE sur les mots suivants: « Syndrome de Diogène »….peut être qu’à la lecture de documents traitant de ce sujet, vous comprendrez mieux tout comme nous, certaines choses…

    Amquiennement vôtre

    Gaëtan Ruest ing.
    Maire d’Amqui

    P.S: Je suis bien d’accord avec vous que ce sont toutes trois de bonnes personnes…j’ai d’ailleurs fait au moins deux années de mes études secondaires à l’école Secondaire Saint-Benoît d’Amqui (aujourd’hui le CEMEC (Centre Matapédien d’Études Collégiales)) voisin de l’église que vous connaissez sans doute, et ce avec Jules qui est du même âge que moi! Rosaline travaille pour nous à la Ville d’Amqui depuis 1991 alors que la Ville d’Amqui et la paroisse Saint-Benoît Joseph Lâbre se fusionnèrent et que Mme Primard travaillait jusque là pour la paroisse d’Amqui.

    P.S: Comme vous le savez sans doute aussi, les décisions se prennent en conseil et si nécessaire en l’absence d’unanimité, un seul conseiller s’étant prononcé contre l’éviction des membres de la famille Primard en janvier. Ce même conseiller,M.Germain Boulianne ayant été jusque là en accord avec les procédures juridiques entreprisent par le conseil de ville dans ce dossier. Le Maire ne vote qu’en cas d’égalité, et si j’en suis à un quatrième mandat après trois élections…c’est là je crois un bon signe que je pratique la démocratie …dans le RESPAIX et la FIERTÉ de mes concitoyen(ne)s.

  3. Rosaline Primard dit :

    Que Monsieur Renaud Jules Deschênes me contacte
    Merci de votre générosité.

  4. renaud JULES Deschênes dit :

    SURPRISE! Monsieur le premier magistrat RUEST à une soudaine montée de lait. Votre logorrhée de paroles inutiles n’a aucun effet sur moi. Un besoin irrésistible de vous exprimer à la limite du délire est inquiétant pour un homme qui devrait tenir à deux mains le gouvernail de son État municipal. L’opinion que j’expose ci-haut n’a rien à voir avec celui d’un autre. Il s’agit d’un tableau frappant où des habitants honnêtes sont chassés de leur maison, mutatis mutandis, suite à des opérations administratives violentes en plein milieu d’un hiver nordique. Vous vous croyez possesseur de la plénitude de l’action municipale en allant mettre en preuve un aéropage de jeunes figurants qui réduisent leurs vues à la vôtre, en jouant un rôle mineur imposé par la société de spectacle. Treize noms apparaissent dans votre brouillon. Votre délire aux métaphores vulgaires et vicieuses (dernière ligne du premier paragraphe) vos attaques personnelles et vos post scriptum repentis, me font voir l’homme frustré que vous êtes, un petit chef qui ne soutient pas la critique. Je maintiens fermement la teneur de mes propos, je n’en retire la moindre intonation. Je vous rappelle qu’il est inacceptable de mettre un chien dehors en Janvier dans un pays nordique (civilisé) Votre gribouille informe tente de faire la démonstration de la démocratie municipale par un argumentaire quantitatif, à savoir que vous en êtes à votre quatrième mandat. Il s’agit de l’argument de tous les dictateurs de ce monde depuis César. Votre imagination semble au rendez-vous dans l’installation obsessive de ponts couverts qui ne mènent nulle part. Si vous utilisiez vos facultés intellectuelles pour autre chose que la démolition des maisons qui choquent votre oeil averti d’esthète accompli et que vous cessiez d’installer des ponts inutiles, peut être y aurait-il un avenir pour votre ville. Vos procédés de basse police pour traiter avec vos concitoyens les plus fragiles en les jetant à la rue sont répugnants. FIERTÉ , vous n’avez que ce mot à la bouche. À votre place fe ferais moins le coq et j’irais demander pardon a genoux à la famille PRIMARD pour tout le mal infligé par vous et votre administration de canards boiteux…La distance entre un objet, son lieu de référence et l’analyse critique d’un observateur lointain, peut être salutaire pour comprendre la sourde violence des gens qui vivent
    loin des codes subtils du droit humanitaire et de ses chartes annexes. J’ai reconnu sous votre plume convulsive, nerveuse et agressive, les métaphores allusives et toxiques qui m’ont fait voir ce résidu de fiel rural qui coule dans vos veines de prédateur cupide. Votre brouillon n’est pas édifiant, il est peut être temps d’anticiper une retraite de la vie municipale si votre travail consiste à faire table rase des citoyens les plus honnêtes du village…Bonne Chance !

  5. admin dit :

    Bonjour Monsieur Deschênes.

    Comme administrateur de ce site Web, je porte votre attention au termes de votre message. Nous ne prenons pas de positions dans ce conflit et nous donnons la parole à toutes les parties intéressées, mais nous demandons aux participants de s’engager dans un débat civilisé et gentil, sinon, cela risque de dégéner en un échange d’accusations et d’insultes qui n’ont jamais servi à une bonne cause.

    PS – personnellement, comme un simple internaute, après avoir lu cet échange, je me penche plutôt pour la version de M. le Maire qui est bien exposée, en termes clairs et respectueux. Mais mon opinion personnelle n’a rien à voir avec ma position comme administrateur.

    Un simple citoyen (citoyenne), un maire, un premier-ministre, un président, le pontife de Rome, peu importe… notre site Web traite avec respect tous nos lecteurs et c’est la seule condition que nous posons à tous ceux et celles qui aimeraient exprimer leur point de vue chez nous et le défendre.

    Tous les participants sont prévenus…

  6. renaud JULES Deschênes dit :

    Cher Monsieur, vous avez parfaitement raison, je respecte votre opinion ainsi que votre position dans cet échange. J’aimerais toutefois que mon dernier message soit publié dans vos pages. Merci !

    Salutations cordiales

    Renaud JULES Deschênes

    Post Scriptum: Mon intention n’est pas d’engager une polémique sur la question soulevée dans cet échange. Il s’agit d’un dernier billet…

  7. admin dit :

    Mais, oui, Monsieur Deschênes, votre commentaire a été publié en entier, ma réponse a été ajoutée après la publication.

    Cordialement,

  8. renaud JULES Deschênes dit :

    Cher Monsieur, votre ouverture d’esprit me fait plaisir, vous savez je n’ai rien contre personne et surtout pas contre votre maire qui est un excellent homme…

    C’est l’affaire Primard qui me fait de la peine, ce sont de bonnes gens vous savez, ils n’ont jamais fait de mal à une mouche…

    MERCI encore une fois pour votre ouverture d’esprit à mon endroit…

    Salutations cordiales

    Renaud JULES Deschênes

  9. Johanne Fournier dit :

    Monsieur Ruest,

    Comme je me sens interpelée par votre commentaire, vous me permettrez quelques précisions. D’entrée de jeu, j’ai beau lire et relire le message auquel vous réagissez, soit celui de Monsieur Deschênes et pourtant, jamais il ne fait allusion à mon article. Pourquoi alors sautez-vous si vite aux conclusions en alléguant que l’auteur du message précédent réfère à mon texte?

    Sans tarder, je précise ici que ma réponse à votre commentaire n’engage que mon humble personne. Comme vous prenez la peine de le spécifier, je suis une journaliste à la pige. Sachez que ceci n’est pas une tare. Cela signifie que je suis une journaliste indépendante, à son compte. Après avoir été salariée de certains grands médias en milieu urbain, ce statut me permet de gagner aussi honorablement ma vie et m’a surtout permis de revenir en région. Mes souches gaspésiennes m’appelaient à y revenir, tout en pouvant continuer à pratiquer ma profession. Me le reprocherez-vous? Pour votre information, la plupart des gens que vous voyez à la télé sont d’illustres pigistes. L’expression anglaise fait peut-être moins misérabiliste : « freelance ».

    Vos critiques acerbes concernant mon éthique et ma rigueur journalistiques m’étonnent et me heurtent. Au cours de ce passionnant métier que j’ai commencé à pratiquer en 1984, les commentaires positifs sur le plan de mon objectivité et de ma rigueur intellectuelle n’ont pas manqué. Au hasard, voici ce que j’ai récemment trouvé sur le blogue Le Cartable.com : «Johanne Fournier (Le Soleil) semble être la seule capable de faire les recherches les plus approfondies (pour notre secteur) sur des dossiers parfois trop chauds pour les journaux locaux, qui doivent soigner les publicitaires et éviter de blesser les petites susceptibilités de nos élus et autres administrateurs de fonds publics! Espérons qu’elle continuera d’avoir le feu vert et qu’on la publiera de plus en plus!» Pour vérifier l’existence de ces paroles écrites par Marc-André St-Pierre, voici le lien : http://lecartable.com/wp/?p=355#more-355. Je n’ai rencontré ce blogueur que deux fois, lors d’événements.
    Si je reviens à vos propos, j’ai du mal à savoir ce que vous me reprochez. Quand les informations qui se retrouvent dans un article provoquent un certain malaise, on tire sur le messager. C’est classique et c’est ce que vous faites. Ma déontologie journalistique me commandait, pour le sujet qui nous occupe, de donner la parole à toutes les parties. Par conséquent, j’ai d’abord communiqué avec les principaux intéressés : la famille Primard. Bien qu’elle ait préféré ne pas me rencontrer, Madame Cécile Primard a répondu à toutes mes questions par téléphone, à livre ouvert, de façon très généreuse. Le lendemain, son frère, Jules, a consenti à me rencontrer, tout en acceptant de se faire photographier devant sa maison. Leur autre sœur, Rosaline, a préféré ne pas parler, par crainte de subir des mesures disciplinaires de votre administration, pour laquelle elle travaille depuis vingt ans.

    Si vous vouliez émettre votre opinion dans cette affaire, encore aurait-il fallu que vous donniez la consigne à votre greffière, qui m’a informée que, dans ce dossier, seule votre procureure était autorisée à répondre aux questions des journalistes. Par conséquent, j’ai respecté la consigne et j’ai appelé Me Marie-Claude Lambert. Comme j’avais à interviewer votre avocate, j’ai cru que le procureur de l’autre partie avait aussi droit de parole. Ainsi, en allant à Amqui, j’ai rencontré Me Gervais Turbide. Comme le jugement émis par la Ville d’Amqui indiquait que la maison des Primard devait être détruite à leurs frais, j’ai tenu compte de l’avis d’un rénovateur, le même interviewé par le reportage télé de Radio-Canada.

    Je n’aime pas comparer mon travail avec celui de mes confrères et consoeurs, mais comme vous le faites… Sans vouloir les nommer, les derniers médias que vous avez énumérés n’ont pas communiqué avec les premiers porte-parole dans cette histoire, soit les Primard. Ces articles ont été écrits à partir de procès-verbaux et de résolutions de la Ville d’Amqui. Ces médias ont-ils ici fait preuve d’une plus grande éthique et rigueur journalistiques? Je vous laisse en juger. J’ai trop de respect pour mes collègues journalistes pour continuer à épiloguer sur le sujet.

    Par ailleurs, deux aspects de votre message me laissent perplexe. Je vous cite : «Avec leurs moyens financiers, ils sont à même de se relocaliser en tout temps dans un lieu, sans aucune comparaison avec celui vraiment hors-normes qu’ils ont occupé jusqu’ici». Est-ce de votre devoir d’élu de supposer des moyens financiers de vos contribuables et de recommander ce qu’ils doivent faire de leur argent? L’autre point qui me laisse pantoise, même qui m’inquiète, concerne votre dernier paragraphe où vous semblez poser un diagnostic psychiatrique sur trois de vos contribuables … La maladie mentale dont vous faites état, appelée le Syndrome de Diogène, légitime-t-elle la Ville à les déloger à moins 40 degrés?

    En vous assurant de ma plus grande objectivité dans cette affaire, recevez, Monsieur le maire, mes salutations océanes.

    Johanne Fournier
    Journaliste photographe

  10. Marcel Deschamps dit :

    Québec le 22/08/2011

    Madame Fournier,
    Vous faite un excellent travail concernant la famille Primard,
    continuez et ne vous laisser pas intimider par le maire d’Amqui.

    Mon opinion est que cette affaire ressemble à de l’abus de pouvoir de la part de la Ville d’Amqui.

  11. Léonard Rostand dit :

    Pour conclure:

    DURA LEX, SED LEX.

    Et vive la démocratie.

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